Académie des vins anciens – vins du groupe 1 samedi, 28 mars 2015

AVA VINS GROUPE 1

Champagne Le Brun de Neuville Brut sans année

Champagne Charles Heisieck mis en cave en 1997

DSC00131 DSC00132

Champagne Ruinart 1992

DSC00106

Chablis Thomas Bassot 1929

DSC00193 DSC00194 DSC00192

Puligny-Montrachet Clos de la Garenne Vincent Vial 1962

DSC00133 DSC00134

Château Laville Haut-Brion 1943

DSC00119 DSC00120

Clos de la Coulée de Serrant Savennières Mme Joly 1987

DSC00101 DSC00102

Château La Gaffelière Naudes 1962

DSC00123

Château Gruaud Larose 1943

DSC00113

Château Carbonnieux rouge 1961

DSC00121 DSC00121 - Copie

Château Pavie #1929

DSC00147

Château Latour 1924

DSC00195 DSC00196 DSC00198

Château Lafite Rothschild 1958

DSC01018 DSC01022

Moulin à Vent Louis Chevallier 1926

DSC00141 DSC00142

Gevrey Chambertin P Misserey 1923

DSC00152 DSC00153

Chambolle Musigny Pasquier-Desvignes 1934

DSC00187 DSC00188 DSC00190

Corton Bressandes Grand cru Jaboulet-Vercherre 1971

DSC00116

Latricières-Chambertin Jaboulet-Vercherre 1971

DSC00111 DSC00112

Pommard Louis Affre 1961

DSC01042 DSC01043 DSC01044

Savigny les Beaune Fromageot Langlais # 1915

DSC00155 DSC00154 DSC00157

Vouvray sec pétillant cave coopérative de Vouvray 1964

DSC00117 DSC00118

Silvaner Eiswein Franken wein Ernst Popp à Iphofen 1992

DSC01047 DSC01045 DSC01048

Monbazillac Supérieur A. Moueix #1940

DSC00104 DSC00097 - Copie DSC00098 - Copie

Château Myrat 1937

DSC00158 DSC00159 DSC00160

les vins presque complets du groupe 1

DSC00202 DSC00203

DSC00204 DSC00205 DSC00206

Déjeuner Tradition au restaurant Taillevent vendredi, 27 mars 2015

La famille Gardinier a repris il y a quelques années le restaurant Taillevent en rachetant les parts de la famille Vrinat et a joué la carte de la continuité historique. L’âme du Taillevent est encore fortement imprégnée de l’apport considérable de la famille Vrinat dont Jean-Claude qui a construit la perfection du service. Des piliers du restaurant portent cette continuité, Jean-Marie Ancher et Alain Solivérès. Pour marquer encore plus cette volonté stratégique, Thierry et Laurent Gardinier invitent chaque année des fidèles historiques du Taillevent et logiquement Valérie Vrinat et son mari sont invités.

Le déjeuner va s’appuyer sur des recettes elles aussi historiques : épeautre du pays de Sault en risotto à la truffe noire / homard bleu, truffe noire et céleri / fraîcheur d’agrumes, parfait glacé au citron vert.

L’interprétation de ces plats emblématiques est magistrale et nous sommes particulièrement gâtés car la truffe abonde et elle est goûteuse.

L’apéritif se prend dans le salon raffiné du premier étage avec un Champagne Cuvée William Deutz magnum 2000. Il a une belle acidité, il est un peu dosé pour mon goût. Son pinot noir est dynamique. C’est un champagne de forte personnalité qui forme avec les gougères superbes et aériennes une combinaison gourmande et apéritive.

Le Mercurey En Pierrelet Château de Chamirey magnum 2011 m’impressionne par sa maturité. Il a beaucoup d’ampleur, il est vif et plein en bouche. Je ne m’attendais pas à le trouver si grand, avec des évocations de fruits jaunes d’été. Ce qui est étonnant, c’est que l’épeautre, par son épaisseur, freine le vin et le bride. Lorsque le plat est parti, le Mercurey reprend sa vivacité et un final noble. Ce Mercurey est une belle surprise, qui s’exprime beaucoup mieux sur le homard.

Le Château Phélan-Ségur Saint-Estèphe magnum 2001 a un nez superbe. L’attaque est belle mais le final est assez court. Avec l’abondante truffe mais plus encore avec la sauce du diabolique homard, le Phélan-Ségur prend de la longueur. Il faut peut-être le laisser encore vieillir.

Le Château Les Justices Sauternes 2007 dont l’étiquette porte « Collection Taillevent » a un nez qui annonce un vin opulent et gras. Le vin est joli, gras, joyeux, de belle ampleur. Il y a beaucoup de fruits dont la mangue et le fruit de la passion. Il est profond tout en gardant la légèreté primesautière du millésime. L’accord avec le dessert est parfait.

Le cognac servi en fin de repas, dont je n’ai pas regardé le nom, n’a pas la vivacité à laquelle Jean-Marie Ancher nous a généreusement habitués.

