La bouteille que nous n’avons pas bue, Lafon 1867, est restée dans la cave du restaurant Garance, en attente d’une occasion d’être ouverte !
J’en ai déjà ouvert un au 75ème dîner de wine-dinners, dont le récit est
La bouteille que nous n’avons pas bue, Lafon 1867, est restée dans la cave du restaurant Garance, en attente d’une occasion d’être ouverte !
J’en ai déjà ouvert un au 75ème dîner de wine-dinners, dont le récit est
Jamais je n’aurais imaginé que je puisse figurer dans le classement des 200 acteurs qui comptent dans le monde du vin de la RVF !!!
Bon, je suis 191ème, donc, pas de quoi rouler des mécaniques. Mais jamais je n’y aurais pensé.
Je me bats pour qu’on ouvre les vins qui dorment dans les caves, mais ce secteur de consommation du vin, c’est epsilon !
Lors de ma visite à La Tour Blanche, j’ai posé la question suivante : « comment pourrait-on faire pour que les vins soient bus au moment le plus opportun, et ne soient pas bus trop tôt, quand ils ne représentent que moins d’un tiers du potentiel gustatif et émotionnel qu’ils ont ? ».
Ça paraît insoluble, mais ce serait si motivant si on arrivait à trouver les financements qui mettraient les vins à disposition des amateurs quand ils sont prêts à être bus !
Beaucoup de grands vignobles vendent à des prix qu’ils n’auraient jamais osé espérer il y a dix ans. S’ils mettaient une partie du bénéfice qu’ils n’espéraient pas dans le financement à moyen terme de leur vin, on aurait un progrès colossal dans l’image du grand vin auprès du public d’amateurs.
Voeu pieu ?
Pourquoi ne pas se battre pour ça ?
En tout cas, ça fait plaisir d’être cité.
Le rangement de cave reprend avec mes deux compères. Comme ils sont lassés des sandwiches de station service, nous déjeunons avec d’excellents sushis. J’avais acquis il y a près de vingt ans un lot de rieslings de 1959 de niveaux très variables. Il y avait une cinquantaine de bouteilles que j’avais payées à un prix anecdotique. Certaines bouteilles avaient régalé des clients de mon entreprise lors de manifestations festives. Je n’y avais pas touché depuis. C’était une erreur, car nous en ouvrons deux ou trois et aucune n’est consommable, le vin étant madérisé ou viré. Je jette donc mon dévolu sur une bouteille de Champagne Léon Camuzet sans année dont le carton m’indique que je l’ai achetée en 1999. Le vin doit être de 1996 ou 1997, voire des deux. La couleur est de blé clair, très joli. Le nez est inspirant et le goût est une très heureuse surprise. Ce vin de coopérative de Vertus qui était le champagne traditionnel dans ma famille, est un très grand champagne, parmi les non millésimés. Il est joyeux plein et ce qui frappe, c’est le miel. Mes compères ragaillardis ont abattu un travail efficace après cette pause roborative.
Ma belle-fille est présidente de la FIPA une association de familles françaises vivant à Miami qui ont leurs enfants dans des écoles internationales. Il y a270 familles des mêmes âges qu’elle et mon fils. Par un beau soleil, les familles se retrouvent sur les pelouses de Matheson Park au bord d’un étang où l’on peut voir, le soir, quelques crocodiles. Les enfants ont préparé des desserts et je suis appelé à me joindre au jury qui va décerner divers prix aux gâteaux et desserts qui seront partagés ensuite. L’ambiance est sympathique. Chacun semble heureux de vivre dans un environnement où tout pousse à la réussite et au bonheur de vivre.
le jury et les gateaux des candidats. A ma gauche, la présidente.
Je suis invité à une réunion des chefs de « Villages de Chefs« . C’est une association de chefs cuisiniers francophones disséminés sur toute la planète. Le rendez-vous s’appelle « escale de chefs« . Lorsque j’arrive, il y a une liaison par internet entre des chefs présents dans la salle et des chefs au Japon. Ils parlent de saké. Rien n’est vraiment fait pour accueillir les visiteurs, et cette discussion de congratulations réciproques m’est plutôt étrangère. On me tend un verre de saké qui titre 12°, dont l’attaque est assez belle, mais dont le goût s’éteint assez vite. Je grignote des petits fours aux goûts incertains et comme rien n’est fait pour que les conversations se nouent, je quitte prématurément l’endroit pour me rendre au Café Pinson.
