visite au domaine Stefan Potzinger en Autriche vendredi, 8 juin 2012

Le lendemain matin Gerhard, femme et enfants ainsi qu’un ami allemand nous dirigent vers les vignobles autrichiens qui jouxtent la Slovénie. Les paysages sont vallonnés, voire torturés, d’une grande beauté et les vignes sont installées sur des pentes vertigineuses. J’ai du mal à imaginer que des tracteurs puissent remonter de telles pentes. Nous rendons visite à un vigneron, Stefan Potzinger, propriétaire du domaine éponyme.

Lorsque Stefan nous accueille au seuil de sa maison, et nous parle de son domaine, une épouvantable odeur d’une porcherie voisine envahit nos narines. Nous visitons ses installations et nous allons en salle de dégustation, heureusement non touchée par les odeurs, pour goûter ses vins.

Stefan Potzinger Sauvignon blanc Aus den Rieden 2011, Stefan Potzinger Joseph Sauvignon blanc Ried Sulz 2009, Stefan Potzinger Joseph Sauvignon blanc Ried Sulz 2008, Stefan Potzinger Joseph Sauvignon blanc Ried Sulz 2003, Stefan Potzinger Joseph Sauvignon blanc Ried Sulz 2004, Stefan Potzinger Traminer Zoppelberg 2003. Il me faut beaucoup de temps pour m’acclimater à des vins qui, même avec quelques années, ont encore des candeurs de vins trop jeunes. Leur caractéristique est d’être précis, frais, bien faits. On sent l’enthousiasme de ce jeune vigneron ambitieux.

Nous allons ensuite visiter les vignes pentues du domaine Stefan Potzinger. Les vendanges sont faites à la main, car il serait impossible d’engager des machines sur ces pentes. Les allées étant herbeuses, je me demande comment l’on peut rester debout lorsqu’il pleut. Si l’on tombe, on ira rapidement plus vite qu’une luge. Nous nous arrêtons pour l’apéritif chez les parents de Stefan dans une maison rustique au panorama de toute beauté.

Même avec beaucoup d’imagination, je n’arrive pas à comprendre que l’on puisse prendre un apéritif avec ces bébés : Stefan Potzinger Gelber Muskateller Steirische Tradition 2011 et Stefan Potzinger Weissburgunder (pinot blanc) Aus den Rieden 2011. On sent que c’est bien fait, que le pinot blanc a de belles promesses, mais pourquoi se faire mal ? On passe à côté de l’ampleur que peuvent prendre ces vins bien faits. On en verra la preuve ce soir.

Stefan Potzinger et Louis-Michel Liger-belair

les photos ne rendent pas l’ampleur vertigineuse des pentes. Quels beaux paysages !

déjeuner en Autriche dans une auberge bobo vendredi, 8 juin 2012

Nous nous rendons ensuite dans l’auberge Buschenschank Oberguess, une Buschenschank, selon la loi, n’ayant le droit de vendre que des produits de sa propre production. C’est du local food poussé à l’extrême. Christian Krampl, qui était vigneron et maintenant fait du vin pour son restaurant, a le look du bobo retiré à la campagne. Sa femme et lui sont jeunes et beaux, cools, rustiques à souhait. On grignote une assiette de nourritures variées sur les vins de Christian : Ober Guess Sclossberg Gelber Muskateller 2011, Ober Guess Sclossberg Weissburgunder 2011, Ober Guess Sclossberg Sauvignon blanc 2011. Là encore, c’est dur de se tordre les boyaux, mais on constate l’extrême écart entre des vins bien faits, ceux de Stefan Potzinger, et ceux-ci, franchement peu intéressants du fait de leur élaboration imprécise. Un quatrième vin dont je n’ai pas noté le nom mais de 2009 s’est montré beaucoup plus convaincant. Pourquoi boire des 2011, si les 2009 se boivent mieux ?