Ce déjeuner permet de faire connaissance avec d’autres fidèles du restaurant. L’atmosphère est amicale, le personnel est tout sourire et très professionnel. La cuisine d’Alain Solivérès est talentueuse. Le plat gagnant est pour moi le homard et le vin gagnant est le Mercurey. Merci à la famille Gardinier d’avoir aussi intelligemment assuré l’avenir d’un des restaurants les plus chaleureux de la grande cuisine française.

DSC00993 DSC00994 DSC00995 DSC00996

DSC00998

DSC00989 DSC00990 DSC00992

MENU TAILLEVENT 150326 001

MENU TAILLEVENT 150326 C 001

24ème séance de l’Académie des Vins Anciens au restaurant Macéo vendredi, 27 mars 2015

La 24ème séance de l’Académie des Vins Anciens se tient au restaurant Macéo. Nous sommes trente inscrits et il y a 52 vins. J’aurais pu envisager de faire trois groupes de dix convives qui boiraient 17 à 18 vins pendant le repas. J’ai préféré que nous fassions deux groupes avec 25 à 26 vins pour chacun car cela permettra de ne pas s’attarder sur la possible contreperformance de tel ou tel vin. Il y a en effet une nouvelle règle qui est qu’un académicien peut apporter une bouteille ancienne de bas niveau, pour autant qu’il ait fourni une autre bouteille de beau niveau. Les risques sont donc plus grands d’avoir des vins diminués ou difficilement buvables, mais ils sont en supplément. C’est ce qui justifie que nous ayons des programmes plus larges.

Je commence vers 16 heures la cérémonie d’ouverture des vins étant encore marqué par le déjeuner au Taillevent, qui me pousserait plus à la sieste qu’à cette opération chirurgicale qui demande une grande attention. Car il y a des bouchons récalcitrants et difficiles ! Le premier vin que je débouche est un Chablis 1929 et en extrayant le bouchon je ressens un grand moment de plaisir. Ouvrir des vins anciens est pour moi une joie, celle du médecin accoucheur qui participe à donner la vie. J’avais proposé que des amis me rejoignent et le premier qui arrive est savoyard. Il a apporté, pour donner du cœur à l’ouvrage aux ouvriers ouvreurs un Royal Sayssel vin pétillant de Savoie méthode champenoise 1974. Le nez est superbe et l’attaque est très gourmande, pétillante et ensoleillée. Le final n’est pas long mais le vin est plaisant à boire. J’adore cette curiosité. Qui profite de son âge. D’autres amis arrivent et complètent leurs apports déjà réalisés par des champagnes d’apéritif.

Nous goûterons le Champagne Le Brun de Neuville Brut sans année dont un académicien fidèle est le propriétaire. Le vin est sympathique, toujours agréable à boire sur les gougères.

Nous passons à table. Le menu est : « soleil levant » palette de légumes d’hiver crus et cuits / tartare de daurade aux citrons et oranges maltées / « ronde de saison » cabillaud nacré, panais glacés au suc de macvin / agneau d’auvergne confit aux dattes et rutabagas / « rayon d’or » terrine d’agrumes, sorbet citron vert / quenelle de chocolat Guanaja. La réalisation de ce menu a été remarquable.

Les vins affectés au groupe 1 sont : *Champagne Charles Heisieck mis en cave en 1997 – Champagne Ruinart 1992 – Chablis Thomas Bassot 1929 – *Puligny-Montrachet Clos de la Garenne Vincent Vial 1962 – Château Laville Haut-Brion 1943 – Clos de la Coulée de Serrant Savennières Mme Joly 1987 – *Château La Gaffelière Naudes 1962 – *Château Gruaud Larose 1943 – *Château Carbonnieux rouge 1961 – *Château Pavie #1929 – Château Latour 1924 – Château Lafite Rothschild 1958 – *Moulin à Vent Louis Chevallier 1926 – Gevrey Chambertin P Misserey 1923 – Chambolle Musigny Pasquier-Desvignes 1934 – Corton Bressandes Grand cru Jaboulet-Vercherre 1971 – Latricières-Chambertin Jaboulet-Vercherre 1971 – Pommard Louis Affre 1961 – Savigny les Beaune Fromageot Langlais # 1915 – Vouvray sec pétillant cave coopérative de Vouvray 1964 – Silvaner Eiswein Franken wein Ernst Popp à Iphofen 1992 – *Monbazillac Supérieur A. Moueix #1940 – Château Myrat 1937.

