De retour à Paris, déjeuner au Cercle Interallié avec mes conscrits. Dans la belle salle à manger et face à un jardin qui capte les rayons d’un soleil généreux, nous trinquons sur un champagne Taittinger assez coloré, suivi à table d’un champagne Comtes de Champagne de Taittinger dont le nez est impressionnant de profondeur, de charme et de distinction. Sur un foie gras un peu étouffé par un pain d’épices trop fort, le champagne est particulièrement agréable. La pintade cohabite avec un Aloxe-Corton les Suchots Simon Bize 2004 dont le côté ascétique et métallique limite le plaisir. L’esprit était plus à discuter et commenter les potins de la vie politique dans un cadre d’une rare beauté qu’à disséquer les qualités et les défauts d’un gentil champagne.