Mon gendre va travailler à Paris et revient deux jours après car il devra reconduire femme et bébé à la capitale. Ce sera ce soir une joue de bœuf aux carottes. Pour l’apéritif, un champagne Ruinart non millésimé a des accents de miel. Il est agréablement typé. Ayant acheté près d’Orange une cave à un particulier – ce que je ne referai plus, car c’est un métier, pas un caprice – il faut bien que l’on ouvre ce que j’ai acquis où nous avons fait d’assez bonnes pioches. Je jette mon dévolu sur un « Réserve de Prévallée », grand vin de Bourgogne sans année, appellation bourgogne contrôlée qui doit dater du milieu des années soixante si l’on se fie au reste de la cave. Ce vin est vendu par « l’agence centrale de distribution des grands vins », qui est parisienne, mais il y a un petit tampon qui recouvre cette mention, d’un caviste de La Rochelle. Le vin a été embouteillé par la SA Valette à Charenton, où l’on a pris la précaution d’indiquer sur la bouteille, gravé dans le verre, qu’il ne doit pas être réutilisé, et tous ces périples après le passage à Orange se finissent chez moi. Le vin n’ira pas plus loin et c’est un bien. La bouteille, délicieusement ringarde d’un vin plus qu’ordinaire, a belle allure. Le bouchon se brise en plusieurs morceaux et le bouchon sent bon, comme le vin dans le goulot. Je verse deux verres et nous trinquons. Nous ne pousserons pas l’expérience très loin, car le vin est torréfié comme après un coup de chaud en cave. Ce vin est mort. Il offrira un nez agréable le lendemain mais rien ne me motive à l’essayer. J’avais prévu une possible faiblesse de ce bourgogne. Le Côtes de Provence La Courtade 1990, vin de l’île de Porquerolles, est une surprise plus qu’agréable. Il se confirme chaque fois que l’âge profite aux vins de Provence. Le vin est solide, présent en bouche, d’une longueur acceptable, et ce qui est le plus significatif, c’est qu’il joue juste. Il a très plaisamment accompagné le bœuf aux carottes. Ce n’est que plus tard, près d’une heure après, que j’ai pris conscience que la trame de ce vin n’a pas la profondeur des grands vins du Rhône que nous avons bus. C’est intéressant, car sur la viande, il jouait d’un charme remarquable.
visites du blog pour l’année 2007 vendredi, 4 janvier 2008
Ces chiffres ont de quoi me faire plaisir. près de 320.000 visite sur l’année, 1.760.000 pages lues, et 3.800.000 actions faites sur des pages ou des images de ce blog.
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Thank you to all of you interested in old wine.
Un réveillon qui n’en finit pas .. Hommage à Jacques Perrin 1999 mercredi, 2 janvier 2008
Nous nous revoyons le lendemain chez nos amis, car il faut finir les restes. Cela permet d’essayer de nouveaux accords, comme le Château Chalon sur le Gex du Jura. La joie de se remémorer les beaux moments éclaire nos sourires. Nous finissons quelques vins et nous nous répartissons ceux qui restent. Nous retournons chez nous, et je suis prêt à faire une diète salutaire. Mais mon gendre annonce que les truffes ne passeront pas la nuit et se met à composer des truffes entières, enrobées dans de la poitrine de porc, qu’il enveloppe d’une belle pâte pour faire des truffes en croûte. Nous voilà repartis pour un tour. C’est donc l’excuse pour finir l’Hermitage La Chapelle 1990 dont il restait l’équivalent d’une demi-bouteille. L’effet d’un jour de plus est spectaculaire sur ce vin. Il a gagné en opulence, en maturité, en joie de vivre et en séduction à tel point que nous sommes emportés par sa perfection. Ce grand vin se doit de respirer. Et sur la truffe, il développe des sensations que nous n’avions pas connues hier.
Le deux janvier devrait être enfin le jour du repos. Mais pas du tout. Ma femme avait fourré de foie gras quelques pigeons, et il fallait bien les prévoir à notre dîner. Nous commençons par le champagne Dom Pérignon 1998 qui est toujours aussi charmant. Sur un jambon corse couillu, viril comme un bouquetin à l’aube du printemps, la bouche est tellement torturée que tout chavire sur un étoc gustatif. La Corse n’aurait pas besoin d’explosif, ce jambon suffit. Sur la poutargue, les papilles se remettent en rang, et le champagne expose son côté floral, gentiment titillé par l’iode intense de l’œuf de mulet. On n’a pas la complexité des Salon, mais le confort gustatif de ce champagne est intelligent.
