Invité par un ami avec d’autres complices autour d’une table dressée à la bibliothèque du Yacht Club de France, un Château Filhot 1987. Quand on est en début de repas, les arômes d’épices, de fruits exotiques, de fruits confits se reçoivent plus. Malgré sa jeunesse, ce gamin est bien mûr, et a des petits aspects de Suduiraut, presque de Lafaurie. Un bien agréable Sauternes. On ouvre ensuite deux bouteilles de château Beychevelle 1989, et chose rare, les deux sont quasi identiques. Bel accomplissement, et, cela rassure, 1989 est une année parfaite maintenant. Ce Beychevelle se révèle bien équilibré, bien accompli. Il se pose en bouche, et on imagine mal qu’il puisse devenir meilleur : il est bien. Un Rhum de 1980 de très belle tenue a permis que les conversations animées se teintent d’épices, de santal et de cannelle.