Les bicornes sont remis selon une tradition qui n’existait pas du temps où j’étais à l’Ecole Polytechnique.
Ce sont les élèves de la promotion 2016 qui les remettent aux élèves de la 2017, chaque élève ancien transmettant à un élève plus jeune en fonction d’affinités personnelles.
Curieusement cette remise est sous le patronage de la Khômmiss qui de mon temps était seulement un organisme non officiel qui s’occupait des chahuts et autres festivités.
En 1961, ma promotion, j’étais membre de la Khômmiss et mon rôle était « Pitaine Magnan », celui qui organise les repas et festivités bachiques pour la Khômmiss (ça préfigurait ce que je fais aujourd’hui).
Il y a toujours le discours de l’Antique avant la remise des bicornes et j’ai été chargé de ce discours que je joins ci-dessous, pour que les jeunes qui étudient à Palaiseau aient une idée de ce qui se passait à la Montagne Sainte-Geneviève. On m’a demandé des anecdotes personnelles, ce que j’ai fait.
Lors de la cérémonie, l’élève de 2017 s’agenouille devant l’élève de 2016 qui lui pose son bicorne sur la tête. Ensuite, l’ancien lui tend le code de conduite des polytechniciens que le jeune s’engage à respecter. C’est très curieux que ce soit la Khômmiss qui prêche les bonnes manières alors que nous nous considérions à l’époque comme totalement libres de toute attache avec la hiérarchie ou le fonctionnement de l’école. Nous étions des électrons libres, ce qui nous a punis, comme indiqué dans mon speech.
Les bicornes sont posés au sol
le pavillon Foch est celui où j’ai été logé pendant la première année et l’amphithéâtre Poincaré est celui que j’ai pratiqué pour les cours magistraux.
Le Géné K, la patron de la Khômmiss dirige les opérations
la remise des bicornes et des guides de bonne conduite
mon speech
Remise des bicornes à la promotion 2017 dans la cour de lécole
pour ceux que ça amuserait voici le lien avec un article où j’ai mis quelques photos de ma promotion. ça date donc de plus de 55 ans !