visite au vignoble Sepp et Maria Muster en Autriche vendredi, 8 juin 2012

Nous rendons visite au vignoble Sepp et Maria Muster qui travaille en biodynamie. L’homme est charmant, didactique, et d’une simplicité d’approche remarquable. Ce n’est pas un de ces ayatollahs de la biodynamie, qui voient des influences telluriques ou stellaires partout. Tous les choix sont raisonnés et l’on sent qu’il est en recherche permanente. Il nous explique sur le terrain sa vision de la croissance de la vigne, en cave, il nous parle d’expériences que Louis-Michel m’aide à comprendre, et le résultat se goûte dans la salle de dégustation.

Muster Sauvignon vom Opok 2008, Muster Morillon Vom Opok 2008, Muster Graf Morillon Vom Opok 2008, Muster Graf Sauvignon 2008, Muster Graf Sgaminegg 2008, Muster Graf Sgaminegg 2007. On est assez impressionné par la précision, la fluidité, la longueur de ces vins délicieux. Alors, la question que je me pose est : est-on favorablement conditionné pour aimer ces vins dans le contexte du lieu où ils sont faits, ou sont-ils aussi bons que ce que nous ressentons ? Et Gerhard a la réponse : un des vins de Sepp Muster ayant une vingtaine d’années, confronté à des Corton Charlemagne, les dominait nettement. Il se trouve que nous aurons l’occasion de vérifier ce soir la pertinence de cette assertion.

Nous goûtons ensuite un essai, une curiosité : Muster Gräfin 2008, vin non filtré qui a passé deux ans en fût. C’est original mais ne m’émeut pas, alors que le Muster Erde 2007, mis en bouteille dans un flacon en grès me plait énormément.

Nous nous livrons ensuite à une expérience très passionnante : le Muster Sgaminegg 2006 a été mis en bouteille au même moment dans une bouteille en verre et dans un flacon en grès. L’écart est intéressant. Le nez, le fruit, et la rondeur du vin sont nettement à l’avantage de la bouteille de verre. Et la rémanence et la longueur sont nettement en faveur du pot de grès. Alors lequel préférer ? Sur la mâche, c’est le verre. Pour la mémoire en bouche, c’est le grès. Sepp Muster, passionnant conteur, fait des vins de très grande précision et surtout de grande persistance en bouche. Il nous rejoindra ce soir au dîner.

l’enseigne au bord de la petite route et l’une des maisons anciennes

ça fermente dans les tonneaux !

Sepp Muster et Louis-Michel Liger-Belair

les contre-étiquettes expliquent les vins

voici le recto des bouteilles dégustées (quelques unes)

le Muster « Erde » (terre) est embouteillé dans un flacon en terre

Sepp Muster a embouteillé le même vin en verre et en terre

Sepp dans la salle de dégustation répondant aux questions

dîner de vins anciens au restaurant Schmankerlstub’n Temmer vendredi, 8 juin 2012

Pendant tous nos trajets, nos vins étaient dans les voitures, celles de Gerhard dans une boîte réfrigérée, les miennes dans un sac. Gerhard voulait absolument que les bouteilles soient ouvertes pendant notre casse-croûte rustique. J’ai accepté d’ouvrir les siennes puisqu’il le voulait, mais j’ai conservé les miennes intactes jusqu’à l’arrivée au restaurant Schmankerlstub’n Temmer, situé à une vingtaine de kilomètres au sud de Graz. Monika Temmer est en cuisine et Sepp Temmer son mari nous fera le service des vins. Il est très fier de sa toque au Gault et Millau. Il est très motivé à nous servir les vins au point qu’il se sert aussi de belles portions qu’il avale cul-sec, comme un seul homme.

La cuisine est simple, goûteuse et assez bien adaptée aux vins qui sont l’objet de toute notre attention. Stefan Potzinger et Sepp Muster sont avec nous.