Pour mon gendre, le Chateauneuf du Pape Hommage à Jacques Perrin 1999 est son premier Hommage. C’est un baptême. Et c’est un magnifique démarrage, car dès la première gorgée, nous prenons conscience qu’il s’agit d’un vin parfait. C’est assez saisissant. On oublie que le vin est jeune, car son boisé, son fruit, sa charge alcoolique sont parfaitement maîtrisés, et le mot qui revient est : « c’est parfait ». La chair du pigeon est remarquablement goûteuse et met en valeur, mais il n’en a pas besoin, ce vin délicieux, jouissif, qui fait penser que rien d’autre ne serait meilleur. Il m’indifférerait qu’on me dise qu’une autre année serait meilleure, car ce que j’ai en bouche, dans un registre jeune, est d’une invraisemblable justesse. C’est grand. Point. Il ne fait pas de doute que ce vin fait partie de l’excellence du Rhône. Conquis par l’Hermitage La Chapelle, je suis enlevé par l’Hommage, d’une magnitude supérieure.
quelques citations mercredi, 2 janvier 2008
Voulant trouver l’auteur d’une citation, je suis allé sur cette adresse :
https://www.in-extremis.com/Hood/Citations/divers.html
J’en ai extrait quelques passages :
Les larmes sont le langage muet de la douleur. (Voltaire)
Conduire dans Paris c’est une question de vocabulaire. (Audiard)
Un gentleman est un monsieur qui se sert d’une pince à sucre même quand il est seul. (Allais)
La France est un pays extrêmement fertile : on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts. (Clemenceau)
Dépêchez vous de succomber à la tentation avant qu’elle ne s’éloigne. (Casanova)
Il y a plus de philosophie dans une bouteille de vin que dans tous les livres. (Pasteur)
Le peu que je sais c’est à mon ignorance que je le dois. (Sacha Guitry)
C’est drôle comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde. (Boris Vian)
J’aimai, je fus aimé ; c’est assez pour ma tombe. (Alphonse de Lamartine)
Si tu avances, tu meurs. Si tu recules, tu meurs. Alors pourquoi reculer ? (Devise zoulou)
Tu me dis, j’oublie. Tu m’enseignes, je me souviens. Tu m’impliques, j’apprends. (B. Franklin)
La prévision est difficile surtout lorsqu’elle concerne l’avenir. (Pierre Dac)
Je ne remets jamais au lendemain ce que je peux faire le surlendemain. (O. Wilde)
L’expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs. (Oscar Wilde)
Les gens vraiment malades vont voir le médecin, ceux qui ne font que tousser vont au théâtre… (Anonyme)
Proverbe Chien : Si ça ne se mange pas, si ça ne se baise pas, pisse dessus !
visites du blog en décembre 2007 mardi, 1 janvier 2008
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le réveillon du 31 décembre 2007 à Carqueiranne lundi, 31 décembre 2007
A 17 heures j’apporte les vins chez nos amis et j’ouvre les vins pour qu’ils s’oxygènent. Nous récitons le scénario et je suggère que l’on ajoute une viande pour pouvoir profiter un peu plus longtemps des trois vins rouges. Mon amie part en ville, fait relever le rideau métallique baissé du boucher qui avait fini son année, chambres froides quasi vides, et revient avec de l’onglet.
Après les premiers vœux télévisuels de notre Président, nous arrivons chez nos amis. Catherine nous explique qu’elle tremble depuis un mois. Elle sait en effet que j’écris le récit de mes aventures qu’elle lit toutes. La perspective d’une faute qui serait stigmatisée dans mes écrits l’a poussée à tout raffiner. Ce fut d’une délicatesse remarquée. Elle peut souffler, il n’y aura pas de critique.
Nous commençons l’apéritif avec un Champagne Ruinart non millésimé très expressif et fort agréable. Il est suivi par un champagne Laurent Perrier Grand Siècle beaucoup plus doux qui va mettre en valeur les oursins pêchés du matin. La combinaison de ce champagne charmeur avec l’iode et le sucré de l’oursin est remarquable.