Les vins affectés au groupe 2 sont : *Champagne Charles Heisieck mis en cave en 1997 – *Champagne Charles Heisieck mis en cave en 1997 – Chinon Blanc réserve Gatien Ferrand Château de Ligré 1978 – Pavillon Blanc de Château Margaux 1995 – *Puligny-Montrachet Clos de la Garenne Vincent Vial 1962 – Corton Charlemagne Berthe Morey 1973 – *Château Rauzan Ségla 1920 – Château Haut-Marbuzet 1970 – Château Bouscaut rouge 1952 – Château Belloy Canon-Fronsac 1961 – Château L’Angélus Saint-Emilion 1934 – Château Latour 1937 – *Moulin à Vent Louis Chevallier 1926 – *Moulin à Vent Louis Chevallier 1926 – Beaujolais Maison Bouchard Père & Fils 1925 – Corton Ph. Bouchard 1935 – Pommard Clos de la Commaraine Jaboulet-Vercherre 1972 – *Volnay Les Caillerets Tête de Cuvée Félix Clerget 1971 – Corton Charles Viénot 1961 – Chateauneuf-du-Pape Roger Teilhet 1978 – Arbois Fruitière Viticole d’Arbois 1961 – Côtes du Jura effervescent demi-sec Jacques Richard 1983 # – Sainte Croix du Mont années 50 – Monbazillac Château de la Fonvieille 1er Cru Classé Réserve du Theulet 1939.

Les vins que j’ai apportés ont leur nom précédé d’une astérisque. Ceux que j’ai bus sont ceux du groupe 1. Après un déjeuner copieux au Taillevent et occupé que j’étais par l’organisation et les discussions de notre table, on comprendra que sans notes, mes souvenirs manquent de précision, mais voici quelques flashs.

*Champagne Charles Heisieck mis en cave en 1997 solide champagne de belle maturité

Champagne Ruinart 1992 peu de souvenirs. Il y a eu à un moment un champagne bouchonné. Je ne suis pas sûr que ce soit celui-là.

Chablis Thomas Bassot 1929 est pour moi un vin qui entre dans la définition de ce que recherche l’académie et à l’ouverture j’étais ému. La couleur est de blés dorés, le nez est superbe. L’attaque est enthousiasmante et tout à coup on est gêné par un fort goût glycériné, qui a déçu mes espoirs, même si le tartare de daurade a un peu gommé ce mauvais goût.

*Puligny-Montrachet Clos de la Garenne Vincent Vial 1962 est très ambré. C’est une très belle surprise. Il est gouleyant, presque doux, avec une très belle présence

Château Laville Haut-Brion 1943 vin très clair au nez racé. Très strict, sérieux, il est noble et de belle acidité, sans âge

Clos de la Coulée de Serrant Savennières Mme Joly 1987 vin de couleur claire, au nez séducteur, il est très agréable, droit, sans excentricité et trouve à cet âge un équilibre confortable et gastronomique. Grand Savennières

*Château La Gaffelière Naudes 1962 de niveau très bas est torréfié. On sent ce qu’il pourrait être mais je ne l’aime pas.

*Château Gruaud Larose 1943 de niveau mi épaule a moins de torréfaction mais il n’est pas très net.

*Château Carbonnieux rouge 1961 de niveau basse épaule a de beaux restes mais là encore je ne suis pas satisfait.

*Château Pavie #1929 de basse épaule a de beaux restes avec une légère impression de torréfié. Je ne suis pas content car ces quatre vins de suite de ma cave, de niveaux difficiles, ont été insuffisants et montrent qu’à Bordeaux, le miracle n’existe pas avec les bas niveaux. Fort heureusement, sur les quinze vins que j’ai apportés il y a eu de beaux succès, mais cette série m’a contrarié.

Château Latour 1924 absolument superbe de beauté et de précision. Un vrai grand vin que beaucoup d’amis plébisciteront. Au bouchon d’origine, ce vin était dans le goulot.

Château Lafite Rothschild 1958 vin noble mais qui souffre de passer après le Latour, même s’il s’est montré grand.

*Moulin à Vent Louis Chevallier 1926 j’ai apporté trois bouteilles de ce vin. La plus belle et la plus basse ont été affectées au groupe 2. Nous buvons celle au niveau moyen. Le vin est magnifique, avec beaucoup de vivacité et d’expression. Comme quoi le gamay vieillit bien. C’est un vin chaleureux de grand plaisir et de forte personnalité. La deuxième table s’en est régalé

Gevrey Chambertin P Misserey 1923 il fait partie lui aussi des vins que l’académie cherche à partager. J’en attendais beaucoup mais hélas il ne fut pas au rendez-vous, insuffisant.

Chambolle Musigny Pasquier-Desvignes 1934 je n’ai pas un souvenir assez précis. Je crois que je l’ai apprécié.

Corton Bressandes Grand cru Jaboulet-Vercherre 1971 pour lui aussi le souvenir est faible, car les vins se succédaient assez vite et les discussions étaient passionnantes

Latricières-Chambertin Jaboulet-Vercherre 1971 très beau vin, vif, racé, très beau bourgogne

Pommard Louis Affre 1961 au bouchon qui tenait par miracle dans le goulot, je l’ai trouvé un peu fatigué.

