Archives de catégorie : billets et commentaires

Radio Courtoisie 28/04 à 19h30 samedi, 26 avril 2014

Lundi 28 avril de 19h30 à 20h30 je serai interrogé sur « projet pour redresser la France », à partir des suggestions de mon livre « La France de l’Excellence » aux éditions du Rocher.

C’est l’émission « libre journal du soir » d’Henry de Lesquen.

prévention contre les faux samedi, 26 avril 2014

J’y pense souvent et puis j’oublie. Pour la première fois au Pré Catelan, j’ai griffonné sur les trois bouteilles que nous avions choisies, pour que les étiquettes deviennent inutilisables.

Il faudrait le faire chaque fois. Je suis content de l’avoir fait au moins une fois !

De la difficulté de juger les faux dimanche, 13 avril 2014

Etant invité au château Phélan Ségur j’ai eu l’occasion de boire plusieurs vins du château.

Sur la photo, on voit un 1961 et un 1955. Sur la ligne du haut de chaque étiquette, il y a la mention « mis en bouteille au château ».

Il y a un « s » à bouteilles pour le 1955 et pas de « s » pour le 1961.

Le millésime du 1961 est placé au dessus de la mention Grand Vin alors que le millésime 1955 est sous le nom du château.

L’étiquette du 1955 évoque les domaines de Fonpetite, ce qu’on ne retrouve pas sur celle du 1961.

Le département Gironde, sur la dernière ligne n’est pas écrit de la même façon pour les deux vins.

Pour corser le tout, quelques bouteilles du dîner provenaient de la cave d’un grand courtier bordelais, ce qui pourrait expliquer des étiquetages différents, sans qu’un doute existe au sujet de l’authenticité de ces vins. Mais il paraît peu probable qu’il ait acheté des vins sans étiquette. Il est donc hautement envisageable que l’étiquetage soit du château.

La comparaison des étiquettes peut donner des indices, mais on a vu tellement de changements dans les typographies que beaucoup de prudence est nécessaire quand on veut statuer sur des possibilités de faux.

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en allant plus loin dans les détails, on voit que l’accent grave sur le « è » de Estèphe est collé pour le 1961 et décollé pour le 1955, ce qui veut dire que même en utilisant des éléments de typographie identiques, on arrive à faire différent !

Le Musée Jorge Perez de Miami samedi, 1 mars 2014

Le Musée Jorge Perez de Miami est au bord de la mer, comme l’est le musée Dali de Saint-Pétersbourg à l’ouest de la Floride. L’architecture est superbe, épurée, de matériaux simples judicieusement mariés. Il y a une exposition de l’artiste chinois Ai Weiwei qui a attiré beaucoup de monde car une de ses œuvres représente une série de vases sur lesquels différentes couleurs de peinture ont été renversées. Et derrière les pots alignés d’immenses photos montrent l’artiste prenant l’un de ses pots et le brisant. Un artiste local frustré que l’on mette en exergue un artiste chinois et pas un artiste local est venu sur place, a pris un vase et l’a brisé. Quelle meilleure publicité que celle-là pour l’exposition. Nous y sommes allés. C’est parfois provocant, parfois intéressant. D’autres artistes sont exposés. Le site en lui-même vaut la visite.

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L’oeuvre de l’artiste chinois

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d’autres oeuvres de lui à base de rond à béton

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d’autres oeuvres du musée

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Le choc du retour en France samedi, 1 mars 2014

C’est le chemin du retour. Le personnel de bord d’Air France est souriant et serviable. Ce fut le cas à l’aller. C’est le cas au retour. Il faut le signaler. Le voyage est secoué, le service étant interrompu lorsque le capitaine demande au personnel de cabine d’attacher ses ceintures du fait des soubresauts de l’avion. Pendant plus de la moitié du voyage, ce sont des montagnes russes, car nous sommes poussés par un fort vent qui nous fait arriver avec près d’une heure d’avance.

Que fait-on dans ce cas-là à Roissy ? On nous fait descendre par des escaliers abrupts dans des bus. Pas de rampe d’accès. Notre terminal est si loin du point d’arrivée que le bus nous promène pendant près d’une demi-heure. Tout le monde se regarde en se demandant par quelle aberration on nous fait faire de tels détours. Enfin le bus s’arrête. Le conducteur descend du bus, sans ouvrir les portes. Nous nous regardons encore. Il remonte, avance de deux mètres, estime que sa position est bonne et quelques minutes plus tard, les portes du bus s’ouvrent.

