Visite à Pingus, Ribera del Duero photos lundi, 18 avril 2011

voici les installations, qui paraissent lilliputiennes après Vega Sicilia !

Peter Sisseck nous explique l’histoire de son domaine créé en 1995

chai de vieillissement

la dégustation dans le hall des cuves; de dos la fille de Peter, cavalière émérite

la cave avec quelques fûts en ciment

un domaine très attachant, à taille humaine, dirigé par un passionné

à Alion et Vega Sicilia Unico photos lundi, 18 avril 2011

Visite à Alion

Xavier, l’oenologue du groupe Vega Sicilia

Visite à Vega Sicilia Unico

Le jardin japonais

Xavier devant le tableau de bord de ses 80 fûts

la fabrication des tonneaux de chêne américain

le stockage en fûts (on voit par le personnage à peine visible la taille du fût de vieillissement) puis en bouteilles

la chapelle

le repas dans la maison de Pablo Alvarez

la maison

la table qui malgré sa taille a permis à tous de discuter ensemble

les vins

les plats

les magnums de VSU ont des tableaux d’art moderne espagnol reproduits sur l’étiquette. Les originaux sont aussi au domicile de Pablo Alvarez.

Pablo Alvarez nous rejoint

San Sebastian photos dimanche, 17 avril 2011

au restaurant Rekondo, la cave aux 100.000 bouteilles

la salle de dégustation

l’une des allées

quelques doubles-magnums de Mouton

de vénérables Vega Sicilia Unico des années 20

l’apéritif

sur la carte des vins, deux pages uniquement pour Marquès de Riscal

les vins

les couleurs sont très proches : à gauche le Valbuena 1998 et à droite le vega Sicilia Unico 1960

les plats

Une étrange façon d’ouvrir les bouteilles de vin dimanche, 17 avril 2011

Au restaurant Rekondo à San Sébastian, à la cave de plus de 100.000 bouteilles dont une collection impressionnante de Marquès de Riscal et de Vega Sicilia Unico nous prenons à deux une bouteille de Vega Sicilia Unico 1960. Nous avons bien fait car cela nous donnera l’occasion de voir la plus étrange des méthodes pour ouvrir une bouteille de vin.

Le sommelier arrive avec un petit réchaud à gaz avec un support qui garde verticale une immense tenaille terminée pas des mâchoires en demi-cercle. La tenaille reste sur le feu pendant cinq bonnes minutes.

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Puis le sommelier prend la tenaille toujours verticale et enserre le goulot de la bouteille pendant trois minutes. Il enlève la tenaille et il suffit d’asperger d’eau fraîche pour que le goulot se sectionne sur une coupure très nette. Il badigeonne avec un pinceau pour enlever un éventuel copeau de verre et la bouteille sectionnée en bas du goulot peut être servie. C’est très étrange, mais ça marche.

visite à Pommery photos lundi, 11 avril 2011

un lieu à l’architecture très originale

la Villa Louise qui sera le siège de grands repas de vins rares

lors de la visite, vue sur la cathédrale de Reims

deux gigantesques tonneaux. Celui de droite a été fait par Gallé pour une exposition aux USA

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ça surprend de voir un éléphant dans cette position !

de même que des hippopotames dans les galeries rémoises, c’est inhabituel !

un manège

mais dans les 2 kms de galerie, il n’y a pas que de l’art : on y travaille aussi

je n’ai pas descendu le grand escalier

les caves de vins antiques, dont le 1874 qui est un symbole de la maison Pommery car ce fut le premier vin non dosé de toute l’histoire de la champagne. J’ai vainement essayé de convaincre Nathalie Vranken de la boire avant qu’il ne soit trop tard.

les vins du déjeuner

les couleurs sont intéressantes; de gauche à droite Pommery 1959, Diamant 1985 et Louise 1989

bouchon du Pommery 1959 et à côté celui du Chateau Chalon 1934

les vins du repas

quelques plats

notre table

photo avec le chef

déjeuner au siège du champagne Pommery lundi, 11 avril 2011

Depuis déjà quelque temps Nathalie Vranken, propriétaire avec son mari Paul-François du groupe éponyme, m’avait proposé de venir déjeuner au siège du champagne Pommery. L’occasion se présente et je suis accueilli par Stanislas Thierry directeur du développement et par Thierry Gasco chef de cave et œnologue de la maison Pommery.