Savigny les Beaune Fromageot Langlais # 1915 voilà la divine surprise, vin superbe et génial comme l’année 1915, qui m’a laissé tant de beaux souvenirs. Un régal et le couronnement de ce que vise l’académie.

Vouvray sec pétillant cave coopérative de Vouvray 1964 adorable vin au pétillant très présent, doux, gastronomique, aux qualités que seul l’âge peut donner

Silvaner Eiswein Franken wein Ernst Popp à Iphofen 1992 qui titre 10,5°, à l’attaque très sucrée, très subtilement suggestif comme les vins de glace qui évoquent les litchis, mais quand même alourdi par son sucre.

*Monbazillac Supérieur A. Moueix 1940 # joli et bien charpenté qui montre que les monbazillacs anciens n’ont pas à rougir à côté des sauternes

Château Myrat 1937 sublime, exceptionnel sauternes de 1937, noir de couleur, qui offre un final mentholé qui est la marque des grands vins.

Si je devais classer les vins de ce groupe, en retenant ceux qui offrent un très grand plaisir, ce serait : 1 – Château Myrat 1937, 2 – Savigny les Beaune Fromageot Langlais # 1915, 3 – Château Latour 1924, 4 – Château Laville Haut-Brion 1943, 5 – Moulin à Vent Louis Chevallier 1926, 6 – Vouvray sec pétillant cave coopérative de Vouvray 1964, 7 – Puligny-Montrachet Clos de la Garenne Vincent Vial 1962, 8 – Latricières-Chambertin Jaboulet-Vercherre 1971.

Il y avait à cette séance une forte proportion de nouveaux, ce qui fait plaisir. Chaque groupe a pu goûter des vins émouvants et plusieurs vins de très haute qualité. La cuisine et le service du restaurant Macéo ont été de grande qualité. L’ambiance m’a montré que tout le monde ressentait du plaisir à partager des vins qui sont des témoignages de l’histoire du vin. Ce fut une très belle réunion.

les ajouts offerts pour ceux qui ouvrent les vins, pour donner du coeur à l’ouvrage !

DSC01028 DSC01030 DSC01032 DSC01031

DSC01035 DSC01033

quelques bouchons (il y aura au total plus que trois grandes assiettes comme celle de la photo ci-dessous)

DSC00999 DSC01000 DSC01001 DSC01004 DSC01005 DSC01007 DSC01009 DSC01010 DSC01013 DSC01015 DSC01017 DSC01023 DSC01026 DSC01041

DSC01024

plats et menu

DSC01050 DSC01052 DSC01054 DSC01055

menu macéo 150326  1 001

menu macéo 150326  2 001

Académie des vins anciens – vins du groupe 2 jeudi, 26 mars 2015

AVA VINS GROUPE 2

Champagne Le Brun de Neuville Brut sans année

Champagne Charles Heisieck mis en cave en 1997 (2 bouteilles)

DSC00131 DSC00132

Chinon Blanc réserve Gatien Ferrand Château de Ligré 1978

DSC00099 DSC00100

Pavillon Blanc de Château Margaux 1995

DSC00122

Puligny-Montrachet Clos de la Garenne Vincent Vial 1962

DSC00135 DSC00136

Corton Charlemagne Berthe Morey 1973

DSC00139 DSC00140

Château Rauzan Ségla 1920

DSC00148 DSC00149

Château Haut-Marbuzet 1970

DSC00161

Château Bouscaut rouge 1952

DSC00103

Château Belloy Canon-Fronsac 1961

DSC00151

Château L’Angélus Saint-Emilion 1934

DSC00150

Château Latour 1937

DSC00129

Moulin à Vent Louis Chevallier 1926 (2 bouteilles)

DSC00143 DSC00144

DSC00145 DSC00146

Beaujolais PH. Bouchard  1925

DSC00162 DSC00163

Corton Ph. Bouchard 1935

DSC00127 DSC00128

Pommard Clos de la Commaraine Jaboulet-Vercherre 1972

DSC00114 DSC00115

Volnay Les Caillerets Tête de Cuvée Félix Clerget 1971

DSC00125 DSC00126

Corton Charles Viénot 1961

DSC00109 DSC00110

Chateauneuf-du-Pape Roger Teilhet 1978

DSC00137 DSC00138

Arbois Fruitière Viticole d’Arbois 1961

DSC00107 DSC00108

Côtes du Jura effervescent demi-sec Jacques Richard 1983 #

DSC01037 DSC01038 DSC01039

Sainte Croix du Mont années 50

DSC00199 DSC00200 DSC00201

Monbazillac Château de la Fonvieille 1er Cru Classé Réserve du Theulet 1939

DSC00105

le groupe 2 presque complet

DSC00207

DSC00209 DSC00210 DSC00211

Repas de rêve à l’Assiette Champenoise samedi, 21 mars 2015

La dernière fois que j’étais venu à l’Assiette Champenoise, j’avais dîné dans la cuisine et Arnaud Lallement m’avait fait goûter une multitude plats de sa composition et des champagnes locaux, de vignerons situés à très peu de kilomètres de son restaurant, à l’instar du local food.

