Peu après, je déjeune à Marseille, au restaurant Peron, sur la Corniche, où la vue du château d’If et de la rade de Marseille est un plaisir rare. La carte des vins, incluse dans la carte des mets a une caractéristique qui situe le niveau : les bourgognes y sont nommés sans que figure le nom du domaine ou du négociant. Dans cette carte chiche, une pépite, Château Simone rouge 2001 qui se marie bien à une barbue. Il est intéressant de noter que dès la première gorgée, ce qui frappe, c’est le plaisir enjoué et ensoleillé. Ce vin est joyeux, facile, direct. Puis au fil de sa dégustation, le souvenir des vins du 31 revient, et les limites de la région se dessinent. Mais j’ai gardé le souvenir d’un beau vin de joie, celui que j’avais adoré à l’Académie du Vin de France (bulletin 123).