Tour du Monde – Panama – village de la tribu des Emberas Puru mardi, 14 novembre 2017

l’accès est par la rivière à 30 minutes en pirogue à moteur

notre guide Laurent prend la pose du conquistador

parfois, il faut passer sous des troncs couchés

l’accueil en musique par de jeunes garçons

l’accueil par de jolies femmes

photos dans le village

j’ai discuté avec ce jeune couple intéressant, au regard vif

 

Tour du Monde – Panama – diables rouges et dîner lundi, 13 novembre 2017

dans le hall de l’hôtel Trump, ce n’est pas Berthe aux grands pieds, mais une probable allusion à la fin de l’esclavage (?)

les diables rouges, ces fameux bus qui sont les frères des bus scolaires américains, en plus fous

à l’intérieur, du rose bonbon d’un chou !

dîner dans un des salons de l’American Trade Center

deux couples de danseurs nous acccueillent

les toilettes sont décorées avec du marbre

repas roboratif

Tour du Monde – Panama – la vieille ville lundi, 13 novembre 2017

d’un point de la ville, si l’on regarde à gauche on a la ville moderne ultra densifiée et à droite la vieille ville classée au Patrimoine de l’Unesco

un original marchand de bimbeloteries

contraste entre le flamboyant et le paysage dans le fond

parcours dans la vieille ville

une église de 1675 richement décorée

de vieilles façades très anciennes

l’humour au café Lessep’s !

la porte de l’Ambassade de France et la place où trône un coq sur une obélisque

sur la même place l’institut de la culture

une ville qui ne cesse de construire

un oiseau au dessus de ma tête

le palais bolivar et un Christ qui a le geste du torero qui montre les deux oreilles qu’il vient d’obtenir

déjeuner au restaurant Santa Rita, avec bien sûr une bière Balboa (découvreur du Panama en 1513)

Voyage autour du monde – 2ème jour – Panama lundi, 13 novembre 2017

Lundi 13 novembre

Le petit déjeuner est servi au 14ème étage, sur une terrasse à ciel ouvert entre les deux gigantesques ailes de l’immeuble.

Nous nous rendons aux écluses Miraflores du canal de Panama qui sont les dernières avant le Pacifique (ou les premières dans l’autre sens). Nous aurons la chance de voir passer par les écluses des deux canaux deux gigantesques bateaux. Le canal initial de 1913 permet le passage de bateaux avec 6.800 containers du format international. Le deuxième canal construit en 2006 par le Panama qui s’était affranchi de la tutelle des Etats Unis le 31 décembre 1999 permet le passage de bateaux avec 14.200 containers. Sur le plus ancien nous verrons un bateau de croisière de la « Norwegian Sun » de Nassau, avec une grande partie des croisiéristes regardant la lente opération de franchissement d’écluse, et sur le nouveau canal un énorme bateau, le  »Glovis Crown » qui transporte des gaz liquéfiés. Ces franchissements d’écluses sont très lents, mais les masses en cause sont gigantesques.

Nous nous rendons ensuite dans la vieille ville qui est d’une influence espagnole très forte. Comme elle est classée au patrimoine mondial de l’Unesco, les maisons sont entretenues voire reconstruites du fait de la richesse nouvelle que connait le Panama depuis que les ressources du canal ne sont plus versées aux Etats Unis qui ont été concessionnaires exclusifs de 1913 à fin 1999. Les maisons sont belles, colorées. Une église datant de 1675 est lourdement décorée d’or. L’Ambassade de France est sur la Plaza Francia sur un site magnifique, avec sur une place une reproduction de l’obélisque de la Concorde, surmontée d’un coq gaulois. Sous la pluie nous rejoignons le restaurant Santa Rita
où nous est servi le déjeuner. J’ai pris une salade maison avec laitue, tomate , oignons œufs et pommes fort agréable et un saumon grillé à la plancha avec des légumes sautés puis une tarte au citron. J’ai bu une bière Balboa, du nom de l’espagnol qui découvrit Panama en 1513. Elle est fort bonne, avec un fort caractère.

Après le repas, en programme optionnel, j’ai visité le musée de la biodiversité conçu par l’architecte Frank Gehry dont la femme est panaméenne. Le toit est fait de panneaux inclinés de très nombreuses couleurs qui figurent les diversités raciales du pays. Un parcours destiné à enseigner l’histoire de la biodiversité au Panama est assez intéressant mais scolaire. Sous la pluie l’eau coule partout dans l’immeuble ce qui fait tout drôle. Apparemment la construction n’est pas totalement finie.

La visite s’est faite pour notre groupe seulement, car le musée était normalement fermé aujourd’hui. Bravo au voyagiste d’avoir permis cette visite.

