Le meilleur témoignage que l’on peut apporter à Charlie Hebdo, c’est de s’abonner !
Faites le tous
During 2014, I have drunk 1003 wines. Such a figure is rather normal as for 14 years I have in my files 12,333 wines for which I have comments. Among these 1003 wines, 235 were older than 50 years, with an average age of 76 years corresponding to an average millesime of 1938.
I have selected among all these wines 15 which represent what I try to discover in the world of wines.
1. Richebourg Domaine de la Romanée Conti 1939 vigne originelle française non reconstituée. This bottle is extremely rare as the grapes of phylloxeric vines were vinified and bottled separately. When I called Aubert de Villaine saying that I had just opened a Richebourg 1939 (his birth year) whose perfume is incredible, he told me : “would it be from original not reconstituted vines?” and he added : “if it so, you have in hand a fortune”. And I told him “too late, it is opened”. And the wine, prephylloxeric was a pure wonder, a wine of eternity
2. Champagne Salon 1943 : invited by Didier Depond, president of Salon for a friendly lunch in the domaine, I had the incredible chance that he opened this champagne knowing that it is my birth year. Fantastic champagne which is my greatest Salon. Only ten 1943 remain now in the cellar of Salon. What a gift.
3. Montrachet Domaine Leflaive 1996 : this wine is produced with a volume ten times smaller than the yearly volume of the Montrachet DRC. This wine had such an incredible energy, that it has impressed me a lot. One week later, visiting domaine Leflaive, I saw Anne Claude Leflaive having a large smile. She kissed me and thanked me for the nice words that I had for this 1996. And being so glad, she opened in the cellar a Montrachet 1993 to thank me.
4. Auxey-Duresses Les Clous, Domaine d’Auvenay, Lalou Bize-Leroy magnum 2006 : drunk in Les Crayères, the famous restaurant of Rheims, the man who invited the table ordered three magnums of this incredible wine. I have rarely drunk something so pure and so dynamic as this fantastic and unusual wine
5. Château d’Yquem 1893 : having drunk approximately 100 millesimes of Yquem, I consider that the 1893 is the most archetypal of all. There are Yquems which are great and atypical like the 1921. But the 1893 is the most in the historical line of Yquem. I opened two bottles from my cellar for one dinner and the two were fantastic as I expected, with mango, apricot and a perfectly controlled sweetness
6. Nuits-Saint-Georges 1899 : the producer is not readable. I opened it to be drunk on 31 December 2014 at midnight. It was so glorious, with a taste of eternity that I am sure that this wine is prephylloxeric, bringing a great emotion
7. Grand Musigny Faiveley 1906 : drunk with friends, this wine has what one expects when he collects and drinks old wines. All is balance, strength, charm with a feeling of perfection. The perfect Burgundy
8. Champagne Billecart-Salmon magnum 1961 : this champagne is exactly what everyone would like to drink as the representation of a perfect and comfortable champagne. It is extremely impressive to have attained such quality
9. Hermitage La Chapelle Paul Jaboulet Aîné rouge 1947 : drunk in a dinner with legendary wines, I have ranked it first. It is in the league of the best ever La Chapelle. It is not at the level of the 1961, my best ever red wine (for one exceptional bottle), but it is very near. A wine which has everything, velvety, silky, with an enormous charm
10. Domaine de Bouchon Sainte-Croix-du-Mont Café Voisin 1900 : Café Voisin was in the 19th century the most famous restaurant for its cellar, exactly as was La Tour d’Argent in the 20th century. I have bought some old bottles of Café Voisin and not knowing what was Domaine de Bouchon, I did not know what to expect from the wine of a very dark bottle. What a surprise when I drank a lovely sweet wine of an incredible complexity. A fantastic surprise. Studying more, I discovered that there was a Sainte Croix du Mont which was Domaine Bouchon. I love such surprises.