Il reste quelques gouttes du champagne pour accueillir les huîtres creuses de Marennes Oléron. La cohabitation est gouvernementale, c’est-à-dire polie, et vite oubliée, car le Bâtard-Montrachet domaine Ramonet 1992 crée ce qui est sans doute le plus bel accord avec des huîtres que j’aie jamais rencontré. C’est saisissant au point que toute la table est stupéfaite. Nous restons longtemps à profiter de cette combinaison, comme si l’on pouvait la rendre éternelle. La multiplication des saveurs, le dialogue qui s’instaure entre l’huître et le vin font partie de ces moments rares où l’on comprend qu’une dimension supplémentaire est ouverte, quand la symbiose est aussi réussie.
Le plat suivant avait donné lieu à de nombreux échanges de mails entre Catherine et moi. Mon insistance pour la pureté clinique des goûts est la négation de toute fantaisie. On comprend en mangeant et buvant que c’est ce qu’il faut faire. Le tartare de rascasse sur un lit d’épinard est une chair totalement nue découpée en petits dés sur des feuilles qui n’ont pas le moindre assaisonnement. Et le Château Chalon Fruitière Vinicole de Voiteur 1966 joue juste sur ces saveurs claires. Il faut du temps pour s’acclimater et j’ai déclaré un peu trop vite que le vin jaune est trop fort et écrase l’accord. Car en fait, quand le palais est habitué, l’accord est très subtil, avec ce vin envoûtant que tout le monde aime à cette table. Notre ami s’est mis à frotter un peu de vin jaune sur la peau de l’intérieur de son poignet, pour nous faire sentir les accents de marc du vin jaune. Chacun se mit à l’imiter et nous avons comparé la noblesse et la variété de la texture de nos peaux. Nous avons inventé un parfum millésimé. La fortune nous attend.
Claude, notre ami, gère la cuisson des langoustes sur son barbecue. Il gère et gèle, car il fait un froid redoutable sous le ciel étoilé. Là aussi, c’est la simplicité qui domine, quelques feuilles de sauge étant le seul complément admis sur des demi-langoustes qui ne cuisent que sur le côté carapace. La chair délicieuse va accompagner trois vins rouges. Le Château Cheval Blanc 1994 a une belle couleur profonde et racée. Le Chambertin Edouard Jantot 1961 a une couleur d’un rose élégant. L’Hermitage La Chapelle Paul Jaboulet Aîné 1990 a une couleur sang de pigeon très prometteuse. Tout oppose les parfums de ces trois vins ce qui va rendre l’expérience passionnante. Le nez du chambertin est séducteur dans une douceur feutrée, celui du bordelais est racé et celui du rhodanien annonce du muscle sous la chemise. La chair accueille les trois vins, trop distincts pour se neutraliser, mais c’est mon gendre qui est le premier à signaler que le plus fringuant des trois sur la langouste est le Cheval Blanc. Et c’est évident, car il contrôle le mieux la chair typée. Sur le corail de la tête, le chambertin est plaisant. Chacun des vins est d’un goût appréciable, mais le Cheval Blanc 1994 – qui l’eût cru ? – s’est montré le plus adapté des trois.
Sur l’onglet « de la dernière heure », goûteux à souhait, juste poêlé et accompagné de flageolets, j’attendais le retour en grâce du chambertin et une complicité facile avec l’Hermitage, mais c’est encore le Cheval Blanc qui ramasse la mise. C’est lui qui parle le plus clairement à cette chair typée elle aussi.
Il est fort tard, nous nous étions embrassés sous le gui depuis plusieurs heures, aussi proposai-je de faire l’impasse sur la terrine de foie gras faite par mon épouse. Nous commençons à entamer un Sainte-Maure pour rechercher le vin rouge qui lui convient, et c’est l’Hermitage qui me semble le plus adapté. Nous passons ensuite au bleu de Termignon, au bleu de Gex et à la fourme de Montbrison qui accueillent le Château d’Yquem 1976. Ce qui est assez remarquable, c’est qu’Yquem 1976 est toujours parfait. C’est certainement l’un des plus équilibrés des Yquem actuels, combinant une jeunesse joyeuse avec un beau début de maturité. Les trois fromages judicieusement choisis se marient à merveille à l’Yquem. J’ai un petit faible pour le bleu de Termignon, pour son caractère salin, mais les trois ont brillamment accompagné l’Yquem.