Le Stefan Potzinger Joseph Sauvignon blanc magnum 2006 montre à quel point les années profitent aux vins de Stefan et combien la gastronomie est essentielle pour eux. C’est un vin fruité, direct, chaleureux, sans chichi et bien expressif. C’est comme cela qu’il faut boire ces vins.

Le Clos Sainte Hune Riesling Trimbach 1968 a un niveau bas et une couleur beaucoup trop ambrée. Le nez est celui de vins qui ont viré vers le madère et en bouche, si le goût est très agréable, il est très éloigné de ce que Clos Sainte Hune peut être. Alors on le boit comme une curiosité, avec des notes plaisantes, mais un peu hors sujet.

L’Hermitage blanc Audibert & Delas 1950 a aussi un niveau bas et une couleur beaucoup trop ambrée, mais à l’inverse du riesling, il parle, il est causant, il raconte une histoire. Il ne laisse pas indifférent et il a une râpe fort agréable qui signe un vin d’encore belle vitalité. J’ai beaucoup aimé ce vin.

Le Muster Sauvignon blanc Sgaminegg 1992 va apporter la preuve de ce que disait Gerhard il y a quelques heures. Car il est confronté à un Le Montrachet Dupard Aîné 1991, vin de négoce, beaucoup trop ambré pour son âge, plat, sans la puissance ni la pétulance d’un montrachet. A côté, le Muster est élégant, précis, et c’est surtout sa longueur qui m’impressionne. Il est très frais, comme les vins nobles. Un très grand vin. Il faut se précipiter pour acheter des vins de ce vigneron, tant que les tarifs sont encore doux, du moins sur les années récentes.

Le Vosne Romanée Domaine du Château de Vosne-Romanée 1980 est un vin du domaine Liger-Belair que Gerhard possède. Il est hélas trop bouchonné pour qu’on puisse en saisir les subtilités.

Le Vosne Romanée Saint-Florentin Domaine Grivelet 1955 avait des petites bêtes qui couraient sur le haut de la capsule qui, au fil des ans, avait exsudé une pâte molle. Un bon nettoyage avait éliminé ces parasites. Le vin sent un peu le renfermé, mais en bouche, il est très plaisant, avec une belle esquisse de salinité très bourguignonne. Gerhard s’étonne de sa puissance et l’idée qui vient est celle d’un apport d’une minorité visible dans ce vin. Je le trouve fort agréable.

Viennent maintenant mes deux vins. Est-ce que, selon une tradition solidement établie, je vais les juger les meilleurs du dîner, ce dont nous plaisantons avec Louis-Michel ? Ça paraît bien parti, car le Chateauneuf-du-Pape Domaine du Pégau 1988 est un gaillard sacrément solide. Il est puissant affirmé, avec un velours beaucoup plus guerrier que celui, subtil, du Lafleur 1999 de la veille. Je l’aime beaucoup, et Louis-Michel un peu moins, pour son côté rouleau-compresseur. C’est vrai qu’il passe en force.

Le Vega Sicilia Unico 1965 m’oblige à respecter la tradition de la préférence de mes enfants, car ce vin est superlatif. Sepp Muster est subjugué par sa jeunesse. Ce vin n’a pas d’âge, mais ce qui est le plus confondant, c’est qu’il est d’une fraîcheur mentholée exceptionnelle. Il glisse en bouche en la rafraîchissant. Il ne bougera pas d’un iota pendant sa dégustation.

Le Rheingau Qualitätswein mit Prädikat Erbacher markobrunn Riesling Auslese 1971 a tout le charme des beaux vins allemands et la sérénité de l’année 1971 superbe en Allemagne. Délicieusement liquoreux, avec des complexités successives, je l’aime beaucoup, même s’il n’est pas totalement équilibré dans sa structure. C’est un grand vin.

