Les petits enfants sont venus passer le week-end à la maison. Leurs parents viennent les rechercher. Le Champagne Mumm Cuvée René Lalou 1982 se présente dans une bouteille que je trouve l’une des plus belles de tous les champagnes, même si l’étiquette a un peu vieilli dans son design.
Le vin est de belle clarté, la bulle est vive. Le vin apporte un rayon de bonheur dès le premier contact. Il est très équilibré avec une belle acidité citronnée et un tranchant que j’apprécie. Il est vif, fringant, de belle présence. Sur des petits fours chauds, c’est un régal.
Il poursuit sa carrière sur un veau basse température très doux qui convient bien au champagne. Comme il s’assèche assez vite, je vais chercher un Champagne Laurent Perrier Grand Siècle des années 70, le même que celui que j’avais ouvert pour le dernier dîner avec mon fils avant son retour aux USA.
Contrairement au précédent qui n’avait plus de bulle, celui-ci en montre lorsque le bouchon sort. Le champagne pétille avec une vivacité rare. La couleur est beaucoup plus claire que celle du précédent. Et le saut qualitatif est extrême, même si le précédent était agréable. Nous sommes en présence d’un très grand champagne au fruit épanoui, à la complexité beaucoup plus grande que celle du René Lalou. Mon gendre l’adore comme moi, alors que la fille préfère le Mumm. Il y a une ampleur et une jouissance plus grande dans le Laurent Perrier. Sur un camembert à parfaite maturité, le Laurent-Perrier est extrêmement vif, champagne de bonheur.
Ces deux champagnes sont de très haute qualité, le Mumm très vif et de belle acidité et le Laurent Perrier plus complexe, plus fruité et plus joyeux. Ce fut un beau dimanche de vote.