Il n’était plus question de boire quoi que ce soit tant nous avions honoré les vins précédents, et le champagne prévu sur les desserts resta dans son coin. Un sorbet à la framboise et une glace à la vanille, accompagnés de petits gâteaux secs de chez Ré, « le » pâtissier de Hyères, furent sectionnés de long et en large et dégustés à l’infini, supports de discussions fort tardives d’un réveillon qui ne voulait pas s’éteindre. Dans la chaleur de l’amitié, une maîtresse de maison attentive et son mari ont permis de mettre en valeur des vins très variés de nombreuses belles régions. Mais le détail à signaler, qui a réellement ajouté à notre bonheur, c’est le choix pour chaque plat ou chaque intermède d’une musique appropriée. Ce fut fort juste et d’une grande émotion.
Le plus grand vin de ce grand réveillon, c’est le Bâtard-Montrachet Ramonet 1992. Le plus bel accord, c’est le féerique mariage de ce vin avec les huîtres. En petit comité dans le Sud, ce fut un beau réveillon.
le réveillon, photos lundi, 31 décembre 2007
Délicats petits canapés d’apéritif
Les oursins pêchés du matin et la rascasse en tartare sur ses feuilles d’épinard
Les langoustes cuites au barbecue à la belle étoile et les feuilles de sauge
Cheval Blanc 1994, Chambertin 1961 et Hermitage La Chapelle 1990, puis le Bâtard-Montrachet 1992 et le Chateau Chalon 1966 forment une belle brochette de vins.
les vins du réveillon du 31/12/2007 lundi, 31 décembre 2007
Nous allons chez des amis et j’apporte les vins.
Des changements se feront, mais voici ce que j’ai prévu :
Photo de groupe. Et maintenant, des sous-groupes :
Les vins :
champagne Laurent Perrier Grand Siècle en magnum, Bâtard Montrachet Domaine Ramonet 1992
Chateau Chalon 1966 Fruitière Vinicole de Voiteur, Cheval Blanc 1994
Chambertin Edouard Jantot 1961
Hermitage La Chapelle Paul Jaboulet Aîné 1990 et Chateau d’Yquem 1976
Champagne Dom Pérignon 1998.
Salon 1990 sur camembert et truffe, à comparer au 1988 lundi, 31 décembre 2007
Les enfants arrivent avec la petite dernière – six mois déjà – dans notre maison du Sud. Ils se joindront à nous pour le réveillon qui aura lieu chez des voisins amis. Catherine, notre voisine, m’a déjà annoncé le menu du soir et j’ai apporté de Paris des vins pour composer un beau réveillon. Je vais avec mon gendre chercher quelques victuailles pour le premier jour de l’An, nous achetons quelques fleurs pour nos épouses respectives, et nous voilà proches du déjeuner. Je risque un : « qu’est-ce qu’on boit ? » immédiatement contré comme en un passing-shot de revers par la mère et la fille : « ce midi, que de l’eau ». Guillaume ne s’en laisse pas compter et exhibe un torchon en forme de bourse qu’il nous fait sentir. Même un anoure de l’appendice nasal aurait reconnu le parfum de la truffe. Je jette un œil dans le réfrigérateur et j’extirpe un flacon qui ne se peut refuser.
Nous tranchons quelques parcelles de poutargue, et le champagne Salon 1990 s’ébroue. On sent instantanément que ce champagne de grande noblesse n’aura pas l’épanouissement du Salon 1988. Il va compenser par une hauteur de vue assez rare. Intéressant mais sans plus sur la poutargue qui le titille gentiment, le Salon sera le compagnon poli de coquelets qui avaient été prévus. Comme il faut quand même provoquer ce Salon, Guillaume va chercher deux petites truffes, fait toaster un pain biologique, l’inonde d’huile d’olive, et lorsqu’on a pris soin de recouvrir de noir toute trace de pain, on a une bouchée royale qui tire du Salon des chants d’amour. Quel grand champagne. Le mot qui me vient est « noble ». C’est effectivement un champagne racé. On n’a pas du tout l’émotion qu’a créée le Salon 1988, d’un romantisme inoubliable, mais on a la pureté du blanc de blancs, avec cette patte qui n’appartient qu’aux plus grands. Le camembert de Noël a fait ses classes. Il vibre avec le Salon d’un unisson que l’on ne trouverait avec aucune autre saveur. Lorsqu’on essaie ensuite avec un peu de foie gras, juste pour voir, on prend conscience que rien ne vaut le champagne sur le foie gras. Mais on est loin de la vibration du camembert avec le champagne. L’histoire de ce repas de midi s’arrête là. Dans à peine deux heures j’apporterai chez ma voisine les vins du réveillon. Le Salon 1990, que j’ai encore en bouche est un champagne noble, quand le Salon 1988 est un jeune premier.