11. Romanée Conti Domaine de la Romanée Conti 2000 : for New Year’s Eve, I wanted to have a Romanée Conti and a young one. I use to drink RC either too young when I drink them from barrels or newly put one the market, or rather old (all in all I have drunk 41 vintages of the DRC Romanée Conti). I asked Aubert de Villaine which year to drink and he suggested 2000. He was right. This wine has the perfection of the legend plus a delicious youth. A great moment, enlarged by the fact that we drank at the same moment the Nuits 1899, separated by 101 years
12. Champagne Clos du Mesnil Krug 1979 : Among all the Clos du Mesnil I consider that the first one produced, the 1979, is the greatest of all. And the one which I drank confirmed my analysis. This is the example of the most sophisticated champagne which exists, among “still young” champagnes
13. Château Rayas Châteauneuf-du-Pape 1929 : a complete curiosity for me as i did not imagine that it could be possible to find one. Brought by a friend, it had all the characteristics of a perfect CdP, with no suggestions of Burgundy wine as young Rayas often give
14. Champagne Salon 1964 : apart from the 1943 mentioned above this is one of the greatest Salon. This one was elegant and vibrant
15. Madère Moscatel 1875 : I have had the chance to make a working trip to Madeira with some sommeliers including one World best sommelier. We have drunk more than 80 Madeiras, all different and full of passion. This is the one that I preferred. I have bought one (only one) during this trip to drink one again.
I have drunk many other legendary wines, but I found these 15 particularly emotional, when there is a « story » around.
Le Conseil des Grands Crus Classés 1855, l’éditeur Jacques Glénat et la direction du Plaza Athénée invitent pour la présentation d’un nouveau livre : « Bordeaux, les Grands Crus Classés 1855 » écrit par Jean-Charles Chapuzet et Guy Charneau, qui a réalisé les photographies. On a bien fait les choses, car dans un joli salon rénové, presque tous les crus classés sont représentés par un vin. Comme l’esprit est plus à discuter avec des gens que l’on connaît, je ne peux pas prendre note, ni consacrer du temps à l’analyse. Aussi on ne retient que des bribes, mais quelles bribes !
Le Château d’Yquem 2011 est superbe de fraîcheur. Il promet énormément. Le Château La Tour Blanche 2008 est généreux et bien assis, le Climens dont je n’ai pas mémorisé le millésime est charmeur et délicat sous un message d’une belle puissance.
Du côté des rouges, le Château Lafite-Rothschild 2001 est majestueux d’équilibre et de justesse, avec une profondeur truffée. Le Château Margaux 2009 est d’un charme féminin comme on l’attend, le Château Haut-Brion 2011 est d’une promesse extrême, le Château Ducru-Beaucaillou 2008 me plait énormément par son message subtil, le Château Calon Ségur 2009 est joli comme un cœur, le Château Palmer 2009 est absolument éblouissant. C’est un seigneur.
J’ai bu beaucoup d’autres vins que je ne peux pas commenter car je n’ai pas mémorisé les années. Ce qu’on peut dire, c’est qu’aujourd’hui, les vins de Bordeaux ont définitivement enterré leur période où le bois était agressif. Ils sont bien faits, précis, parfaits.
Les petits fours sont délicieux et gourmands. Bernard Antony est venu lui-même pour trancher les fromages. Son Stilton est à se damner tant il est parfait pour les sauternes présents. Le livre prétexte à ce cocktail aura eu le plus beau des lancements.
Le film de Thomas Bravo-Maza « Quatre saisons à la Romanée Conti » est disponible à « Phares et Balises ».
https://www.phares-balises.fr/
C’est dans ce film que je bois une Romanée Conti 1986 et une 1996 au restaurant Le Grand Véfour, en compagnie de mon ami Tomo, les deux bouteilles venant de nos caves.
L’histoire est racontée dans ce blog :
https://www.academiedesvinsanciens.com/deux-romanee-conti-au-grand-vefour-photos/
Il est toujours agréable d’être le sujet d’un article, surtout lorsque l’on dit du bien de moi.
