La base de données de 11.315 vins que j’ai bus depuis l’an 2000 permet de faire des analyses. Par région, ils se répartissent ainsi :
Il est intéressant de comparer ce qui s’est passé entre la période 2002 + 2003 + 2004 et la période 2011 + 2012 + 2013, avec 9 ans de distance entre les deux.
En valeur absolue :
Le nombre de vins bus sur trois ans a presque doublé, mais c’est essentiellement parce que je suis invité de plus en plus à des dégustations ayant un objectif professionnel, soit aux domaines, soit dans des manifestations où la presse est invitée. La moitié de la progression est pour les champagnes.
En % de ma consommation de vins :
C’est assez spectaculaire et on peut l’interpréter ainsi :
1 – le bordeaux pèse de moins en moins parce que je découvre d’autres vins. Le prix peut aussi jouer un rôle, mais pas seulement, car les bourgognes ont aussi augmenté les prix et se maintiennent bien dans l’ensemble. Pourrait-on dire que les bordelais, attiré par les sirènes chinoises, ont oublié qu’ils avaient des amateurs français ?
2 – la progression des champagnes est spectaculaire et a très certainement deux causes principales :
– je comprends beaucoup mieux les champagnes qu’avant et je suis tombé amoureux des champagnes anciens
– l’effet de l’âge, puisque je supporte mieux les champagnes que les autres vins.
Mais bien sûr mon attirance est d’abord liée au goût !
3 – il y a certainement un effet de curiosité pour des vins que je cherche a apprendre. Ainsi les bordeaux, que j’ai découverts en premier au cours de ma vie, sont moins un sujet de curiosité, alors que la Bourgogne et le Rhône ont poussé mon envie d’apprendre. On a le même phénomène pour les vins du Jura : je les ai fortement recherchés il y a dix ans. Il y aujourd’hui moins de surprises.
Alors, que dire de cette étude flash : Vive le champagne et vive la Bourgogne !