Des amis nous invitent à dîner. Il faudrait qu’on m’explique pour quelle raison une blonde et une rousse peuvent mettre une déculottée à la belote à deux mâles en pleine possession de leurs moyens. Les voies du Seigneur ne sont définitivement pas déchiffrables.
Ça démarre sur champagne Laurent Perrier Grand Siècle. Jusque là tout va bien. Les canapés sont agréablement comestibles. Rien ne peut permettre de penser que nos épouses sont dopées.
Le champagne Ruinart rosé est intéressant, mais j’ai un faible pour le blanc. J’ai apporté un Nuits Saint Georges A. Lair 1959 qui joue dans la cour des grands. Il accompagne un délicieux homard cuisiné par notre amie. Il est suivi d’un fort honnête Château Pichon Longueville Baron 1989, mais c’est un champagne Dom Ruinart rosé 1990 qui montre qui est le mâle dans la maison.
Savoir que la belote n’est qu’un jeu, d’accord. Mais aligner les humiliations, même avec Dom Ruinart rosé, ça casse.