Le temps à Copenhague est incertain. La météo locale prévoyant des pluies, nous changeons notre programme du lendemain de Noma pour aller au restaurant Manfred, sur les conseils d’un ami suédois de Jean-Philippe. A notre grand étonnement, ce restaurant est juste en face du restaurant Relae qui avait marqué la première étape gastronomique de notre voyage de 2011. Nous apprendrons peu après que ces deux restaurants ont les mêmes propriétaires.
Ici, c’est la chasse gardée du vin bio, du vin nature, des « terroiristes ». Par une insolente contradiction de la nature, il fait un soleil de plomb. Nous déjeunons sur le trottoir en plein soleil. Dans cette rue passent les innombrables vélos et tricycles, la population est très jeune et le nombre de femmes enceintes et de mères de jeunes enfants est impressionnant. Nous prenons la formule suggérée à la carte où rien n’est décrit.
Assiette de fenouil mariné, assiette de crudités, salade de concombre et de tranches de poisson cru, délicieux tartare et verdure, œuf poché et graines épicées, pommes de terre et lardons, asperges et herbes, mousse au chocolat. On sent l’énorme influence de Noma et de René Redzepi sur tous les restaurants de la ville. Il n’est question que d’herbes, de nature, de légèreté de tous les plats. Alors que l’endroit ne paie pas de mine, tout ce que nous mangeons est goûteux, précis, engageant, et l’on ressort frais, en ayant bien mangé. Je me suis régalé.
Un Champagne Larmandier-Bernier 2005 est hélas bouchonné aussi commandons-nous un Champagne L’Apôtre Blanc de Blancs extra brut David Léclapart sans année très agréable, fluide, pur et bon compagnon de gastronomie. C’est de la belle ouvrage.
ici, c’est le paradis des vins « hors piste », comme le montrent ces étiquettes de vins que l’on peut acheter.
ceux que nous avons bus
même ici, on voit l’école danoise qui fait multiplier les plats, même dans une petite maison. Ici, c’est gourmand !