Nous revenons à l’hôtel et on nous a promis une surprise au moment du dîner. Pour retourner à ma chambre je dois prendre l’ascenseur qui est un véritable cauchemar. Il semblerait qu’une pièce détériorée doit venir d’Europe puisque le fournisseur des ascenseurs est allemand et cette pièce mettra plusieurs jours pour venir. Alors le temps pour monter ou descendre atteint facilement les dix minutes. Après une douche en chambre je rejoins le rez-de-chaussée où nous découvrons des « diables rouges ». Ce sont des bus qui ressemblent aux bus scolaires américains, de vieux Mack avec les pots d’échappement chromés qui à l’arrière remontent vers le ciel, déchargeant des nuages de pollution. Nous allons nous rendre dans un des salons de l’American Trade Center avec ces vétustes autobus. C’est encore une fois une attention délicate du voyagiste. Des bus sont déjà partis, un autre nous suit et tout-à-coup notre bus est arrêté par la police. Ces bus ont normalement des trajets immuables et le chemin que nous prenons n’est pas un chemin habituel ce qui justifie le zèle d’un policier. Les accompagnateurs de notre groupe palabrent avec le policier zélé. Il faut attendre les papiers justificatifs des autorisations de circuler qui étaient restés à l’hôtel. Il faut bien vingt minutes pour que l’ardeur et le zèle du policier soient récompensés. Nous arrivons avec retard dans la magnifique salle de l’American Trade Center. Un mini orchestre va jouer une musique sympathique et deux couples de danseurs costumés vont danser autour des tables des salsas et autres danses tropicales. Leur danse fait très danse de concours, avec les sourires figés de circonstance et les déhanchements excessifs. Rejoignant une table déjà occupée depuis longtemps par des membres du groupe ayant échappé aux contrôles, on me donne un verre de mojito de grand plaisir. Le menu du dîner est Panzanella de tomates, mini cresson, cœur de palmier, avocat et croutons d’anis / langoustines sur risotto de légumes et sauce romesco / thon grillé, endive braisée et sauce Tonnato / filet de bœuf aux tomates séchées, purée de pommes de terre et fromage bleu / chocolat intense, fraisier et tartelette au citron.

C’est copieux, comme si notre voyagiste avait pour mission de nous engraisser. Le thon et le bœuf sont bons, je prends des bières Balboa après avoir fini trois mojitos puisque le serveur a interprété un refus de doubler ou tripler la mise pour des acceptations. J’aurais pu évidemment refuser mais la chair est faible. Nous avons bavardé entre voyageurs plutôt fatigués par le décalage horaire et nous sommes rentrés à l’hôtel avec des bus  »normaux ».

Pour aider les clients de l’hôtel déroutés par les ascenseurs, l’hôtel a prévu des accompagnateurs, des liftiers. Notre cabine se remplit, chacun doit saisir sur un écran son étage et tout-à-coup tout s’efface. Le brave liftier essaie toutes les touches possibles mais notre ascenseur est bloqué, ne voulant ni s’ouvrir ni monter. Cela dure près de dix minutes. L’ascenseur redémarre. Ouf, j’arrive enfin dans ma chambre. Demain sera un autre jour.

Le découvreur de Panama : Balboa

accident sur la route

des bateaux dans le paysage !

le train qui rallie les deux océans

les écluses

déjà un nouveau bateau s’engage dans l’écluse

Voyage autour du monde – jour 1 – départ et Panama dimanche, 12 novembre 2017

Dimanche 12 novembre 2017

L’histoire commence il y a huit mois. Je recevais systématiquement les publicités d’un voyagiste parce que j’avais fait avec ma femme il y a environ vingt ans la croisière gastronomique du paquebot France.

La publicité pour un tour du monde en avion me donnait des envies. J’en parle à ma femme et à des amis, et nous sommes quatre, prêts à nous inscrire. Mais en fait, les hésitations se sont multipliées et je me suis retrouvé seul à vouloir confirmer une inscription. Avec l’accord de ma femme j’ai donc décidé de faire le tour du monde proposé sur trois semaines.

Je commande un taxi pour 6h30 un dimanche matin, à une heure où les rues sont vides. Le taxi arrive avec huit minutes de retard, ce qui a le don de m’énerver et le chauffeur, avec une naïveté touchante, me dit qu’il m’avait déjà conduit il y a quelques années à Roissy et qu’il était déjà arrivé en retard.

Au terminal 3 de l’aéroport de Roissy la présence du voyagiste est forte et l’on offre des viennoiseries aux arrivants ce qui est très agréable et gentil. Nous sommes environ 160 à voyager dans un avion portugais, au personnel portugais, qui va nous suivre pendant les trois semaines. Nous embarquons pour un vol direct vers Panama
distant de 8.700 kilomètres. Le vol sera de plus de onze heures et le décalage horaire est de six heures.