Aujourd’hui, nous venons déjeuner ma femme et moi avec deux amis. Nous sommes accueillis par une équipe souriante. Au bar, nous prenons un verre de Champagne Jacquesson cuvée N° 738 servi d’un jéroboam. C’est un champagne qui a 61% de chardonnay et le reste à égalité entre pinot noir et pinot meunier. Il a été dégorgé en mai 2014 et il est faiblement dosé. C’est un champagne très agréable, de belle tension, qui accompagne les petites tartes de pâte sablée, l’une au tarama et l’autre au foie gras. Le large format de la bouteille donne une belle ampleur à ce champagne.

Nous choisissons le menu Héritage dont les plats ne sont pas annoncés et dont certaines recettes sont inspirées du père d’Arnaud Lallement. Il y a un forfait champagne qui permet d’accéder à des champagnes de marques et des champagnes de « petits » propriétaires. Ayant fait cette exploration récemment, je suggère d’aller sur des terres connues.

Une mise en bouche consiste en un petit pot au feu avec une jolie feuille de chou, très évocateur de saveurs d’antan. Le menu comprend : langoustine royale, nage réduite, piment d’Espelette, citron caviar / caviar de Chine, asperge verte de Robert Blanc, crème d’asperges / foie gras crémeux, cédrat râpé / Homard bleu « de mon Papa » / Saint-pierre de petit bateau, cébette, coquillages, poutargue, jus de coquillages au champagne / oignon vin jaune caramélisé, purée de truffes noires du Périgord / caille fermière de P. Duplantier rôtie, artichaut, jus de caille / fromages de Philippe Olivier / agrumes, noisettes en tartelette, mousse noisette, éclats caramélisés.

Arnaud Lallement, tout souriant, a réalisé un menu absolument exceptionnel. Il n’a pas la pression de ses trois étoiles et sa cuisine est épanouie, talentueuse et brillante. Le pot au feu crée une ambiance faite de souvenirs. La langoustine est exceptionnelle tant par sa chair idéalement cuite à la seconde près que par les ingrédients subtils qui l’accompagnent. Les asperges vertes sont merveilleuses, le homard est exactement ce qu’on rêve d’un homard et c’est surtout la sauce qui est magique. L’oignon est d’une rare originalité et met en valeur la truffe en purée que l’on voit à peine tant elle se confond dans le décor de l’assiette. Tous les plats sont originaux. C’est un régal qui est à tout moment du niveau trois étoiles.

Le Champagne Louis Roederer Brut Nature « Starck » 2006 accompagne parfaitement le début de repas. Il est assez strict, sérieux, mais il est gastronomique. Il a une belle longueur.

Le Champagne Salon 2002 a un parfum d’une palette aromatique rare. Le saut qualitatif est sensible. Il est large, noble, divin sur le caviar. Ces deux champagnes ont accompagné les trois premiers plats avec bonheur, très différents l’un de l’autre.

Le Champagne Krug Grande Cuvée est très expressif. Il est large, énergique et met en valeur le saint-pierre et l’oignon. Bien qu’il soit jeune, il a une belle largeur en bouche joliment fruitée.

La divine surprise, c’est le Champagne Bollinger Grande Année Rosé 2004. Quelle présence, quelle force de conviction. Il est aussi brillant que le Dom Pérignon rosé 2004 que nous avons bu hier. Avec la caille puis avec un fromage de Savoie orange, plus doux qu’une mimolette, il suscite des accords brillants. Mon classement des champagnes sera dans l’ordre inverse du service, le plus grand étant le rosé de Bollinger.

Le service est compétent et impeccable, l’ambiance est souriante comme le chef. C’est un repas exceptionnel que nous avons fait, qui montre que trois étoiles consacrent un niveau hors du commun. Arnaud Lallement est au sommet de son art, avec une maturité sereine. Il inscrit son nom en haut de l’affiche de la gastronomie française. Bravo.

DSC00936 DSC00938 DSC00940

reflet du verre sur la table laquée

DSC00943 DSC00939

DSC00944 DSC00946

DSC00947 DSC00949

DSC00955 DSC00956

DSC00976

DSC00985 DSC00987

DSC00951 DSC00952 DSC00954 DSC00958 DSC00961 DSC00963 DSC00968 DSC00971 DSC00977 DSC00978 DSC00979 DSC00980 DSC00982 DSC00983

menu lallement 1 001

menu lallement 2 001

Fulgurances dans un dîner à quatre mains aux Crayères samedi, 21 mars 2015

Nous sommes des habitués des dîners à quatre mains organisés par le restaurant Les Crayères à Reims. C’est tout à l’honneur de Philippe Mille que de confronter son talent à celui d’un autre chef. Nous aimons, ma femme et moi, le caractère fécondant de l’association de deux talents. Le dîner de ce soir va en être la démonstration la plus aboutie.

