Apéritif dînatoire avec le Champagne Gosset Grand Millésime 2004 qui a du corps et de la personnalité. Je suis très favorablement impressionné par ce champagne fort viril d’un grand équilibre.
Le Champagne Dom Pérignon magnum 1998 est conforme à ce qu’on en attend. Il est romantique, féminin après le Gosset, avec des fleurs blanches et des fruits blancs de belle présence. Il a une jolie longueur. Ce champagne qui s’était un légèrement éteint il y a peu de temps s’ouvre à nouveau bien joliment.
Le Champagne Laurent Perrier Grand Siècle magnum datant probablement de la même époque que le Dom Pérignon, voire plus vieux car son bouchon est devenu cylindrique, est d’un grand plaisir. Mon cœur balance entre les deux, et je serais bien embarrassé de désigner un vainqueur. Mais du fait de l’âge qui va bien au Grand Siècle, je trouve un peu plus de profondeur au palais avec le Laurent Perrier, qui, lui aussi floral et de fruits blancs, gagne donc la palme.
Nous avons profité des champagnes sur de la poutargue, des tranches fines de Pata Negra, de la mimolette et du Comté et sur sept sortes de chipolatas dont les gagnantes sont : 1 – garrigue, 2 – nature, 3 – moutarde, 4 – Corse, 5 – Mexique, 6 – Provence, 7 – pistou. Le magasin où je les achète ayant 21 sortes de chipolatas, je sens qu’il va falloir que j’ouvre d’autres champagnes !
Le lendemain, le reste du Laurent Perrier a encore toutes ses bulles et a gagnée encore plus de charme. C’est vraiment un très grand champagne, d’une séduction rare, tout en finesse florale.