Il y a une grande similitude entre ce qui arrive au guide Michelin et ce qui arrive à Nicolas Sarkozy.
Attention : mon blog n’a rien de politique. C’est donc un billet d’humeur.
Quand un président se présente comme étant le seul qui pense, le seul qui agit, le seul qui comprend les choses, disant pis que pendre de ses adjoints, ça passe lorsqu’il y a des résultats.
Lorsqu’une élection est une sanction, le modèle de l’omni-président tombe de lui-même.
Je n’ai jamais remis en cause le Michelin, car c’est une œuvre humaine qui n’a pas besoin de créer le buzz. Le Michelin est une institution, qui doit être crédible sur la durée.
Aujourd’hui les langues se délient, les approximations incompréhensibles du Michelin ne sont plus acceptées.
L’institution se lézarde, et si elle n’y prend pas garde, elle va mourir.
Voilà deux challenges intéressants :
– un guide qui a tout pour être l’institution incontournable sur la planète et qui s’auto-détruit
– un président qui avait tout pour réussir et qui est en train de détruire son image, lui tout seul.
L’un des deux est capable d’un sursaut.
Lequel ?
Les paris sont ouverts.