Ce que nous savons en nous inscrivant, c’est qu’il y a deux chefs, Philippe Mille, le chef deux étoiles des Crayères, et Noriyuki Hamada, le jeune chef japonais qui partage avec Philippe Mille le privilège d’avoir décroché un Bocuse d’Or. Et nous savons aussi que le thème sera Dom Pérignon.

Nous arrivons aux Crayères et sommes accueillis par une équipe souriante. A peine installés dans notre chambre arrive une coupe de champagne apportée par Aurélie que l’on appelle Cerise. C’est un Champagne Barons de Rothschild Brut fait de chardonnay et de pinot noir dont j’apprécie l’apport du pinot noir. Il est tranchant, agréable et c’est un bon accueil.

L’apéritif au bar se prend avec un Champagne Dom Pérignon 2004. Une chanteuse à la voix de bébé poussée un peu fort occupe l’espace sonore, et les petits grignotages d’apéritifs sont succulents, tuiles, et crevettes en tempura. Le champagne est extrêmement sensible à la température de service. Un peu chaud, il est gras, opulent, très chromatique mais envahissant. Plus frais, il est vif, plaisant et vibrant. C’est ainsi que je l’adore.

Nous passons à la salle à manger et l’on nous a réservé la belle table dans la rotonde métallique qui forme une excroissance vers le jardin. Nous y sommes bien.

Le menu associé aux vins et aux chefs est ainsi rédigé : carpaccio de gambas blanches et caviar osciètre prestige, mangue et granny-smith, pulpe de noix de coco, marinade d’eau de mer et d’huile d’aneth par Philippe Mille avec Saké Hana Tomoé / turbot et Saint-Jacques au sel de Koji, sabayon au yuzu, riz croustillant, Kombu confit par Noriyuki Hamada et Champagne Dom Pérignon P2 Vintage 1998 / poitrine de pigeon d’Onjon laquée de son jus de cuisson, la cuisse sous une farce à gratin, mousseline de céleri, cheveux d’ange nourris d’une crème de Palomino truffée par Philippe Mille et Saké Inécho Natsuno Omoidé / liqueur de prune du Japon, champagne et shiso pourpre par Noriyuki Hamada avec Champagne Dom Pérignon Vintage rosé 2004.

Ce qui est piquant, c’est que le chef français s’exprime sur des sakés et que le chef japonais s’exprime sur des champagnes. Le service est exceptionnel tant il est impliqué dans ces expériences. Le seul bémol est le service du vin, calculé sur des normes de consommation qui sont celles de mannequins anorexiques. A ce détail près, nous allons d’enchantement en enchantement.

Le plat de gambas est d’une intelligence d’exécution remarquable mais je ne mords pas à cette complexification des goûts. Le caviar italien, d’une qualité à signaler, est anesthésié par les minuscules dès de granny-smith qui n’ont aucune valeur ajoutée. Les gambas crues et le caviar sont superbes et n’ont pas besoin des ajoutes. Le saké est trop jeune pour mon goût. Il sent le lait et les verres de Philippe Jamesse, concepteur de remarquables verres à champagne, ne conviennent pas au saké, car le parfum devient trop fort. Il faudrait un verre évasé et non refermé. C’est donc avec le superbe Champagne Dom Pérignon 2004 que je profite le mieux du caviar intense comme le champagne et des gambas en carpaccio.

Le plats de turbot est superbe. Il faut éviter le yuzu et l’on est dans la gourmandise la plus pure. La vedette, c’est le Champagne Dom Pérignon P2 Vintage 1998. S’il fallait se convaincre de l’intérêt des champagnes de deuxième plénitude, les P2, c’est avec celui-ci qu’il faudrait le faire. Sa vivacité, sa présence envahissante en bouche, avec une bulle percutante, sont une absolue merveille qui trouve sur la coquille une résonnance parfaite. On se sent bien.

Quand le plat de pigeon est servi je ne peux pas m’empêcher de m’extasier. La présentation est fabuleuse. Imaginez un galet lisse, presque brillant, laqué de chocolat avec des rayures qui sont celles d’un marbre de Carrare. C’est cette merveille qui est devant nos yeux. Et quand on croque, on a le pigeon dans sa forme la plus exacte. Ce plat est un plat de trois étoiles. Le saké, plus vieux, plus concentré, plus ambré et plus alcoolique est goûteux et va bien avec les cheveux d’ange. Mais le P2 de Dom Pérignon est trop tentant, alors j’y reviens. C’est un des plus grands plats que j’aie pu approcher depuis des mois.

