Il est indéniable que de plus en plus pour moi, le vin de l’été, c’est le champagne. Et de plus en plus aussi, en magnum, car une bouteille se vide extrêmement vite.
J’ai eu la curiosité de regarder si mon amour croissant pour le champagne est une tendance de fond.
J’ai analysé mes statistiques et j’ai comparé deux périodes : de 2002 à 2006 et de 2007 à 2011 (fin juin).
Le compte est fait de bouteilles que j’ai bues, sans tenir compte de la quantité bue d’une bouteille, ni de leurs formats. C’est donc le nombre de flacons auxquels j’ai eu accès, dont j’ai bu une quantité variable.
Voilà ce que ça donne en % de vins bus :
2002 – 2006 : 49% de rouges, 24% de blancs, 14% de champagnes et 13% de liquoreux.
2007 – 20011 : 48% de rouges, 18% de blancs, 23% de champagnes et 11% de liquoreux.
La progression des champagnes est donc très importante, le pourcentage augmentant de 9 points au détriment des blancs -6 points, des liquoreux -2 points et des rouges -1point.
Deux explications possibles :
– l’âge, car la digestibilité des champagnes est supérieure à celle des blancs
– le phénomène prix, car en recherche d’excellence, les meilleurs champagnes, sauf exception, sont moins chers que les meilleurs blancs : rares sont les champagnes plus chers que les Corton Charlemagne de Coche Dury ou les Montrachet DRC (cet argument vaut moins pour les liquoreux).
Mais je crois que la raison majeure est la progression de mon amour des champagnes anciens. Ainsi, sur les 14% de champagnes (par rapport au total), il y en avait 3% d’avant 1984 et 11% d’après 1983.
Alors que sur les 23% de la période récente, il y a 8% d’avant 1989 et 15% d’après 1988.
Sur les 9 points de progrès des champagnes, 5 sont dus à des champagnes anciens.
Donc âge, prix des vins et surtout meilleure connaissance des champagnes anciens a fait progresser mon amour pour les champagnes.