Bulletins 2007 – De 208 à 254 lundi, 31 décembre 2007
Pour lire les bulletins dans leur présentation « officielle », vous pouvez cliquer sur le titre de chacun, qui se lit de la façon suivante : bulletin WDN219070319 comprend après le N le numéro du bulletin qui est 219, et sa date de parution, qui est indiquée sous la forme « AAMMJJ ».Ici, c’est le 19 mars 2007 dans l’exemple.
Le contenu de ces bulletins figure sur le blog. Les bulletins sont présentés de façon plus formelle. A vous de choisir ceux que vous voulez lire.
(bulletin WD N° 208 070102) Bulletin n° 208 : 1 – déjeuner à la Table de Joël Robuchon – 2 – académie des vins anciens séance n° 4
(bulletin WD N° 209 070108) Bulletin n° 209 : 1 – Dîner de remise des prix du Grand Tasting. – 2 – Les conférences au salon : « le Grand Tasting ».
(bulletin WD N° 210 070115) Bulletin n° 210 : 1 – Dîner d’amis autour des vins d’Alphonse Mellot – 2 – conférence à l’institut du goût – 3 – dîner chez Yvan Roux – 4 – dîner *WD au Bristol
(bulletin WD N° 211 070122) Bulletin n° 211 : 1 – dîner *WD chez Laurent (spécial pour Bipin Desai) – 2 – verticale de Léoville Barton au restaurant Taillevent avec Bipin Desai
(bulletin WD N° 212 070129) Bulletin n° 212 : 1 – Visite journalistique de ma cave – 2 – Visite aux caves Legrand – 3 – champagne d’adieu à mon cercle – 4 – repas pré-Noël – 5 – déjeuner au Royal Monceau avant la crise
Bulletin n° 212 : 6 – repas de Noël – 7 – repas de Noël
(bulletin WD N° 213 070205) Bulletin n° 213 : 1 – Préparation du réveillon chez Yvan Roux – 2 – Réveillon dans le Sud – 3 – Lendemain de réveillon. – 4 – Dîner d’amis – 5 – Soirée littéraire avec Cheval Blanc
(bulletin WD N° 214 070212) Bulletin n° 214 : 1 – visite privée à Dom Pérignon – 2 – repas au Trianon – 3 – déjeuner au restaurant Ledoyen
(bulletin WD N° 215 070219) Bulletin n° 215 : 1 – dîner *WD au restaurant Ledoyen – 2 – repas avec mon fils – 3 – dîner avec ma fille – 4 – repas avec mon fils
(bulletin WD N° 216 070226) Bulletin n° 216 : 1 – dégustation de Krug aux Caves Legrand – 2 – dîner *WD chez Jacques Le Divellec
(bulletin WD N° 217 070305) Bulletin n° 217 : 1 – dîner au restaurant Folliez à Mechelen avec des Chateauneuf du Pape – 2 – dîner au restaurant Le Bec Fin à Dôle – 3 – vente aux enchères de la Percée du Vin Jaune – 4 – dîner au Château de Germigney – 5 – visite de Château Chalon et dîner à Germigney
(bulletin WD N° 218 070312) Bulletin n° 218 : 1 – salon des vignerons indépendants – 2 – déjeuner au restaurant Dauphin – 3 – Saint-Valentin à l’Astrance – 4 – dîner *WD à la Grande Cascade
(bulletin WD N° 219 070319) Bulletin n° 219 : 1 – table d’hôtes de Yvan Roux – 2 – repas chez Jacques Le Divellec – 3 – repas chez Guy Savoy – 4 – repas avec Ausone 1952 – 5 – dîner au bistrot du sommelier
Bulletin n° 219 : 6 – repas impromptu chez des amis – 7 – cuisine moléculaire au Cordon Bleu
(bulletin WD N° 220 070326) Bulletin n° 220 : 1 – Repas d’amis – 2 – champagne à la maison – 3 – dégustation des vins de Bouchard – 4 – colloque sur le verre et le vin – 5 – dîner à La Tupina
Bulletin n° 220 : 6 – dîner au château d’Yquem – 7 – brunch au château Pichon Comtesse
(bulletin WD N° 221 070402) Bulletin n° 221 : 1 – déjeuner chez Alain Senderens – 2 – dîner *WD chez Patrick Pignol
