Ma promotion de l’école Polytechnique fête ses soixante ans, ce qui, comme on dit, ne me rajeunit pas. Nous déjeunons à la maison des polytechniciens, un très joli hôtel particulier. C’est un plaisir de voir mes camarades de promotion que je trouve fort ingambes. Les souvenirs s’égrènent sans ce que cela fasse ‘anciens combattants’.
La cuisine s’est nettement améliorée par rapport à la dernière réunion où elle ne faisait pas honneur à notre école. Ce fut : œuf poché crémeux de topinambour, macédoine de légumes, émulsion parmesan / pavé de veau, pommes de terre croustillantes, poêlée de champignons des bois / tarte façon Tatin, chantilly vanillée, caramel au beurre salé.
Je connaissais les choix de vins de cette maison aussi, sans vouloir montrer le moindre snobisme, j’ai passé ce déjeuner à l’eau. Il y avait aussi une autre raison, c’est le programme très chargé de cette semaine.