Nous marchons vite pour aller au passage de douane où une foule immense attend. Nous faisons la queue. Toutes les cinq minutes, une voix impersonnelle nous dit qu’un bagage à main ayant été trouvé dans un hall, le propriétaire est urgemment prié de venir le reprendre. De tels incidents sont fréquents dans les aéroports et nous attendons sagement. Mais le message ne cesse de se répéter, les postes de douanes affichent « Closed ». Aucune explication n’est donnée et l’on demande que le propriétaire du colis se manifeste. La salle se remplit encore et encore et le calme apparent de la foule est à signaler.

Le message d’un ton impersonnel et ne comportant aucune réelle information se répète sans cesse, alors que dans des cas déjà rencontrés, le colis suspect est assez rapidement détruit. Aucune décision, aucune information. L’immense hall se remplit de milliers de personnes qui ne comprennent rien. Je redoute une grève qui ne dirait pas son nom.

Tout le monde est pris d’un fou-rire lorsque la même voix rappelle que si quelqu’un égarait un bagage, celui-ci pourrait être « immédiatement » détruit. C’est le mot « immédiatement » qui fait rire tout le monde alors que nous attendons depuis une heure.

Les postes de douanes s’animent, nous passons avec des contrôles succincts. Je repère que sur le tapis de valises numéro 33, il y a cinq vols qui ont leurs bagages en même temps que le notre. J’ai peur d’une grande confusion mais s’il y a foule, ça se passe plutôt bien. C’est au point de départ des taxis que l’attente devient interminable. Notre chauffeur de taxi ne connaît pas notre ville de destination. Nous retrouvons les autoroutes françaises avec leur saleté repoussante et les détritus jamais nettoyés. Un camp de Roms en pleine nature est d’une saleté incroyable.

Nous retrouvons la France, chagrinés de son inefficacité et de sa saleté. Sous un ciel nuageux presque noir, le retour au pays est bien rude.

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The Moorings Village à Islamorada et le Ma’s Fish Camp mercredi, 12 février 2014

Nous n’avions pas pu obtenir au Biltmore la chambre que nous désirions pour notre séjour complet. Aussi, pour deux nuits, il nous faut découcher. Nous faisons route vers le sud, direction les Keys. A Islamorada, The Moorings Village consiste en une trentaine de maisons en bois dotées du plus grand confort, disséminées sous les palmiers le long d’une plage de sable fin sur l’Atlantique. Notre maison est à cinquante mètres de la plage. Sur le sable, de graciles palmiers sont plantés comme pour une publicité pour un paradis bahamien. Tout ici pousse au farniente. Allongés sur des chaises longues, nous regardons le vol des cormorans, des ibis et des pélicans qui plongent en piqué pour choper des poissons en faisant des « ploufs » impressionnants.

La nuit tombée, nous décidons d’aller dîner. Nous partons à pied sans aucune idée préconçue. Le long de la route numéro un, où les boutiques de pêche se succèdent, nous voyons un restaurant qui offre un signe encourageant : le nombre de voitures garées est élevé. Il s’agit de Ma’s Fish Camp. Ce restaurant a tout d’un routier, avec nappes et serviettes en papier. Mais la surprise est dans l’assiette. Je prends un steak de bœuf Angus qui est d’une tendreté et d’une expression digne d’éloges et ma femme se félicite de ses coquilles Saint-Jacques et grosses crevettes d’une fraîcheur et d’une cuisson exemplaires. Et la tarte citron meringuée est très sûrement la meilleure que j’aie mangée de ma vie. Alors, si vous passez par Islamorada, n’oubliez jamais Ma’s Fish Camp où vous n’irez pas pour le décorum mais pour l’assiette de toute première qualité.

la maison de Moorings Village

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la mer à cinquante mètres de la maison

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dîner au Ma’s Fish Camp (la viande était déjà largement entamée quand j’ai pris la photo)

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la plus belle tarte au citron meringuée de ma vie !

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quand la pluie s’annonce

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quand la pluie est passée

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l’émission « Encore heureux » d’Arthur Dreyfus sur France Inter de 17 à 18h le 23 janvier mercredi, 22 janvier 2014

L’émission du jeudi 23 janvier sera consacrée à un débat autour de la question suivante: « peut-on rater sa vie?« . 

Je serai en plateau avec le philosophe Yann Dall’Aglio (auteur notamment de « Une Rolex à 50 ans. A-t-on le droit de rater sa vie? », Flammarion 2011) 

et le romancier Dominique Noguez (qui a signé entre autres en 2003 « Comment rater complètement sa vie en onze leçons » chez Rivages).

On peut rater sa vie, mais on ne peut pas rater cette émission !