Le Château d’Arche Lafaurie sauternes 1964 est hélas bouchonné, mais après une bonne dizaine de minutes, il effacera presque complètement l’odeur désagréable. Il restera à peine une amertume rêche. C’est un grand sauternes dont nous n’avons pas pu profiter comme il eût convenu.

Mon classement sera : 1 – Vega Sicilia Unico 1965, 2 – Muster Sauvignon blanc Sgaminegg 1992, 3 – Rheingau Qualitätswein mit Prädikat Erbacher markobrunn Riesling Auslese 1971, 4 – Chateauneuf-du-Pape Domaine du Pégau 1988, 5 – Stefan Potzinger Joseph Sauvignon blanc magnum 2006.

Une telle journée ne pouvait se concevoir qu’en recrachant les vins. Par une belle journée ensoleillée dans des paysages de rêve, nous avons fait la connaissance de deux vignerons sympathiques, dynamiques et compétents. Nous avons dîné avec des vins parfois un peu fatigués, mais comme disait Pierre de Coubertin, l’important c’est de participer et d’ouvrir des vins anciens qui n’attendent que d’être bus. Les cinq que j’ai mis dans mon classement justifient à eux seuls ce beau repas entre amis.

Stefan Potzinger Joseph Sauvignon blanc magnum 2006

Clos Sainte Hune Riesling Trimbach 1968

Hermitage blanc Audibert & Delas 1950

Muster Sauvignon blanc Sgaminegg 1992

Le Montrachet Dupard Aîné 1991

Vosne Romanée Domaine du Château de Vosne-Romanée 1980

Vosne Romanée Saint-Florentin Domaine Grivelet 1955

Chateauneuf-du-Pape Domaine du Pégau 1988

Vega Sicilia Unico 1965

Rheingau Qualitätswein mit Prädikat Erbacher markobrunn Riesling Auslese 1971

Château d’Arche Lafaurie sauternes 1964

les plats

Chypre 1845 à l’ambassade de Chypre mardi, 5 juin 2012

A force d’écrire que le vin de Chypre de 1845 est le plus grand vin de ma vie, ça devait remonter un jour jusqu’aux oreilles de l’Ambassade de Chypre. Un conseiller de l’Ambassade me contacte et serait heureux que Chypre puisse acquérir une bouteille vide de Chypre 1845, pour qu’elle figure dans un musée.

L’évocation d’une bouteille de cet âge dans un musée serait apprécié.

Je reçois le conseiller dans ma cave qui choisit l’une des plus belles bouteilles vides que j’ai gardées. Quelques jours plus tard, j’apporte la bouteille à l’Ambassadeur qui me reçoit chaleureusement. La bouteille sera expédiée à la mairie de Limassol, ville la plus au sud de Chypre, qui est proche de toute la zone où l’on produit les célèbres Commandaria de Chypre.

Nous avons longuement bavardé et l’idée qui va germer maintenant, c’est d’apporter une autre bouteille, mais pleine celle-là, pour la partager avec des chypriotes. Rien ne me fera plus plaisir.

Avec l’ambassadeur Marios Lyssiotis

déjeuner au restaurant Laurent mardi, 5 juin 2012

Déjeuner impromptu au restaurant Laurent avec un ami, fidèle de mes dîners. Quand je suggère de commander un vin à Ghislain, il fait : « oh, oui, c’est mon préféré ».

Ce vin, c’est un Hermitage Jean-Louis Chave blanc 2001. Il arrive à une température idéale, ce qui est un plaisir de plus. En lui, tout est grand. Le parfum est fort et expressif. Il un joli fumé et un caractère oxydatif sympathique. C’est surtout son opulence et sa complexité qui me frappent. On peut dire que ce vin est aimablement envahissant, car à aucune gorgée on ne l’oublie : il est là, il occupe le terrain.

Mais il a la gentillesse de laisser le plat jouer aussi. Il est parfait pour accompagner de croquantes asperges vertes et un poisson cuit à la vapeur d’une tendreté extrême.