(bulletin WD N° 222 070410) Bulletin n° 222 : 1 – Cirque d’Hiver pour Marianne – 2 – dîner au Murano – 3 – 5ème séance de l’académie des vins anciens
(bulletin WD N° 223 070420) Bulletin n° 223 : 1 – déjeuner chez ma fille – 2 – vin surprise à déjeuner avec mon fils – 3 – Le Club des Professionnels du Vin – 4 – Déjeuner au Ritz – 5 – début du diner chez Guy Savoy
(bulletin WD N° 224 070426) Bulletin n° 224 : 1 – dîner *WD chez Guy Savoy (spécial avec un ami américain) – 2 – table d’hôtes d’Yvan Roux – 3 – Yvan Roux dans la maison du Sud – 4 – dîner au Chapon Fin à Bordeaux – 5 – dîner à « les Erables » à Preignac
(bulletin WD N° 225 070507) Bulletin n° 225 : 1 – dîner *WD au château d’Yquem
(bulletin WD N° 226 070517) Bulletin n° 226 : 1 – visite à Château Margaux – 2 – visite à Mouton Rothschild – 3 – visite et dîner à Château Kirwan – 4 – repas de famille – 5 – restaurant Tan Dinh
Bulletin n° 226 : 6 – dîner *WD chez Gérard Besson
(bulletin WD N° 227 070529) Bulletin n° 227 : 1 – déjeuner à La Villa Madie à Cassis – 2 – déjeuner à La Villa Madie à Cassis – 3 – repas de famille – 4 – pélerinage au Bœuf Couronné – 5 – déjeuner au Bistrot du Sommelier.
(bulletin WD N° 228 070606) Bulletin n° 228 : 1 – déjeuner au « Ronchons » avec un écrivain – 2 – 11 vins de 1949 au Carré des Feuillants – 3 – déjeuner chez Yvan Roux avec des cigales
(bulletin WD N° 229 070614) Bulletin n° 229 : 1 – Belote et champagne – 2 – dîner à l’Hôtel des Roches – 3 – déjeuner cosmopolite chez Yvan Roux – 4 – déjeuner au restaurant Laurent – 5 – dégustation de quelques 2006 au Cercle Interallié.
(bulletin WD N° 230 070622) Bulletin n° 230 : 1 – dîner *WD au restaurant Laurent
(bulletin WD N° 231 070629) Bulletin n° 231 : 1 – dîner *WD au restaurant Le Grand Véfour – 2 – déjeuner de conscrits au Bistrot du sommelier – 3 – dîner à Roses avant d’aller à El Bulli.
(bulletin WD N° 232 070705) Bulletin n° 232 : 1 – Mémorable dîner à El Bulli – 2 – déjeuner au restaurant Alain Senderens – 3 – dîner chez mon fils – 4 – déjeuner avec Jacques Le Divellec – 5 – déjeuner chez ma fille cadette.
(bulletin WD N° 233 070712) Bulletin n° 233 : 1 – 6ème séance de l’académie des vins anciens – 2 – présentation des vins du Château de Tracy au restaurant Guy Savoy.
(bulletin WD N° 234 070721) Bulletin n° 234 : 1 – Dîner au Château Haut-Bailly (inaugural de Vinexpo) – 2 – dîner à Domaine de Chevalier – 3 – dégustation de très grands vins au musée d’art contemporain de Bordeaux.
(bulletin WD N° 235 070731) Bulletin n° 235 : 1 – Dîner au Château Clarke – 2 – cocktail au Château de Fargues – 3 – cocktail au château d’Yquem – 4 – fête de la Fleur au Château Smith Haut-Lafitte.
(bulletin WD N° 236 070830) Bulletin n° 236 : 1 – dîner chez Yvan Roux – 2 – dîner à l’hôtel des Roches – 3 – dîner chez ma fille cadette – 4 – dîner à l’hôtel des Roches – 5 – dîner chez Yvan Roux
(bulletin WD N° 237 070906) Bulletin n° 237 : 1 – repas en famille – 2 – dîner chez Yvan Roux – 3 – repas en famille – 4 – mariage chez un cousin – 5 – repas en famille
(bulletin WD N° 238 070913) Bulletin n° 238 : 1 – Dîner chez des amis – 2 – visite d’un amateur fidèle – 3 – caviste et ses conseils – 4 – repas de famille – 5 – dîner chez Yvan Roux avec Michel Troisgros.