Comme il est fréquent, il y a beaucoup trop d’annonces tant l’animateur de notre groupe veut nous séduire et nous persuader du caractère unique de ce voyage.

A l’apéritif, on nous sert un petit coffret Kaviari qui contient une « ligne » de caviar qui constitue une aimable mise en appétit. Je goûte cet agréable caviar bien équilibré avec un Champagne Ruinart Brut sans année qui convient à cet exercice. Voilà une belle façon de nous recevoir.

Le déjeuner est très acceptable pour un repas en avion. Je bavarde avec mes voisins qui sont d’Albertville et d’Annecy et connaissent le restaurant Les Morainières à Jongieux. Nous sommes donc en terrain de connaissance. La discussion se poursuit et il s ‘avère que Didier a été dans le même métier que moi, celui de l’acier. Beaucoup de noms et de souvenirs surgissent au détour de nos échanges.

Le voyage étant fort long je regarde le film  »La La Land » qui est joliment romantique. Que du bonheur.

Le voyagiste s’est attaché les services d’un historien qui nous racontera des anecdotes tout au long du voyage. Il prend la parole pour parler du canal de Panama mais surtout pour mettre en valeur, avec une insistance particulière , les turpides de Ferdinand de Lesseps qui a ruiné des milliers de souscripteurs et n’a jamais pu achever le canal après moult faillites. Il a même égratigné Gustave Eiffel qui aurait financé la tour Eiffel avec de l’argent détourné des fonds versés par des souscripteurs au canal de Panama. Cet exposé fut beaucoup trop long, avec des redites sans cesse mais j’ai noté une citation qui m’a frappé sur le rôle de la presse : « la presse lèche, lâche et lynche ». Chacun peut trouver des situations où ce fut le cas, Tapie par exemple et bien d’autres.

Nous arrivons à Panama et à la douane on procède comme aux Etats Unis, avec photographie et prise des empreintes des dix doigts.

Nos bagages sont pris en charge par le voyagiste et nous les trouverons plus tard dans nos chambres. Nous partons pour un tour en ville en bus. Notre guide est José qui parle un bon français. Il nous explique une chose absolument astucieuse. Ferdinand de Lesseps ayant creusé avec succès le canal de Suez n’avait trouvé que du sable à enlever. A Panama, sur la chaîne des Cordillères, c’est de la roche qu’il n’a jamais réussi à percer avec les budgets dont il disposait. Quand les Etats Unis sont intervenus après les faillites françaises, au lieu de creuser ils ont créé le plus grand lac artificiel du monde, à une hauteur de 26 mètres au-dessus des niveaux des deux océans. Les écluses servent donc à monter les bateaux sur ce lac en hauteur et à les redescendre ensuite. Il n’y avait donc quasiment rien à creuser mais juste à consolider les rives du lac. C’est assez génial.

Le bus nous montre quelques aspects de la ville où les buildings montent jusqu’au ciel avec une densité aussi forte qu’à Miami. Le bus s’arrête devant un site d’attrape-touristes pour du shopping sans intérêt. Nous passons devant le musée de la biodiversité que nous visiterons demain, fait par Frank Gehry, l’architecte de nombreux monuments dont celui de la fondation Vuitton et du musée Guggenheim de Bilbao. Le bâtiment est assez surprenant avec un patchwork de couleurs.

Nous arrivons à l’hôtel Trump Ocean Sun Casino de Panama situé sur la côte Pacifique. L’immeuble est gigantesque. Ma chambre est spacieuse et fonctionnelle. Je suis au 33ème étage et comme je suis sujet au vertige, je m’approche avec prudence de la balustrade de la terrasse de ma chambre.

Après une douche réparatrice car cela fait 21 heures que je suis levé, je me rends au 13ème étage. Le dîner se tient devant les nombreuses piscines de cet étage. Le buffet est de qualité moyenne, les saveurs étant passe-partout. On nous offre à tous des chapeaux panamas, ce qui est une attention charmante. Il est temps d’aller dormir.

notre vol annoncé à Roissy

notre avion, qui nous a transportés pendant trois semaines

l’instant Caviar avec Kaviari et un Ruinart

le repas et la mignonne petite salière (que ma voisine de cabine a collectionnée !)

 

l’arrivée à Panama

le pont des deux amériques, le seul qui relie les deux continents

le musée de la biodiversité que nous visiterons demain

la halte shopping assez inutile

vue sur la ville côté buildings

l’immeuble en vert et en verre est emblématique de Panama

mais il y a aussi de la pauvreté

l’hôtel Trump et son casino

vues de ma chambre (c’est assez gigantesque)

ma chambre

ne dites pas que j’ai craché du Trump, ce n’est que pour l’hygiène buccale !