Déjeuner au Castelletlundi, 18 août 2014

Le lendemain du dîner de vins du 15 août, nous allons avec nos amis au restaurant San Felice de l’hôtel du Castellet. L’endroit est toujours aussi beau, incitant au calme et à la sérénité. L’apéritif se prend avec un Champagne Henriot Cuvée des Enchanteleurs 1988. Le vin est aussi ambré que le Mumm René Lalou 1979 et le Substance de Selosse de la veille. Serions-nous abonnés à cette jolie couleur dorée ? Le vin a un parfum intense. La bulle est active et ce qui frappe, c’est la personnalité affirmée du champagne.

Chacun choisit ses plats. Mon menu comprend de délicieuses grosses crevettes puis une araignée de porc avec du chorizo et des blettes. La cuisine est bien exécutée. Le Corton Bonneau du Martray rouge 1996 est d’une grande subtilité. C’est un vin qui caresse le palais, avec une petite acidité qui émoustille. J’ai toujours eu un penchant pour ce vin affable, courtois et raffiné. La pêche Melba est un péché, je le confesse, mais que c’est bon.

Le lendemain au déjeuner, nous avons confronté les fins de bouteilles du Corton Bonneau du Martray 1996 qui a juste 24 heures après l’ouverture, avec La Turque 2000 qui a été ouverte il y a trente-six heures, comme le Vega Sicilia Unico 2000. Le Corton a perdu de la fraîcheur, prenant une acidité qui dévie le goût. La Turque est encore meilleure que ce que nous avions bu et le Vega Sicilia Unico s’il est encore très bon, montre un peu les effets des 36 heures. C’est donc La Turque qui a les plus belles aptitudes à résister au temps. Bravo pour ce vin racé et solide.

2014-08-16 13.37.29 2014-08-16 13.36.28

2014-08-16 14.08.42 2014-08-16 14.30.57

2014-08-16 14.13.04 2014-08-16 14.32.26 2014-08-16 15.08.12