Auction for a 1774 Vin Jaune samedi, 5 février 2011

Saturday morning is the beginning of the Percée du Vin Jaune. We have the chance to access before the rush. Over two days, sixty thousand people will blow up the record of participation in this great popular festival. We walk in the city of Arbois, decorated naïve and fun.

We are going to look at the bottles that will be on sale and especially the undisputed flagship of this sale, a yellow wine of 1774. This bottle trots in my head obsessively, because for many months, when I was informed of its sale, the desire to acquire it took me. When we walk in the city of Arbois, my wife and my friends make fun of me saying: « there, you are not with us, you are in the middle of the sale ». And it’s true that I only think about it. The information that I have glimpsed is unpleasant: there would be in the running an Englishman, a collector of Singapore, Swiss and me. In my head trots: « I will not have it, I will not have it ». And the limit I set increases every minute since yesterday.

On the catalog, as far as I remember the estimation given was 4,000 € and the expert thought that it would go for 8,000 €. Knowing that I had thought that I would push up to 10,000 €. When entering the room my limit would be a maximum of 20,000 €.

We will take a tour of the cellar where are the wines of the Château d’Arlay, hosted by Alain de Laguiche, and I taste a yellow wine from the Château d’Arlay 2003. This is a very nice surprise, because it is really a joie de vivre and has an intensity greater than my expectation.

We nibble at the various mouth-watering stalls, enjoying the sun warming our bodies and our hearts. At 14:30, it’s time for the sale. There are very few very old wines, maybe 15 on the 314 lots of the sale. From time to time I buy a lot, as if to occupy my stress, because I cannot stop moving on my chair, while beside me, the English competitor has a British phlegm.

We are warned that the TV FR3 will film the sale of the lot at 16:30 sharp. Pretty soon, the British is eliminated from the rise of the auctions. I hear that on the phone it’s a friend, a big Swiss collector of rare wines who is bidding. Instead of being in the room, he moved to the restaurant of Jean-Paul Jeunet which is a few meters from the auction room. He is also filmed by FR3 on the spot, as I will be told later. Exchanges as fast as ping-pong are between the cellarist who represents the Singaporean and Pierre Chevrier, the Swiss on the phone. I listen, a little stunned, and all of a sudden, the Asian is silent. Will I enter the fight, as we explode my limits that had not ceased to climb during my reflections? I raise my little racket bearing the bidder’s number. And we go up. Twice, in this way of the cross, I ask to think. Then, ideas jostle in my head. I want it this 1774 whose bunches ripened during the lifetime of Louis XV! But the reason is to yield, because I know that Pierre is even more stubborn than me.

As we are arrived above 50,000 € I drop my arms, as drunk during this grueling climb, and so sad to have to give up that bottle I’ve been dreaming of for months. Being the only fighter in the room, I am interviewed because the hammer price blew all the estimates of the organizers, the public crowd having made « ho » and « ah » at each threshold crossing.

Pierre arrives, and we kiss. As in a boxing fight, the two fighters kiss to show their esteem. I am happy for Pierre and I am especially happy that whoever has had this bottle will drink it in good conditions.

We congratulate ourselves, we laugh, but it is the fall of the adrenaline after this bitter battle. My excitement will not really fade until late at night.

We have our orders validated, mine including some nuggets of 1937, 1947 and other beautiful vintages. But still drunk after this match that I lost, I am almost groggy.

The organizers open a few flasks of 1973 and 1979 which are sales tails that we share with some regulars. The heart is not there.

We return to our hotel to prepare for a dinner in Salins les Bains at a cellar that will open a few follies.

Note : on a sale organized in 2018, another 1774 Vin Jaune of the same provenance reached more than 80,000 € which makes more than 100,000 € with the sale’s charges.

déjeuner au restaurant Alain Senderens mercredi, 2 février 2011

Avec un ami, nous allons déjeuner au restaurant Alain Senderens. La décoration du rez-de-chaussée est très réussie, avec des éclairages froids et chauds qui rajeunissent les lambris classés de Majorelle. Etant en avance, j’ai le temps de consulter les cartes des menus et des vins. Je tirerai un grand coup de chapeau à la carte des vins intelligente et aux prix incitatifs. Mon doigt pointe Château Rayas Chateauneuf-du-Pape 2001 qui va conditionner le choix des plats dans une carte proposant des associations mets et vins raffinées. Ce sera foie gras et pigeon.