Nous visitons un ensemble immobilier assez surréaliste aux architectures audacieuses. Les structures métalliques en poutres rivetées et les briques donnent une image très industrielle à des halls intelligemment conservés et adaptés aux nécessités de processus modernes. La plus grande cuve de maturation en inox peut contenir l’équivalent de cinq cent mille bouteilles. C’est assez impressionnant. L’est encore plus la visite des caves aux galeries de près de deux kilomètres, qui, d’une façon très originale et très réussie, abritent une exposition d’art moderne monumental. Il faut dire qu’avec des salles de trente-cinq mètres de haut, les artistes peuvent voir grand. Buren a personnalisé de façon durable une galerie. C’est bien vu.

Dans l’espace de réception de la maison Pommery, l’art est aussi à l’honneur dans des salles marquées par le style des années trente où le bois aux belles envolées domine. C’est idéal pour accueillir des tableaux résolument modernes.

Comme il fait soif après la promenade, nous allons au bar du cercle où nous est servi à température idéale le Champagne Pommery Cuvée Louise 1999. La démonstration est convaincante car ce beau champagne gourmand a plus de longueur et de consistance que ce que j’imaginais. Il est sans histoire, champagne de soif que l’on boit avec envie. Des propos échangés en cave, il paraissait probable que Nathalie Vranken ne participerait pas au déjeuner et ne nous rencontrerait qu’à l’apéritif. Quant à Paul-François Vranken, la chance de le voir à nos côtés était encore plus faible.

Lorsque le magnum de Champagne Pommery Cuvée Louise 1989 est débouché, la plus belle bulle qui éclot est Nathalie, souriante et pimpante, qui nous rejoint. J’essaie de faire comprendre qu’il faudrait absolument boire le Pommery 1874 emblématique de la maison avant qu’il ne meure, mais si je suis têtu, j’ai trouvé mon maître, car Nathalie considère cette bouteille comme la clef de voûte de sa maison.

Paul-François nous rejoint et j’aime son enthousiasme pour le 1989 qu’il apprécie de façon gourmande. C’est qu’il est particulièrement bon et je suis impressionné par la façon dont il claque en milieu de bouche. Il y a un coup de fouet gustatif du plus bel effet. C’est je crois le 1989 de Louise le meilleur que j’aie bu, ce qui montre l’effet bénéfique du stockage au domaine.

J’ai dans ma musette une munition pour le cas où. Quand je sens que Nathalie et Paul François pourraient rester déjeuner avec nous, je sors mon arme secrète, et bien sûr ce n’est pas cela qui a emporté la décision, mais cela a un peu aidé.

Nous passons dans la jolie salle à manger avec nos verres du 1989 qui devient de plus en plus brillant. C’est un beau champagne doré, aux évocations de fruits jaunes et de pâtisserie.

Le menu du cercle qui a changé en cours de route en fonction des vins ouverts est : Saint-Jacques et gambas, jus acidulé à la mandarine et à la pistache / joue de bœuf, fondue de raisins blonds, foie gras aux truffes / comté et tomme de Savoie / gâteau de riz de Liège.

Le Champagne Pommery Cuvée Louise magnum 1989 continue de montrer à table sa flexibilité gastronomique, trouvant un bel écho avec les gambas.

Le Champagne Diamant magnum 1985 se présente dans une belle bouteille biseautée évoquant les facettes du diamant. Il n’y a pas d’étiquette ce qui permet d’admirer le ciselé du flacon. Le vin est merveilleux. Sa couleur est blanche à côté du jaune très doré du 1989. Ce contraste est spectaculaire. Le champagne est merveilleux, montrant une noblesse remarquable. L’aisance du champagne est très nette. On pense aux vins de Guigal qui ont cette aisance qui est compatible avec une grande complexité. La joue de bœuf met en valeur l’aptitude du 1985 à briller à table.