A la réserve du mot « quille » dont chacun sait que je le considère irrespectueux et qu’en conséquence je n’utilise jamais, merci au journaliste, Thibaut Danancher, d’avoir écrit élégamment cet article décrivant ma passion.
Je regrette que la valorisation de ma cave, surréaliste dans son ampleur, fausse dans l’esprit, occulte le reste du message qui est très positif.
Tous mes vins sont faits pour être bus. c’est leur seule motivation et ma seule philosophie. Les seuls vins que j’ai revendus l’ont été lors de mes dîners, mais ces vins sont bus au moment où ils sont vendus. Ils ne peuvent donc en aucun cas se retrouver par la suite dans la spéculation. Avec quelques autres collectionneurs amoureux je fais partie de ceux qui n’alimentent jamais la spéculation par des reventes sur le marché. Evaluer une cave qui a pour seule vocation d’être bue est donc un exercice qui ne me convient pas.
Merci Thibaut Danancher, merci Le Point, de contribuer ainsi à propager l’idée que les vins anciens méritent d’être bus et partagés dans des dîners gastronomiques.
Une collaboratrice de ma société, qui partage son temps entre Londres et Paris, nous rejoint pour la visite d’un caviste.
Nous nous rendons au siège de Berry Brothers & Rudd, le légendaire caviste londonien, dont la cave est riche de 8,5 millions de bouteilles, ce qui est assez incroyable, mais Steffan qui nous reçoit indique qu’il y a dans ce stock des vins qui appartiennent à des clients qui les ont achetés et laissés dans les caves de Berry Bros.
Berry Bros était depuis 1765, un marchand de cafés et d’épices. Une imposante balance pesait les sacs de café et une coutume inimaginable est apparue : l’aristocratie londonienne venait se peser chez Berry Bros qui gardait des cahiers d’archives de ces pesées. Il y a donc une bibliothèque riche d’enseignements sur l’évolution du poids de ces notables depuis 1765 puisqu’on pouvait suivre le poids des clients à travers les âges, avec leurs explications sur les écarts telles que : « je porte des bottes lourdes » ! Nous visitons les caves aux trésors innombrables et les salles de réunion de toutes tailles et de tous styles. Berry Bros organise des dégustations de toutes formes et de tous publics. Serait-il possible d’organiser des événements en commun ? La question est posée, car il serait assez facile de trouver des intérêts qui nous rassemblent, le mien étant que l’on boive mes vins anciens, mon obsession permanente. Nous verrons si une petite graine peut germer.
Le carton Plocher
La société Plocher commercialise un carton de la taille d’un sous-verre à bière, qui est censé modifier (en bien) le goût du liquide d’un verre posé sur lui.
Ce carton a créé sur le forum « la Passion du Vin » (LPV) des discussions à n’en plus finir, entre les croyants et les incrédules.
Un des membres de ce forum m’a adressé un de ces cartons pour que j’exerce mes talents pour vérifier si oui ou non le vin est influencé par un stationnement de quelques minutes sur le carton Plocher qui influence le liquide sans contact.
A suivre !
Je suis passé sur France Inter de 17h à 18h le 12/05 à l’émission d’Arthur Dreyfus « Encore Heureux ». Le podcast doit être encore disponible.
Je croyais qu’on allait parler de bonheur car j’avais répondu à un questionnaire qui parlait de bonheur. Or en fait on a parlé de mon livre « La France de l’Excellence ».
Et, oh surprise, Sandra Reinflet, sur sa guitare, a interprété une chanson sur mon livre. La voici
C’est une vision de mon livre sur laquelle il était inutile de polémiquer. J’ai juste indiqué que jamais dans ce livre l’idée « si les mal intégrés voulaient bien se donner la peine de se tirer » n’a été ni exprimée ni même évoquée.
La jolie chanteuse a une jolie voix.
J’étais très heureux d’avoir pu défendre les idées de mon livre devant de redoutables mais courtois débatteurs.
Photo prise à Sud Radio le 7 mai 2014