Le vin arrive froid. Je demande à le goûter avant qu’on ne le carafe et, dans sa fraîcheur, celle d’une ondine émergeant d’une chantante cascade de montagne, le vin est soyeux, pur, regardant droit dans les yeux. Il est direct et me le fait savoir.

Le foie gras est aussi un peu frais et l’accord est plus anecdotique que constructif. Le vin montre qu’il est froid, ce qui devient un peu gênant. Curieusement, on ne nous a pas demandé la cuisson du pigeon aussi le mien me semble plus cuit que ce que j’aime, tout en ayant un goût très plaisant. Le vin s’anime et il me conquiert. Il joue sur le registre de la pureté. En le buvant, je pense à sa grâce, fluide, élégante et délicate. Ce vin joue sur le registre de la délicatesse, mais il faut être réceptif pour bien la saisir. Il a encore une jeunesse folle qu’exacerbe sa fraîcheur. Je me sens bien.

Il reste peu de gouttes de vin mais assez pour un fromage. Nous le commandons, et lorsqu’on nous sert deux belles tranches de fourme d’Ambert, nous les renvoyons, car nul ne nous avait dit que fromage voulait dire fourme.

Je succombe au millefeuille, gourmandise assumée. Un ami nous rejoint après notre café. Personne ne demande à aucun de nous s’il veut de l’eau ou du café.

Nous avons très bien déjeuné, mais c’est la première fois que je constate un peu de flottement dans le service. Avec les grands professionnels de l’équipe d’Alain Senderens ça se corrige très vite.

déjeuner au restaurant La Cagouille vendredi, 28 janvier 2011

J’échange, via internet, avec un expert en vins qui produit des guides annuels des vins de Bordeaux. L’envie de mieux nous connaître est née. Rendez-vous est pris à Paris, et, du fait de mon âge, je m’octroie le choix des armes. Comme il doit prendre après le déjeuner un train pour Bordeaux, quoi de plus naturel que d’aller déjeuner au restaurant La Cagouille.

La Cagouille, c’est l’un des rares points d’eau – je devrais dire points de vin – où les fauves du bon vin viennent se désaltérer. Etant en avance, je rends visite aux caves Balthazar, où l’on trouve quelques pépites. Alors que je bavarde avec Jean-Michel Jonchères, mon portable sonne. Mon invité est arrivé au restaurant. Je le vois déjà en grande conversation avec André Robert, le facétieux animateur du lieu.

Quand je suis connu ou reconnu dans un restaurant, on pourrait attendre de moi que je commande un grand vin. Ici, on aurait raison, car il ne me faut pas longtemps pour faire mon choix. Ce sera un Corton Charlemagne Jean François Coche-Dury 1999, le Graal du vin blanc. Mon invité veut comparer le vin carafé et non carafé, aussi André Robert nous sert au comptoir à chacun un verre non carafé, puis un verre carafé. Comme tous les gens qui ont le nez ou la chance, Jacques Dupont, le spécialiste du vin du magazine Le Point se présente à ce moment précis. Difficile de ne pas lui donner un verre de chaque. Et André Robert prélève sa dîme, comme tout potentat qui se respecte, dont nous ne contestons pas la royauté.

Le vin versé de la bouteille a un nez profond, incroyablement minéral, de pierre à fusil. Il évoque un pétard prêt à exploser. En bouche, il est pétulant de jeunesse, riche, plein, joyeux. Le vin versé de la carafe a un nez plus discret. Et ce qu’il perd en parfum, il le gagne en ampleur, car en bouche le vin est beaucoup plus rond, plus riche, plus opulent. Jacques Dupont va déjeuner avec un vigneron et André Robert. Nous nous asseyons à notre table au moment où Claude Allègre se présente à la table voisine. Il me dit : "bonjour Jean", me prenant pour mon frère, et constate qu’avec l’âge, nous nous ressemblons de plus en plus. Je lui offre un peu de notre nectar.