Mon arme secrète est le Château Chalon Jean Bourdy 1934 qui est d’une année souvent considérée comme la meilleure du 20ème siècle. Et j’aime jeter un pont entre les vins jaunes anciens et les grands champagnes. Le lien se crée, mais c’est surtout avec le champagne suivant qu’une résonance va se créer.

Le Champagne Pommery magnum 1959 arrive avec son habillage normal au lieu d’être sans étiquette. On sent que la bouteille a vécu et Thierry regrettera d’avoir pris cette bouteille sortie de Reims et revenue à son berceau. Il eût préféré une bouteille restée en cave toute sa vie. Car le vin est poussiéreux. Mais dès que l’aération joue son rôle, le 1959 reprend son rang. C’est un grand Pommery. J’ai un palais fait aux très vieux Pommery. Celui-ci commence à entrer dans ce monde de délices. La main se tend entre le champagne et le Château Chalon sur le comté et surtout sur la tomme. Le 1934 est un des plus beaux Château Chalon de cette année que j’aie goûtés. Ce 1959 n’est pas aussi noble que le Diamant 1985, mais c’est un beau champagne d’un grand équilibre.

Je classerais dans ce déjeuner : 1 – Diamant 1985, 2 – Château Chalon 1934, 3 – Louise 1989, 4 – Pommery 1959. Mais une mention spéciale ira au 1999 qui est vraiment un champagne de plaisir.

Le dessert est accompagné d’un Late Harvest Porto Rozès 2007 jeune et claquant la langue, puis d’un Porto Rozès de plus de quarante ans au goût fruité comme un jeunot mais à l’assise et la profondeur d’un ancien.

Nous avons brassé des tas de projets dont un qui tient à cœur à Nathalie. Il s’agit des millésimes d’Or. L’idée est de mettre en valeur un patrimoine unique de vieux champagnes sur une haute gastronomie, comme je le fais dans mes dîners. Il y a des tonnes de belles pistes. Voilà qui va alimenter beaucoup de réflexions.

Les printemps de Châteauneuf-du-Pape samedi, 9 avril 2011

Le lendemain matin, un samedi, s’ouvre la deuxième édition du salon "Les printemps de Châteauneuf-du-Pape". Il se tient sur deux jours et il y aura une grande salle où les vignerons feront goûter leurs vins, des stands de victuailles et à cent mètres de là, dans la maison des vignerons se tiendront quatre ateliers sur deux jours de dégustations à thèmes. La raison de ma présence est que le dernier atelier sera consacré au vieillissement des Châteauneuf-du-Pape et donc aux vins anciens. C’est Laurence Féraud qui a eu l’idée de m’inviter.

Après une nuit qui avait gardé la pesanteur de l’événement de la soirée, et après un agréable petit-déjeuner dans la grande cuisine rustique de Gaëlle, mon hôtesse, je me rends à pied au premier atelier dont le thème est : "découvrir les terroirs des Châteauneuf-du-Pape à travers des vins 100% grenache". Georges Truc, oenogéologue nous parle des différents terroirs de Châteauneuf du Pape qui vont des calcaires crétacés aux basses terrasses du Rhône en passant par des sables et des terrasses aux alluvions à accumulation caillouteuse. Je n’imaginais pas une telle diversité de terroirs. Certains bancs de grès ne disposent que de moins de 3% de terre sur une épaisseur de dix mètres, ce qui impose à la vigne de profiter de toutes les failles, travail qui leur prend des décennies.

Nous goûtons huit vins pour essayer de sentir les différences de terroirs : le Châteauneuf-du-Pape Grand Tinel grenache 2010 et le Châteauneuf-du-Pape domaine du Caillou grenache 2010, les deux sur des terroirs de sables. Puis Châteauneuf-du-Pape domaine des 3 celliers grenache 2010 et Châteauneuf-du-Pape domaine de la Gardine grenache 2010, tous deux sur des terroirs calcaires. Viennent ensuite le Châteauneuf-du-Pape domaine Jean Royer grenache 2010 et le Châteauneuf-du-Pape domaine Giraud grenache 2010 tout deux sur des versants à galets roulants. Enfin le Châteauneuf-du-Pape Clos Saint Jean grenache 2009 et le Châteauneuf-du-Pape Bosquet des Papes grenache 2010, les deux sur les hautes terrasses caillouteuses.

