Le lendemain, studieusement, nous revenons à nos pupitres pour signer les livres dont une foule importante attend les dédicaces. Les auteurs connus sont les plus recherchés.
Mon livre est placé sous cette impressionnante cheminée :
La salle à manger dans laquelle des auteurs sont installées comportent des sculptures où l’on pourrait reconnaître sans doute des personnages de l’époque et du lieu.
une construction rappelle les ouvrages de compagnonnage
Par la fenêtre, je peux voir les vignes et les vendangeurs :
Le déjeuner se tient au restaurant Chez Guy à Gevrey-Chambertin où je m’étais déjà rendu lors de mon voyage en Bourgogne du mois de février. L’accueil est chaleureux, plus concerné que celui du château de Gilly. J’ai préféré ce déjeuner à celui de la veille.
Le menu : mises en bouche / marbré de lapin au foie de canard, mesclun à l’huile de noix / noix de joues de bœuf cuites 12 heures à basse température au pinot noir, carottes confites à la cardamome / pot de crème chocolat, chocolat chaud à boire et sorbet chocolat / mignardises.
Le marbré est idéal pour mettre en valeur un Bourgogne Hautes Côtes de Nuits Naudin Ferrand blanc 2006, assez simple mais avenant. La joue de bœuf est boucanée mais tendre et le Fixin Pierre Gelin 2003 est, après les vins de la maison Bouchard, le vin que je préfère de ceux bus pendant notre séjour. Car ce qui frappe instantanément, c’est son authenticité. Naturel, simple, direct, il me convainc par sa franchise.
Nous retournons à nos tables. Est-ce dû à ma bonne humeur, est-ce le temps merveilleux qui rend les vendanges joyeuses, les demandes de signature de mon livre se multiplient, sans pour autant que je risque la crampe des écrivains.
Au fil de ces rencontres des relations se sont créées. Des promesses de se revoir s’échangent. La première édition de « Livres en Vignes » fut un grand succès.