Le dessert est un régal de subtilité, avec une finesse que seuls les japonais peuvent avoir. Il est dans des tons de rouge et de rose et comme souvent, l’accord couleur sur couleur fonctionne parfaitement. C’est ce soir ou ce mois que se fait le lancement du Champagne Dom Pérignon Vintage rosé 2004. Et le mot qui me vient à l’esprit est « respect ». Il se trouve que je ne suis pas un fanatique des champagnes rosés, mais celui-ci a une personnalité invraisemblable. Il s’impose, il dicte sa loi et sur le dessert subtil, il crée l’accord qu’il faut. Du grand art. Les branches de fleurs de cerisiers, odorantes comme des fleurs tropicales, nous enivrent.

Les mignardises qui apparaissent au moment des thés et tisanes sont d’un talent qui m’impressionne. Ce sont des merveilles de créativité.

Que dire de tout cela ? Les Crayères, c’est un hôtel au luxe certain avec un sens du service lui aussi certain. La salle à manger est superbe, le service attentif. Les dîners à quatre mains sont fécondants et ce soir en est une preuve éclatante. Le plus beau plat est celui du pigeon qu’il faut pérenniser, suivi du dessert du jeune chef japonais. Le Champagne Dom Pérignon P2 1998 est une réussite majeure et le rosé 2004 promet des succès dans tous les lieux où l’on sert du champagne rosé.

Nous avons eu ce soir des fulgurances de génie, et c’est cela qui compte.

————————————————————————

vu de la chambre

DSC00891 DSC00894 DSC00893

DSC00895 DSC00896

DSC00900 DSC00902 DSC00904 DSC00906

baguettes offertes par le jeune chef japonais

DSC00914 DSC00915

les plats

DSC00911 DSC00922 DSC00924 DSC00928 DSC00929 DSC00931 DSC00932 DSC00934 DSC00935

menu Crayères 2 001

menu Crayères 1 001

Déjeuner au Yacht Club de France sur le thème de l’Alsace jeudi, 19 mars 2015

On pourrait dire : « quo non ascendat ? », jusqu’où ira-t-il, car le Yacht Club de France nous surprend toujours. C’est un conscrit professeur de médecine et membre de l’Institut qui nous invite et qui a pris pour thème une région, l’Alsace. Il m’a demandé de l’aider sur le plan des vins et j’ai donné deux ou trois conseils repris au bond par Thierry Le Luc, le directeur de la restauration, dont l’implication et la motivation sont exemplaires.

Nous somme accueillis par un Champagne Brut blanc de blancs cuvée Royale Joseph Perrier. Il a la grâce des blancs de blancs et une fluidité plaisante. C’est un très agréable champagne de soif. La Flammekueche est une merveille de gourmandise et j’en reprends sans compter. Elle fait vibrer avec joie le champagne. Il y a ensuite une cuiller avec une choucroute caramélisée sur un aimable jus, qui elle aussi titille agréablement le champagne et des dès de foie gras pannés. Pour mettre en appétit, je ne vois rien de meilleur.

Le menu composé par Thierry Le Luc est : foie gras poêlé et escargots d’Alsace sur une purée de céleri, noisettes torréfiées, mini toasts de pain d’épice à l’oignon / Baeckeoffe traditionnel avec le bœuf de la boucherie BRH à Ermont, le porc de la ferme du Bosc et l’agneau de Saint-Prix / variations autour du munster avec des fromages affinés alsaciens Eric Lefebvre MOF 2004 / forêt noire, Kaesekueche, tarte au fromage blanc.

Thierry a fait des recherches, s’est renseigné, pour nous proposer ces plats qui sont des modèles du genre.

Pour l’entrée au foie gras et escargots, nous goûtons un Riesling jubilée Jean Hugel 2009
et un Pinot Gris jubilée Jean Hugel 2009. J’avais souhaité que l’on puisse comparer les deux, mais sur le plat il apparaît de façon évidente que le pinot gris est de loin le plus adapté. Le riesling est bon, précis, et j’aime ce cépage de plus en plus, mais le pinot gris est si accueillant, fruité, charmant que le combat n’existe pas. Ce Pinot gris est exceptionnel de joie de vivre, avec des variations aimables sur des fruits blancs comme me litchi et les fleurs blanches. C’est sur l’escargot qu’il est le plus vibrant.

Sur la marmite lutée dont les viandes ont cuit depuis plus de 24 heures, le Pinot Noir Hugel 2008
est un vin que j’adore, car il récite le pinot sur des arpèges différents des vins de Bourgogne, mais force est de constater que je reviens au pinot gris, plus à l’aise sur ces chairs longuement marinées.

Le Pinot Noir est plus à l’aise sur les fromages à pâtes dures et le Gewurztraminer Vendanges Tardives Hugel 2007 offre sa douceur sur le munster puis sur le dessert. C’est un vin d’une rare fraîcheur et d’une extrême précision.

La vedette de ce déjeuner, c’est la cuisine attentive et exacte de la restauration du Yacht Club de France, qui a travaillé avec une implication qui mérite les compliments. Pour les vins tous délicieux de la maison Hugel, la palme revient au Pinot Gris 2009, suivi du Gewurztraminer Vendanges Tardives Hugel 2007.