Il me semble que si l’intention didactique est louable, mettre des 2010 a faussé le jeu. Car ces vins sont encore ingrats et les différences de stades de développement sont plus importantes que les différences de terroirs. J’admire ceux qui ont été capables de les sentir sur ces bambins de vins. Beaucoup de vins sont élégants, certains sont doucereux. Tous promettent, mais ne montrent même pas un dixième de ce qu’ils peuvent devenir. L’atelier fut une belle occasion de découvrir des vins intéressants.

Le salon se tient dans une grande salle et 77 vignerons font goûter leurs vins de plusieurs millésimes. J’en goûte quelques uns et je déjeune à l’une des tables installées dans un petit pré attenant. Cela donne l’occasion de rencontrer des visiteurs de plusieurs nationalités. Les buffets sont tentants et de qualité. Le soir tous les vignerons et leurs familles et amis se retrouvent dans la grande salle du château de Châteauneuf-du-Pape qui surplombe la ville. Pour y accéder, la pente est rude et les marches d’escalier irrégulières coupent les jambes. De l’esplanade du château, on a une vue impressionnante. Et en regardant ces vieilles pierres, on comprend toute la relativité du mot « neuf », car ce château dit « neuf » a huit cents ans. Dans cette immense salle presque millénaire, les vignerons et leurs épouses grignotent d’un buffet de belle qualité et partagent les vins qu’ils ont apportés. C’est pour moi l’occasion d’être présenté à beaucoup de grands vignerons. La sono s’anime et les jolies femmes commencent à se trémousser, Laurence n’étant pas en reste. Le niveau sonore devenant rapidement intenable, je quitte cette chaleureuse assemblée pour un sommeil réparateur.

Le troisième atelier (j’ai manqué le second) est consacré à "accords mets et vins ‘Asie’ ". C’est une idée extrêmement originale que d’avoir voulu innover dans la façon de marier les Châteauneuf-du-Pape.

Le Châteauneuf-du-Pape domaine Juliette Avril blanc 2010 est associé à une niguiri saumon. Il est très vert, très jeune mais l’accord se fait naturellement. Le niguirri rehausse le vin. Le Châteauneuf-du-Pape domaine Jas de Bressy blanc 2005 est associé a un niguiri dorade. En bouche ce vin est élégant et racé. C’est un beau vin que le niguiri n’avantage pas particulièrement. Le Châteauneuf-du-Pape Font de Michelle blanc 1994 est accompagné d’un niguiri TNT qui ne veut pas dire explosif, mais est au thon avec une sauce épicée. Le nez du vin est hyper puissant, la bouche est généreuse faite de pêche et d’un léger fumé. Le TNT crée une opposition piquante. L’accord est trop brutal. Le Châteauneuf-du-Pape La Charbonnière rouge 2007 est associé à un niguiri anguille. Le vin est très riche, magnifique, tout en fruit, et l’accord est saisissant. Je ne peux pas m’empêcher de me souvenir que j’avais fait avec Christian Le Squer le chef du restaurant Ledoyen un accord de Châteauneuf-du-Pape Audibert & Delas 1949 rouge avec une anguille qui avait été sublime. C’était il y a deux ans. Voir que cette voie est aussi explorée me fait plaisir car cela montre l’audace des organisateurs de cet atelier.

Deux vins vont être associés à un délicieux nem confectionné par une amie de Laurence Féraud et de Céline Sabon. Un Châteauneuf-du-Pape La Janasse blanc 2009 au nez très puissant et pur, au goût caramel, crème, beurre et poivre. Le nem donne de l’ampleur et de la longueur au vin. Le Châteauneuf-du-Pape domaine Barville rouge 2009 a un nez très riche. La bouche est plus calme que le nez; la persistance aromatique est forte. Le nem arrondit le vin. La mise en valeur est plus forte pour le rouge que pour le blanc. Les deux accords sont naturels, le plus élégant étant sur le blanc.

