Je suis invité à une réunion des chefs de « Villages de Chefs« . C’est une association de chefs cuisiniers francophones disséminés sur toute la planète. Le rendez-vous s’appelle « escale de chefs« . Lorsque j’arrive, il y a une liaison par internet entre des chefs présents dans la salle et des chefs au Japon. Ils parlent de saké. Rien n’est vraiment fait pour accueillir les visiteurs, et cette discussion de congratulations réciproques m’est plutôt étrangère. On me tend un verre de saké qui titre 12°, dont l’attaque est assez belle, mais dont le goût s’éteint assez vite. Je grignote des petits fours aux goûts incertains et comme rien n’est fait pour que les conversations se nouent, je quitte prématurément l’endroit pour me rendre au Café Pinson.
Comme le dit l’ardoise, c’est une cuisine bio et de haute vitalité. La soupe chaude est excellente. Le plat de lentilles est goûteux. Le plat au quinoa est goûteux, mais comme la mâche du quinoa est assez ennuyeuse, on gagnerait à diviser la portion par deux. Le jus de fruit est un régal et donne l’impression qu’on rajeunit en le buvant. Le yaourt à la crème est léger à souhait.
C’est l’ambiance qui vaut le détour, car le lieu est jeune, tonique, et le personnel hautement dynamique. Si l’on cherche la catégorie dans laquelle ranger ce délicieux endroit, en fait, c’est simple : on regarde où se situe l’Ami Louis, et on se dit : c’est juste à l’opposé.
en plus, c’est très raisonnable !