André Robert nous a offert un champagne Ultra-Brut Laurent-Perrier, en nous disant : "pour vous faire la bouche". Les serveurs sont aussi délurés que notre amphitryon et s’amusent de nos facéties. Ils nous apportent de petites coques que j’avais essayées avec bonheur il y a quelques années avec un Yquem. Aujourd’hui ces coques iront mieux avec le Corton Charlemagne et je constate une fois de plus que lorsqu’un champagne est servi en même temps qu’un vin blanc riche et lourd, le champagne bu juste après le vin blanc prend de l’ampleur et du corps. Les petites huîtres délicieuses sont le territoire exclusif du champagne très pur, qui gagnerait sans doute de la longueur avec un léger dosage. Mais le parti pris de l’absence de dosage a son intérêt, pour la pureté du vin.

Les couteaux sont une institution de la maison. Leur mâche convient divinement à celle du vin blanc qui trouve encore plus d’opulence. Il faut vite rafraîchir la carafe, car le vin est très sensible à la température. Sur les belles langoustines, cuites à la perfection, c’est-à-dire à peine, le Coche-Dury montre sa totale sérénité. Que demander de plus que ce vin puissant, bien dessiné, imprégnant et profond. Il est élégant, présent, opulent. Ce qui me frappe, c’est qu’il n’a pas d’âge. Peut-on dire qu’il est jeune ? Oui. Peut-on dire qu’il est à pleine maturité ? Oui aussi.

On nous sert en même temps les calamars et le cabillaud, alors que j’aurais aimé qu’ils soient décalés. Mais cela ne nous empêche pas d’en profiter. Les calamars en beignets accepteraient un rouge, tant ils sont doux, mais l’accord se fait avec le vin blanc. Le cabillaud est goûteux et expressif, peut-être un poil trop cuit pour moi. La bouteille s’assèche vite et nos desserts se prendront au champagne. Le mien est une délicieuse tarte aux pommes.

Mon ami doit prendre son train. Je vais rejoindre la table de jacques Dupont, André Robert, un vigneron et un autre ami. On me fait goûter un Puligny-Montrachet J.F. Coche Dury 2001 dont j’apprécie la précision, puis un Volnay 1er Cru J.F. Coche-Dury 2006, très jeune mais de belle définition, qui serait plus à son aise sur un plat que bu ainsi après le repas. Nous bavardons de tout et de rien dans une atmosphère amicale.

Ce restaurant sympathique a une ambiance enjouée et l’on y trouve des amateurs de vin.

dans un autre article, il y a les photos. On peut voir deux photos prises par André Robert en cliquant sur :

djeunerLaCagouille.pdf

le film : « quatre saisons à la Romanée Conti » passe cette nuits sur FR3 lundi, 24 janvier 2011

Par un hasard comme il en existe, c’est le jour où j’adresse le bulletin 413 qui parle des vins de 2007 du domaine de la Romanée Conti que sera projeté le film : "quatre saisons à la Romanée Conti", qui montre la magie de ce vin et où est incluse la dégustation que j’ai faite avec un ami des Romanée Conti de 1986 et 1996 (racontée dans le bulletin 380).

Le film passe dans la nuit de lundi 24 à mardi 25 janvier (ce soir), à 00h35 sur FR3.

photos de Miami 1 dimanche, 16 janvier 2011

1 – photos de notre hôtel

2 – photos de la maison de nos enfants

3 – photos du premier dîner le 14/01

4 – Miami Beach

pour voir ces photos, cliquer sur la suite

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1 – photos de notre hôtel

vues extérieures

le hall d’entrée

des oiseaux sont dans des cages recouvertes de tissus la nuit

vues de notre chambre, avec quelques reflets au travers de la vitre (on dirait des vues de cartes postales)

dans une cour une réception très chic !

le petit déjeuner

une photo « volée » : une robe de mariée arrive dans les bagages de nouveaux occupants

2 – photos de la maison de nos enfants

à droite, un arbre à proximité, où Félix va grimper

3 – le premier dîner le 14/01

Champagne Dom Pérignon 2002 et Ridge California Geyserville 2007

4 – Miami Beach

Miami Beach, c’est ça

Mais c’est surtout ça !

mais c’est aussi ça (on imagine les tourments de la belle si elle doit s’asseoir dans le sable)

Nous allons déjeuner au Nikki Beach Miami Beach

les pauvres gamines essaient de danser, mais ce n’est pas concluant (enfin, on regarde quand même !)