Mélanie la charmante serveuse qui a accompagné ce repas a montré la même motivation que toute l’équipe de Yacht Club de France. Ayant écrit un livre dont le titres est « la France de l’Excellence », je dois dire que nous avons trouvé l’excellence en accostant au Yacht Club de France.

Nos discussions furent vives et animées. Ce fut un grand repas.

DSC00858 DSC00859

DSC00860 DSC00862 DSC00863 DSC00865

DSC00888 DSC00889 DSC00890

DSC00867 DSC00869 DSC00872 DSC00883 DSC00884 DSC00886

menu YCF 150319 001

Déjeuner au restaurant Villaret mercredi, 18 mars 2015

Lorsque j’ai envie de boire de bons vins à des budgets raisonnables, je vais au restaurant Villaret. La décoration est avenante depuis les travaux réalisés il y a deux ans. Les tables sont petites et sans nappe, façon bistrot, mais c’est l’atmosphère du lieu. Je suis reçu avec le sourire.

Un point de passage obligé, c’est la terrine de campagne maison et sa compote d’oignons. Elle est si légère, fraîche, c’est Perrette sans son pot au lait qui gambade dans la campagne. Pour le plat j’ai choisi le faux-filet servi saignant à l’échalote avec une cassolette de pommes de terre et aulx.

Dans la carte des vins d’une intelligence rare et qui se situe probablement à trois fois moins cher que les palaces parisiens, je m’arrête sur une Côte Rôtie La Landonne Guigal 2001. Au moins, je sais qu’il n’y aura pas de surprise car tout en ce vin respire la perfection. Ce vin est parfait car il est intense, profond, joyeux, gourmand et racé. La bouche est emplie de bonheur. Tout est dosé et cohérent. Il y a peut-être moins de tension et d’énergie que dans – par exemple – une Turque 1996 qui est une bombe, mais le vin est plus confortable, plus amène, et ne se justifie pas par sa puissance. Le final est frais et c’est une caractéristique des grands vins de Guigal. Je n’ai pas trouvé une fraîcheur mentholée qui n’apparaît que dans les vins plus vifs, mais le plaisir est là. Le plus bel accord est sur la terrine, pour laquelle c’est fraîcheur sur fraîcheur.

Nous n’avons pas pris de dessert, le Guigal étant une très belle façon de terminer le repas.

Une halte au Villaret, c’est un moment de bonheur vrai.

DSC00855 DSC00856

DSC00850 DSC00851 DSC00853 DSC00854

Déjeuner au restaurant Apicius mercredi, 18 mars 2015

Déjeuner au restaurant Apicius. Le temps est ensoleillé. Il fait chaud, ce qui n’est pas arrivé depuis bien longtemps aussi dans le jardin peuplé de sculptures monumentales, c’est un plaisir de capter quelques rayons de soleil. Les petits amuse-bouche sont très goûteux. Je commande une bouteille de Champagne Bollinger Grande Année 2004. Le vin est particulièrement généreux. C’est une bonne surprise car je ne l’attendais pas aussi gourmand. La noblesse est conforme à mon attente, mais la spontanéité de ce grand champagne est d’un grand contentement.

Nous choisissons comme plat principal qui se partage à deux la « tourte façon grande cuisine classique ». Il nous faut donc une entrée légère. Jean-Pierre Vigato nous propose de faire deux demi entrées et nous demande carte blanche. Je me méfie toujours d’être entraîné sur des chemins que je ne souhaiterais pas, mais on ne résiste pas au sourire du chef.

La première entrée est pour moi de l’oursin sur une purée de pomme de terre mélangée à du caviar. C’est très bon, mais la purée freine un peu le caractère iodé du délicieux oursin alors qu’elle ne freine pas le caviar. La deuxième entrée est de coquilles Saint-Jacques crues avec un pressé de langoustines elles-mêmes crues et des fines lamelles d’algue japonaise. C’est aussi délicieux mais pour les trois plats, comme une constance, le chef doit être amoureux car le sel est trop abondant.

La tourte est monumentale. Mes yeux sont effrayés de devoir absorber un plat aussi copieux mais mon ventre sera plus accueillant car je viendrai à bout d’une excellente tourte aux cuissons idéales. J’ai mis un « s » à cuisson car comme pour l’oreiller de la belle Aurore, chaque composante de la tourte a sa propre cuisson préalable à l’assemblage. C’est effectivement de la grande cuisine bourgeoise.

Dans la salle à manger qui a probablement la plus belle décoration de tout Paris, inondée du premier chaud soleil qui précède le printemps de trois jours, ce fut un excellent déjeuner.

DSC00844

le propriétaire de ce Pouilly-Fuissé, M. Denis Jeandeau étant présent au restaurant pour présenter ses vins, j’ai eu la chance de déguster le 2013, très bien fait et prometteur.

DSC00843

DSC00836 DSC00838 DSC00839 DSC00841 DSC00842