(bulletin WD N° 239 070920) Bulletin n° 239 : 1 – Visite d’un ami cuisinier – 2 – repas chez Yvan Roux – 3 – repas gastronomique sur des champagnes – 4 – et beaucoup d’autres occasions…
(bulletin WD N° 240 070926) Bulletin n° 240 : 1 – Dîner d’amis, – 2 – dîner chez des amis, – 3 – dîner à l’hôtel des Roches, – 4 – verticale de Rauzan Ségla au restaurant Taillevent
(bulletin WD N° 241 071003) Bulletin n° 241 : 1 – Verticale de Château Canon au restaurant Taillevent, – 2 – déjeuner au Carré des Feuillants avec Bipin Desai – 3 – déjeuner au restaurant Hiramatsu – 4 – déjeuner au restaurant du Sénat.
(bulletin WD N° 242 071011) Bulletin n° 242 : 1 – 90ème dîner de wine-dinners au restaurant Ledoyen – 2 – restaurant Laurent – 3 – restaurant Alain Senderens – 4 – prestigieux cocktail d’une banque
(bulletin WD N° 243 071019) Bulletin n° 243 : 1 – Dîner au restaurant de Guy Savoy, – 2 – déjeuner au restaurant de Pierre Gagnaire – 3 – premier dîner à San Francisco au Mandarin Oriental (Silk’s)
(bulletin WD N° 244 071026) Bulletin n° 244 : 1 – Dîner au Masa’s à San Francisco avec la famille d’un collectionneur ami – 2 – à San Francisco dîner de collectionneurs au « Fleur de Lys ».
(bulletin WD N° 245 071112) Bulletin n° 245 : 1 – Dîner au restaurant Zuni à San Francisco – 2 – dîner amical sur la cuisine de Michel Orth – 3 – club des professionnels du vin – 4 – Union des Grands Crus de Bordeaux – 5 – dîner d’amis
Bulletin n° 245 : 6 – déjeuner à l’Astrance – 7 – déjeuner aux Muses – 8 – cocktail de présentation de vins
(bulletin WD N° 246 071119) Bulletin n° 246 : 1 – Déjeuner à l’Hôtel des Roches – 2 – Déjeuner chez Yvan Roux, – 3 – cocktail à l’hôtel Intercontinental, – 4 – arrivée à Los Angeles.
(bulletin WD N° 247 071126) Bulletin n° 247 : 1 – Dégustation de 34 millésimes de Cheval Blanc en deux dîners, au Spago Berverly Hills – 2 – Dégustation de 34 millésimes de Cheval Blanc en deux dîners, à Chinois on Main Los Angeles
(bulletin WD N° 248 071203) Bulletin n° 248 : 1 – Dégustation de 28 millésimes d’Yquem en deux dîners, à Chinois on Main Los Angeles – 2 – Dégustation de 28 millésimes d’Yquem en deux dîners, au Spago Berverly Hills
(bulletin WD N° 249 071210) Bulletin n° 249 : 1 – Visite au musée Getty, – 2 – dîner au siège de la Southern Wine Spirits of Nevada, – 3 – petite visite au restaurant de Joël Robuchon de Las Vegas.
(bulletin WD N° 250 071214) Bulletin n° 250 : 1 – Dîner au Joël Robuchon de Las Vegas, – 2 – dîner au Picasso de l’hôtel Bellagio, – 3 – dégustation de Château Latour à l’hôtel George V.
(bulletin WD N° 251 071221) Bulletin n° 251 : 1 – 91ème dîner de wine-dinners au restaurant Pierre Gagnaire – 2 – soirée Laurent Perrier Grand Siècle au Pavillon d’Armenonville
(bulletin WD N° 252 071223) Bulletin n° 252 : 1 – Académie du vin de France au restaurant Laurent – 2 – déjeuner au restaurant d’Alain Senderens.
(bulletin WD N° 253 071227) Bulletin n° 253 : 1 – 92ème dîner de wine-dinners au restaurant Taillevent
(bulletin WD N° 254 071229) Bulletin n° 254 : 1 – Dîner inaugural du Grand Tasting. – 2 – Premier jour du Grand Tasting.