Le Conseil des Grands Crus Classés 1855, l’éditeur Jacques Glénat et la direction du Plaza Athénée invitent pour la présentation d’un nouveau livre : « Bordeaux, les Grands Crus Classés 1855 » écrit par Jean-Charles Chapuzet et Guy Charneau, qui a réalisé les photographies. On a bien fait les choses, car dans un joli salon rénové, presque tous les crus classés sont représentés par un vin. Comme l’esprit est plus à discuter avec des gens que l’on connaît, je ne peux pas prendre note, ni consacrer du temps à l’analyse. Aussi on ne retient que des bribes, mais quelles bribes !
Le Château d’Yquem 2011 est superbe de fraîcheur. Il promet énormément. Le Château La Tour Blanche 2008 est généreux et bien assis, le Climens dont je n’ai pas mémorisé le millésime est charmeur et délicat sous un message d’une belle puissance.
Du côté des rouges, le Château Lafite-Rothschild 2001 est majestueux d’équilibre et de justesse, avec une profondeur truffée. Le Château Margaux 2009 est d’un charme féminin comme on l’attend, le Château Haut-Brion 2011 est d’une promesse extrême, le Château Ducru-Beaucaillou 2008 me plait énormément par son message subtil, le Château Calon Ségur 2009 est joli comme un cœur, le Château Palmer 2009 est absolument éblouissant. C’est un seigneur.
J’ai bu beaucoup d’autres vins que je ne peux pas commenter car je n’ai pas mémorisé les années. Ce qu’on peut dire, c’est qu’aujourd’hui, les vins de Bordeaux ont définitivement enterré leur période où le bois était agressif. Ils sont bien faits, précis, parfaits.
Les petits fours sont délicieux et gourmands. Bernard Antony est venu lui-même pour trancher les fromages. Son Stilton est à se damner tant il est parfait pour les sauternes présents. Le livre prétexte à ce cocktail aura eu le plus beau des lancements.