(pour voir la suite des photos, cliquez sur la flèche en bas : photos de Miami 2)

photos de Miami 2 dimanche, 16 janvier 2011

5 – Wynwood Kitchen & Bar dans le quartier des galeries d’art

6 – Key Biscane

7 – restaurant de l’hôtel Setai

8 – restaurant italien de l’hôtel Biltmore, le « Fontana »

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5 – Wynwood Kitchen & Bar dans le quartier des galeries d’art

Cela évoque la vieille ville de Valpareiso qui, pour gagner son classement au patrimoine mondial de l’Unesco, a repeint toutes façades des maisons en couleurs vives.

Tu es bien assis ? pas qu’un pneu !

Arrête, tu me gonfles !

L’intérieur maintenant avec le bar

Bon, c’est pas tout ça, mais qu’est-ce qu’on mange ?

6 – Key Biscane

7 – restaurant de l’hôtel Setai

Il fallait absolument inaugurer la « petite robe » à la « Audrey Hepburn » achetée à la brocante braderie le jour même !

Champagne Pierre Peters Cuvée Spéciale Les Chétillons, blanc de blancs grand cru 2000

Champagne Delamotte blanc de blancs 1999

Château de Beaucastel Chateauneuf-du-Pape 2007

truffle dumpling, steamed scallop with truffle cream emulsion / Wagyu beef, served with Parsnip puree, braised sweet onion, wild mushrooms, roasted beef bone marrow and Penzu sauce

8 – restaurant italien de l’hôtel Biltmore, le « Fontana »

Brunello di Montalcino Col d’Orcia 2004

Melanzane alla Parmigiana, wood oven baked eggplant, mozarella, parmigiano-reggiano, Italian tomato sauce / Filetto al Barolo, grilled 8 oz. prime filet mignon, roasted potato, Barolo sauce

photos de Miami 3 dimanche, 16 janvier 2011

9 – Fairchild Tropical Botanic Garden

10 – Restaurant de l’hôtel Delano

11 – les Everglades

12 – Lower Matecumbe Key

13 – déjeuner chez George’s on Sunset

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9 – Fairchild Tropical Botanic Garden

Des couleurs extraordinaires

luxuriance des orchidées

une nature débordante de vitalité

d’étranges animaux (des Lalanne)

un poulet chou (!) et un cerf aux abois

mais aussi de vrais animaux !

10 – Restaurant de l’hôtel Delano

Il a été refait récemment par Philippe Stark.

Les colonnades de l’entrée, comme un temple égyptien

Un mur avec une décoration colorée. Près du bar, un billard

Une banquette profonde, ou une table très haute en cristal Baccarat

Nous sommes sur une terrasse à l’extérieur et dans la pénombre, l’immense piscine conduit à la mer

On distingue à peine à droite une petite table et des sièges, pour dîner « les pieds dans l’eau »

Château Carbonnieux blanc 2007

Beaune Grèves Vigne de l’Enfant Jésus Bouchard père & Fils 2006

mes plats

à partir de 23 heures, l’hôtel grouille de monde car il y a une boîte de nuit sous la terrasse où nous avons dîner. De plus, Delano est l’endroit où il « faut » être vu. Ici, un couple de « beautiful people ».

11 – les Everglades

visite du Parc National, le Royal Palm Anhinga Trail, Gumbo Limbo Trail. Par une chance inouïe, le site regorge d’animaux que l’on peut observer de très près !

vautours et cormoran

de beaux envols

de beaux camarades de jeux !

un ibis, pris en tenaille entre deux alligators ne semble pas troublé

la pêche est bonne !

12 – Lower Matecumbe Key au bord de l’eau sous les arbres, au Robbie’s Marina

les pélicans donnent une idée de la taille des « tarpons ». De si beaux poissons qu’ils ne peuvent pas pêcher, c’est rageant

13 – déjeuner chez George’s on Sunset

depuis la maison des enfants, on va à pied à ce restaurant tenu par un français, ouvert il y a trois mois, et qui connaît un très grand succès.

Georges a pris des allures napoléoniennes sur la photo avec cette phrase : « si vous ne venez pas avec votre femme chez Georges, quelqu’un d’autre l’y invitera ». !

la salle et mon tartare

 

 

 

Des femmes souhaitent l’anniversaire de l’une d’entre elles, et la musique à fond ponctue leurs hourras.