Déjeuner à l’hôtel du Castellet, juste à côté du circuit automobile, dans la brasserie San Felice. Avant le déjeuner nous prenons l’apéritif sur la terrasse du bar, face au golf et à la piscine de l’hôtel. Le sympathique sommelier Romain Ambrosi me confie le livre de cave qui est très épais. Il fait une chaleur caniculaire aussi est-il normal d’aller vers les champagnes. Le Champagne Dom Pérignon 2005 est disponible à la coupe. Il est le choix d’apéritif. Les verres de service sont si petits qu’il me paraît opportun de prendre ce champagne en bouteille entière plutôt qu’au verre. La première impression ne me plait pas. Le champagne à la belle bulle active est un peu rustaud, pataud, manquant à la fois d’énergie et de vibration. Il est bon quand même, mais pas à la hauteur de ce qu’on attend de Dom Pérignon.
Nous commençons le déjeuner par une tartelette façon pizza avec un râpé de truffe de Richerenches absolument délicieuse qui excite bien le champagne. Je prends ensuite une pièce d’agneau du boucher avec une ratatouille de légumes. Tout cela est bien exécuté et gourmand. Lorsque le 2005 est fini, je demande que l’on apporte un Champagne Dom Pérignon 2004 que je connais beaucoup mieux. La différence est plus que sensible. Il y a dans le 2004 un beau fruit, une belle énergie et une belle mâche. On le boit avec gourmandise. Sur une tarte aux abricots de Riboux et sa glace vanille, on se sent bien.
Comme chaque fois nous allons prendre le café sous les gazebos qui sont installés au sein du parcours de golf, pour une petite sieste qu’excuse la canicule qui règne aujourd’hui, en cette fin du mois de juin.
Non, non, ce n’est pas à moi hélas, cette Posche 918 hybride de 887 chevaux ! Elle est sur le parking de l’hôtel