La Mairie de Paris a décidé, quelques mois avant les élections présidentielles que boire du Pétrus ou de la Romanée Conti n’était pas très républicain.
Ce n’est pas l’image républicaine et socialiste qu’elle veut donner au monde.
En vendant les bouteilles achetées pendant l’ère Tibéri à des prix qui sont vingt fois les prix d’achat, le maire actuel a montré l’excellence de la gestion précédente, puisque aucun placement ne peut approcher de près ou de loin ces rendements.
Mais le plus triste pour moi, c’est que cet ostracisme à l’égard des plus symboliques de nos grands vins, produits en France par des mains françaises, est strictement le même que celui qui condamne les billets de 500 €.
En France, un billet de 500 € est un animal suspect, très sûrement associé au commerce de la drogue ou de la chair peu fraîche des trottoirs.
Pétrus et Romanée Conti sont comme les billets de 500 €. La morale actuelle bien pensante doit les exclure.
Est-ce vraiment une conquête citoyenne ? Du fauxcuïsme oui.