La cuisine est toujours aussi précise, mais la vedette incontestable, c’est ce vin blanc d’une présence inouïe.

History of La Romanée Liger-Belair lundi, 4 juin 2012

I am going to attend a fantastic vertical tasting of La Romanée Comte Liger-Belair with 41 millesimes. Louis-Michel Liger-Belair will attend this event prepared by a friend of mine, a completely passionate wine lover.

Having received the history of this wine, I find interesting to communicate it as it is very interesting.

But the tasting will be interesting too !

LA ROMANÉE – History:

LA ROMANÉE Grand Cru is with 0.8452 ha the smallest Appellation controlee in France – monopole of Domaine du Comte Liger-Belair.

The vineyard has been renowned at least since the 14th century. If it has ever been actually part of Romanée-Conti remains unsure, but both seemed to origin (at least partially) from a lot of small vineyard plots later called „Aux Echanges“ uphill from (=west of) Romanée-Saint-Vivant.

Between 1815 and 1826 the ancestor of the family, Comte Louis Liger-Belair, acquired all in all 9 parcels of “Aux Echanges”, “En La Romanée” and “Sentier au Prêtre”, first through marriage, then by purchase, and registered it in 1827 eventually under the name LA ROMANÉE. The vineyard then passed to Louis-Charles L-B – and has remained the property of the family ever since.

In 1924 Henri, the great-grandfather of Louis-Michel died, and in 1931 the widow passed away too. Because two of the ten children were still minors (French law forbid minors to take over ownership) all properties had been put up for public auction the 31st of August 1933 (including also the original La Tâche).

Although René Engel was interested in buying La Romanée, Just Liger-Belair, a priest, and his brother Michel (grandfather of Louis-Michel) fortunately were able to buy the vineyard back for the family – together with an important part of Vosne-Romanée Aux Reignots.

Because the brothers were not winemakers the vineyards were rented out „en metayage“: first to the Michaudet family, from 1946 onwards to the Forey family. Responsible for the vineyard work and vinification was Jean Forey from 1961 to 1987, afterwards Regis Forey (1988-2001).

The wines have rarely been bottled by the owners or metayeurs, but sold to different negociants: Maison C.Marey & Comte Liger-Belair, Maison Thomas-Bassot, Maison Leroy (1950-1962), Maison Bichot (1963-1975) and Bouchard Pere & Fils (1976-2005), but often barrels have been sold to other negociants, too – so one can find also bottling by Regnier, Champy, Rigault, Lupé- Cholet, Belin, Giroud among others.

In 2000 Louis-Michel Liger-Belair, grand-son of Michel and son of Henry, started his domaine with Village- and 1er-Cru-Vosne-Romanee – and in 2002 he took over the vineyards and the vinification of La Romanée and VR Aux Reignots from Regis Forey. But he still had to transfer half of the wine to Bouchard Pere & Fils until 2005 – and so there are two different bottling of these four vintages in existence.

In 2006 he was able to rent a further 5,5 ha from Domaine Lamadon with Grand Cru Echezeaux and 1er Cru and Village Vosne-Romanée and Nuits-St-Georges.

17ème séance de l’académie des vins anciens – vins d’apéritif samedi, 2 juin 2012

Chardonnay Spumante Casa Valdugar 130 Brésil sans année – Champagne Janisson Baradon Brut Sélection – Champagne Le Brun de Neuville Cuvée Chardonnay Brut – Champagne Pierre Gerbais cuvée de réserve – Champagne Besserat de Bellefon – Champagne Charles Heidsieck mis en cave en 1996 et le Champagne Léon Camuzet de Vertus

