Archives de catégorie : billets et commentaires

Visites guidées dans le monde des arômes lundi, 29 août 2016

Un ami me signale l’existence de « L’Explorarôme » à Montégut Lauragais dans le département 31.

Des guides « sculpteurs d’arômes » font entrer dans le monde des arômes avec des expériences intéressantes.

Tout est expliqué dans le document attaché à ce message.   C5778 AFF visites WEB

Si vous passez dans la région, il faut vite y courir. Le contact est donné dans le document

Déjeuner sur un pont à Collobrières jeudi, 25 août 2016

Par une belle journée d’été nous allons, ma femme et moi visiter le Monastère de la Verne à Collobrières. Dans une immense forêt de chênes-lièges et de châtaigniers, cet imposant ensemble de bâtisses souvent détruit puis reconstruit au hasard des pillages, invasions et réquisitions loge 26 moniales qui ont fait vœu de prière et de dévotion pour le reste de leurs jours. On ne peut qu’être fasciné devant le génie des créateurs de cet ensemble architectural et devant l’appel au recueillement du site. Peu après, nous allons déjeuner à l’hôtel restaurant des Maures à Collobrières sur une terrasse qui surplombe le petit cours d’eau, le Réal Collobrier. Sous nos pieds des canards déambulent sur l’eau chiche du fait de la sécheresse. La chaleur impose de ne boire que de l’eau et si cette anecdote est racontée ici c’est parce que dans ce joli restaurant de village, nous avons mangé chacun une anchoïade de bonne qualité, une sole goûteuse et pris un café gourmand pour un prix à deux qui ne dépasse pas celui d’une entrée pour une personne dans un des grands restaurants parisiens que je fréquente. Il est bon parfois de repositionner des repères que l’on oublie, emporté par le rythme des prouesses artistiques, techniques mais aussi tarifaires.

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châtaigniers !

3e Journées Internationales des Amateurs Éclairés de Vin mercredi, 15 juin 2016

Les  3e Journées Internationales des Amateurs Éclairés de Vin vont se tenir à l’hôtel «Val-Vignes» à  Saint-Hippolyte, Alsace les 2 et 3 juillet 2016.

Le programme donne toutes les informations utiles :

JI 2016 Brochure 1 er mars 2016 vitae+2015_prints_DEF_NEW5_interactif (3)

(lorsque vous êtes sur ce document, si vous voulez revenir sur le blog, appuyer sur la flèche « page précédente »)

La qualité des intervenants est un puissant motif pour s’inscrire.

Visite de deux restaurants mardi, 24 mai 2016

Un américain fidèle de l’académie des vins anciens me demande si je veux participer à un déjeuner où je rencontrerais un anglais avec lequel j’ai échangé il y a dix ans sur un forum. Le même jour j’ai un déjeuner avec des banquiers qui m’invitent au restaurant Chez Françoise. J’ignorais l’existence de ce restaurant situé dans les sous-sols du terminal d’Air France qui jouxte le ministère des affaires étrangères. C’est un bonheur de voir une brasserie authentique où les serveurs ne pensent qu’à vous faire plaisir et sont d’une efficacité gestuelle redoutable. Les radis de l’apéritif sont délicieux, car c’est la saison. Cette cuisine de brasserie est franche et assez goûteuse. La carte des vins est très chiche et c’est dommage. Les banquiers ont choisi un Santenay Louis Jadot 2009 très agréable à boire, simple comme la cuisine.

Dès ce déjeuner terminé, je cours rejoindre mon ami américain et son invité au restaurant Le Gaigne tenu par le chef Mickaël Gaignon. J’arrive après la bataille mais on m’a gardé un peu de chaque vin. Le Nuits-Saint-Georges 1er cru les vignes rondes Domaine Daniel Rion 1976
est un vin honnête, encore vif, de bon aloi. Le Chambertin Clos de Bèze Mommessin 1976 est d’une structure plus riche et plus complète mais je ressens qu’il doit être moins vif qu’au moment où il a été ouvert. Il s’est un peu affadi.

Le Château Ducru-Beaucaillou 1978 a une odeur marquée par le bouchon. Mes compères attendaient en silence si je signalerais le goût de bouchon. Nos appréciations sur les trois vins furent les mêmes. L’entente cordiale est sauvée. Le chef est très intéressé par les accords mets et vins. Il faudra que je trouve une occasion pour le vérifier en ce restaurant à la très agréable décoration.