Comme le dit l’ardoise, c’est une cuisine bio et de haute vitalité. La soupe chaude est excellente. Le plat de lentilles est goûteux. Le plat au quinoa est goûteux, mais comme la mâche du quinoa est assez ennuyeuse, on gagnerait à diviser la portion par deux. Le jus de fruit est un régal et donne l’impression qu’on rajeunit en le buvant. Le yaourt à la crème est léger à souhait.
C’est l’ambiance qui vaut le détour, car le lieu est jeune, tonique, et le personnel hautement dynamique. Si l’on cherche la catégorie dans laquelle ranger ce délicieux endroit, en fait, c’est simple : on regarde où se situe l’Ami Louis, et on se dit : c’est juste à l’opposé.
en plus, c’est très raisonnable !
C’est le titre du nouveau livre de Nicolas de Rabaudy paru aux éditions du Rocher.
Nicolas dans ses débuts, faisait les chroniques théâtre et spectacles pour Paris Match.
Par une succession de hasards heureux, il s’est occupé de gastronomie pour le Gault & Millau puis de vins pour le Savour Club.
Il a lancé des restaurants et sa voie s’est tracée dans la gastronomie et dans l’œnologie.
Un des grands coups de pouce du destin a été sa rencontre avec le Baron Edmond de Rothschild.
Dans ce livre très personnel de souvenirs, il évoque des personnalités du monde du vin, avec un style enjoué et dynamique, qui incite à la lecture.
A lire absolument.
Lecafé Pinson, 6 rue du Forez 75003Paris, c’est « the place to be ». La décoration très Soho, le Soho de New York, invite à s’y asseoir. La nourriture prend soin de vous, comme le dit élégamment l’article du site « lefooding.com » :
https://www.lefooding.com/tout-nouveau-tout-chaud/cafe-pinson.html
alors, on y court, et après y avoir goûté on en ressort gai.
Gai comme …
Gai comme ???
Je vous aide : gai comme un pinson…
Et léger en plus !
Restaurant Septime 80 Rue de Charonne, 75011 Paris. Dès l’entrée, l’ambiance est sympathique, jeune. Les tables sont en bois brut vieilli et la décoration semble stoppée net. Ce côté « non fini » est plutôt sympa.
Les serveurs sont jeunes, motivés, et expliquent les plats de façon chaleureuse.
L’atout du lieu, c’est la cuisine. Inventive, fondée sur des produits de qualité, elle est intelligente. Et c’est très plaisant, car on sent que ça bouge. Tout est goûteux et par certains côtés, cela m’évoque la cuisine belge, en plein mouvement.
Comme au Danemark, la carte des vins est très sélective, orientée « nature » ou avant-garde. On peut y faire de bonnes pioches, comme un Fleurie servi au verre, dont j’ai oublié le nom.
Dans une ambiance très sympathique et souriante, j’ai vraiment très bien déjeuné.
Le menu : velouté de potimarron, boudin basque, croutons / bouillon de champignons, huître, foie gras / bœuf fumé, ricotta, olive noire / merlu de ligne, racines, épices douces / poitrine de cochon, chicon, betterave, tamarin / pomme, crumble, glace au pain.
Je n’ai pas l’habitude de faire de promotion d’événements, mais ici, c’est pour la bonne cause. Une amie d’enfance, Alix Chapulut, organise un concert au profit de l’association IMAGE (Investigation des Maladies Génétiques de l’Enfant). C’est un outil essentiel pour les progrès de la recherche sur les maladies génétiques, recherches dans lesquelles les équipes françaises, en particulier celle de Necker, sont particulièrement performantes. Le pianiste Yves HENRY donnera le 20 février à 20h, à la mairie du 6ème arrondissement, un récital Chopin. Vous trouverez joint un bulletin d’inscription. C’est joindre l’utile à l’agréable que d’y aller. Les deux fichiers joints ci-dessous donnent toutes les informations.
ConcertBulletindInscription.pdf
ConcertRcitalChopin.pdf
Ma femme va acheter les poissons pour le dîner de ce soir.
Le poissonnier lui donne un vin pour le réveillon.
Elle lui dit : « vous savez, mon mari a deux ou trois vins prévus pour ce soir ».
Il lui répond : « qu’il prenne celui-ci, il m’en dira des nouvelles ».
Alors, toute affaire cessante, c’est celui-ci que nous boirons.