Le Châteauneuf-du-Pape domaine de Cristia rouge 2009 est associé à un filet mignon de porc et champignons parfumés selon une recette taïwanaise. Le vin piquote, très poivre, alors que le nez est doucereux. Le plat fait ressortir l’alcool. Il va mieux avec le Barville et pas avec La Charbonnière. Laurence Féraud présente son Châteauneuf-du-Pape domaine du Pégau rouge 2006 sur un poulet caramélisé qu’elle a préparé elle-même aux aurores. Le nez du vin est riche et sensuel, mais raffiné aussi. En bouche, il est très doucereux et fruité, pas très long. Sur le filet mignon, le Pégau ne va pas alors que sur le poulet très cuit, il devient rond et délicieux. Le Cristia devient plus tendre avec le poulet.

Cet atelier a été extrêmement convaincant, ouvrant des pistes où les Châteauneuf-du-Pape s’exprimeront avec bonheur. Ça bouge à Châteauneuf-du-Pape et c’est une bonne chose.

Le dernier atelier est un "atelier vieillissement". Nous goûterons quatre rouges et cinq blancs. Je n’en connaissais aucun avant que l’atelier ne démarre, alors qu’on m’a demandé de l’animer avec des vignerons présentant leurs vins. Pour chaque série, on va crescendo.

Le Châteauneuf-du-Pape Vieux Donjon blanc 2010 est très gourmand malgré sa jeunesse. Je le trouve profond. Le Châteauneuf-du-Pape domaine Fines Roches blanc 2004 a un nez discret. Il évoque le miel et l’acacia. Il est entre deux phases de sa vie. Le Châteauneuf-du-Pape Château La Nerthe blanc 1993 a une couleur ambrée et un nez un peu évolué. Le goût est superbe, de noix, de fumé et de fruits jaunes. Le final est superbe de fruits confits. Le Châteauneuf-du-Pape domaine de Beaurenard blanc 1982 a un nez grandiose. Le vin est grand et équilibré, avec des fruits secs. C’est un vin très agréable et gastronomique de fruits confits et noisette. La démonstration sur les blancs est très convaincante, car les plus anciens ont largement plus de complexité, liée à leurs qualités mais de façon évidente au vieillissement.

Le Châteauneuf-du-Pape La Barroche rouge 2004 fait très évolué, avec beaucoup d’alcool. La couleur tuilée au départ s’est éclaircie et le vin s’épanouit. Le Châteauneuf-du-Pape domaine Marcoux rouge 1994 a un nez évolué. Le vin est plus évolué qu’il ne devrait. La bouteille que nous avons n’est pas plaisante. Le Châteauneuf-du-Pape Les Clefs d’Or rouge 1985 a un nez fruité et un peu dévié. Il a du fruité mais caché sous la poussière. Je me dis que ça commence mal pour les rouges. Le Châteauneuf-du-Pape Clos du Mont-Olivet rouge 1976 provient de vignes plantées en 1904. La couleur est intense. C’est un vin joyeux. Il est frais et agréable et va continuer de bien vieillir. Le Châteauneuf-du-Pape Château Mont-Redon rouge 1971 est d’une belle couleur et d’un nez intense. Il est parfait, superbe et goûteux vin joyeux de grande élégance. Là aussi la démonstration est sans appel, car comme pour les blancs, ce sont les deux derniers, donc les plus vieux, qui sont de loin les plus complexes, les plus riches et les plus agréables.

Répondant à des questions, j’ai parlé de l’extrême capacité au vieillissement des Châteauneuf-du-Pape blancs et rouges. L’atelier fut une réussite. Rejoignant le salon j’ai pu constater que les visiteurs étaient nombreux. Raccompagné au TGV, j’ai pu dire à Céline Sabon, l’une des organisatrices de ce salon que "les Printemps de Châteauneuf-du-Pape" dont c’est la deuxième édition deviendra un incontournable rendez-vous des amoureux des vins de cette région. Longue vie au salon. Vive Châteauneuf-du-Pape.