Un ami, Alexandre Bader, est l’homme qui vante les mérites des champagnes Billecart-Salmon à la terre entière. Comme Olivier Krug et quelques autres, il est un serial globetrotter. L’occasion se présente de prendre l’apéritif dans ma maison d’été. Je choisis d’ouvrir un Champagne Krug Grande Cuvée étiquette crème qui est le deuxième plus ancien des Grande Cuvée apparues dans les années 70 pour remplacer les Private Cuvée. Ce champagne est composé de champagnes de nombreuses années dont beaucoup des années 70.
Il n’y a pas eu de pschitt à l’ouverture, mais la bulle existe. La couleur est orangée d’or. Le champagne est d’une complexité infinie, d’une acidité pimpante et d’une énergie sans pareille. Sa palette de saveurs est kaléidoscopique, offrant à chaque gorgée des saveurs nouvelles, riches, cinglantes. Un régal et Alexandre est sous le charme de ce champagne aux milles émotions. C’est avec une rillette que le vin est joyeux. Il est plus classique sur du jambon espagnol et trouve une vivacité vibrante sur un camembert Jort.
Nous avons bavardé de nos passions. Ce court apéritif impromptu fut très amical.