Chardonnay Spumante Casa Valdugar 130 Brésil sans année

Champagne Janisson Baradon Brut Sélection

Champagne Le Brun de Neuville Cuvée Chardonnay Brut

Champagne Pierre Gerbais cuvée de réserve

Champagne Besserat de Bellefon

Champagne Charles Heidsieck mis en cave en 1996

Champagne Léon Camuset de Vertus

17ème séance de l’académie des vins anciens – vins du groupe 1 samedi, 2 juin 2012

Groupe 1 : Champagne Pierre Péters Cuvée Les Chétillons magnum 2000 – Champagne Pierre Péters magnum 1985 – Ipsheimer Burg Hoheneck Bacchus trocken Franken 1990 – Château Doisy-Daëne sec 1986 – Château Pavie 1973 – Château La Couspaude Saint-Emilion 1955 – Château Pape Clément 1962 – Château Canon 1970 – Château Monbousquet Saint-Emilion 1949 – Fixin Les Clos Vincent et Denis Berthaut 1985 – Volnay 1er Cru Bouchard Père & Fils 1953 – Hermitage La Sizeranne cuvee 167 NM Chapoutier (1961,1962 ET 1963) – Domaine de la Trappe Algérie blanc 1955 – Château Chalon Bouvret Père & Fils 1971 – Château La Graville Sainte Croix du Mont 1953 – Chateau d’Arche Pugneau 1935 – Maury 1959

Champagne Pierre Péters Cuvée Les Chétillons magnum 2000

Champagne Pierre Péters magnum 1985

Ipsheimer Burg Hoheneck Bacchus trocken Franken 1990

Château Doisy-Daëne sec 1986

Château Pavie 1973

Château La Couspaude Saint-Emilion 1955

Château Pape Clément 1962

Château Canon 1970

Château Monbousquet Saint-Emilion 1949

Fixin Les Clos Vincent et Denis Berthaut 1985

Volnay 1er Cru Bouchard Père & Fils 1953

Hermitage La Sizeranne cuvee 167 NM Chapoutier (1961,1962 ET 1963)

Domaine de la Trappe Algérie blanc 1955

Château Chalon Bouvret Père & Fils 1971

Château La Graville Sainte Croix du Mont 1953

Chateau d’Arche Pugneau 1935

Maury 1959

17ème séance de l’académie des vins anciens – vins du groupe 2 samedi, 2 juin 2012

Groupe 2 : Champagne Pierre Péters Cuvée Les Chétillons magnum 2000 – Agneau Blanc Baron de Rothschild 1948 – Château Doisy-Daëne sec 1986 – Château Guiraud Pavillon sec 1964 et 1965 sur le bouchon – Vin de l’Etoile Coopérative Vinicole de l’Etoile 1955 – Château Latour 1973 – Château Lynch-Bages 1985 – Château de Sales Pomerol 1970 – Château La Mission Haut-Brion 1964 – Château Montrose 1950 – Nuits-Saint-Georges Rémy Gauthier sans année – Aloxe Corton Les Chaillots Louis Latour # 1955 – Château Salins Rions 1ères Côtes de Bordeaux 1941

Champagne Pierre Péters Cuvée Les Chétillons magnum 2000

Agneau Blanc Baron de Rothschild 1948

Château Doisy-Daëne sec 1986

Château Guiraud Pavillon sec 1964 et 1965 sur le bouchon. C’est amusant cette insistance à mettre « premier grand cru de sauternes, alors qu’il s’agit d’un vin sec non classé !

Vin de l’Etoile Coopérative Vinicole de l’Etoile 1955

Château Latour 1973

Château Lynch-Bages 1985

Château de Sales Pomerol 1970

Château La Mission Haut-Brion 1964 (photographié sous son emballage de film plastique)

Château Montrose 1950

Nuits-Saint-Georges Rémy Gauthier sans année (probablement années 70)

Aloxe Corton Les Chaillots Louis Latour # 1955

Château Salins Rions 1ères Côtes de Bordeaux 1941

ce groupe a été privé d’un Madère 1860 que j’ai oublié dans ma cave ! Erreur, erreur…