Dans un gentil restaurant italien suggéré par un aimable caviste de talent, je fais ouvrir un Sassicaia 1998. Il titre 13° seulement. Seulement, car il a une telle attaque juteuse et puissante qu’on nage dans la générosité. Le drame de ces ouvertures de restaurant, c’est que le vin ne s’exprime réellement qu’à la dernière gorgée, quand il a pris sa dose d’oxygène. Et là, quel vin attachant, magnifique et bien en chair. Il faudra que tous les restaurants mettent leur cave à vins en ligne sur le web, pour qu’on commande l’ouverture de son vin le matin à 9 heures pour le déjeuner, ou à 17 heures pour le dîner. Il y a là un service à créer pour atteindre la perfection gustative de ces vins de qualité.