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information about the activity of paying dinners samedi, 2 avril 2016

Questions have been raised on a forum about the activity of paying dinners. Here is what I answer.

I would like to make a comment about the activity of paying dinners.

I am absolutely not forced to give specific information about the financial activity of  my dinners.

But I prefer to give information which will explain that when I say that this activity is not profit oriented, it is reality.

I have founded the company « Vimpériale » (combining the word vin and the word Impériale) in 2000.

capital Vimpériale

I brought a capital of 300.000 € to finance the stock of wine, the main financing coming by money that I bring in an account at my name. I finance the stock by inputs of cash but the stock belongs to the company.

On the document dated 2016 (up right on the document) which gives capital + reserves, the column « Exercice N-1 » is 2014 and « Exercice N » is 2015.

 

Before the beginning of 2014, the accumulated losses was 72.355 € minus reserves of 20314 and 2243.

The loss of 2014 is 27.366 €

The loss of 2015 is 41.976 €.

So, at the end of 2015, what remains of the 300,000 € of capital is 180,860 € which makes a loss of 40% of my input in capital.

Any finance man would say that this is not particularly a profitable business.

I have no salary in the company, no fees, no dividend, nothing.

So, if I say that I do not do this activity for making profit but in order that my wines are shared, this is reality.

 

I have been the chairman and CEO of a company making sales of 1 billion € in the steel industry.

My company was quoted in the French Stock Market and I have been used to produce sincere accounts.

To give an idea, the sales of Vimpériale represent 15 minutes of the annual sales of my previous company, if you count 250 working days and 8 hours a day.

One could say : you make a profit on the reevaluation of the stock because of the price increase. This is true but then we would have to count the mortality inside my cellar and the huge costs or maintaining a building of 750 square meters at a constant temperature, costs that I pay personally.

So, all in all, my passion for old wine is a costly hobby.

One last remark : with 200 dinners I have opened 2,213 bottles. Not 100% of the wines came from me because I count the annual dinners that I organize with winemakers, who bring their wines. Let us say that I have brought 2,000 wines in 15,5 years. In 15,5 years there are 806 weeks.

I imagine that it is extremely necessary to make remarks about a huge company like Vimperiale which sells through dinners 2.5 bottles per week. Such a huge conglomerate represents a big player in the wine industry which needs a constant surveillance.

 

Ancienneté des vins que j’ai bus samedi, 19 mars 2016

Dans ma base de données j’ai les données de ce que j’ai bu depuis fin 2000. Pour chaque vin je note son année et l’année où je l’ai bu.

Il est donc possible de calculer l’âge des vins quand je les ai bus. Ce qui donne :

         
   

vins bus

de 50 ans et +

de – de 50 ans

 

nombre

13 329

3 061

10 268

 

somme âges

402 534

228 358

174 176

 

age moyen

30,20

74,60

16,96

         
 

% de nombre

100,0%

23,0%

77,0%

         

J’ai bu 3.061 vins de 50 ans ou plus, avec un âge moyen de 75 ans.

J’ai bu 10.268 vins de moins de 50 ans, avec un âge moyen de 17 ans.

Souvent, on pense que je ne bois que des vins anciens. Mais j’ai bu trois fois plus de vins jeunes si l’on admet que moins de 50 ans, c’est jeune.

Restaurant « le » et usage du mot « chez » vendredi, 18 mars 2016

Plusieurs restaurants ont choisi de mettre un « le » à leur nom.

Ainsi, le restaurant Taillevent est en fait le restaurant « le » Taillevent

Ainsi, le restaurant Clarence est en fait le restaurant « le » Clarence

Même le restaurant Laurent veut se faire appeler « Le Laurent » mais son site a gardé Laurent

Ce pourrait être banal s’il n’y avait cette erreur que j’ai souvent entendue ; « je suis allé au Doyen »

Erreur funeste puisque Ledoyen est en un seul mot. Et on ne dit pas : je suis allé chez Ledoyen mais je suis allé au Ledoyen.

De même on ne dit pas je suis allé chez Guy Savoy mais je suis allé au Guy Savoy.

Cette erreur est commune car j’entends toujours dire « j’ai dîné chez Laurent » et non « j’ai dîné au Laurent ».

Sujet grammatical amusant.