Un Pouget bien jeune pour l’académie !
l’étiquette de ce vin très jeune semble consumée par la passion !
Côte Rôtie de Valluit 1976
On trouve même de la biodynamie à l’académie !
Champagne Delamotte 1985
Un Pouget bien jeune pour l’académie !
l’étiquette de ce vin très jeune semble consumée par la passion !
Côte Rôtie de Valluit 1976
On trouve même de la biodynamie à l’académie !
Champagne Delamotte 1985
magnifique bouteille de Branaire 1959
Je ne connais pas du tout ce vin. A découvrir grâce à l’académie !
Si la devise dit : "in tenebris lumen rectis", je reste dans les ténébres pour la traduction. Avis aux linguistes. Le vin quant à lui est d’une très belle couleur.
j’ai déjà bu ce vin que je vais partager. Un vrai plaisir.
Mon petit fillot personnel est de 1969. Alors !
Je pense que ce Corton 1940 Clos du Roi que j’ai depuis quelques années va briller à l’académie (?)
J’ai souvent ouvert ce vin avec beaucoup de bonheur.
On mesure l’écart de fraîcheur de l’étiquette par rapport au 1934. Et l’écart de couleur est aussi marqué !
Trois 1955, nous sommes gâtés !
Voilà un apport dans l’esprit de l’académie ! Qu’allons-nous découvrir ? Du bon vin, c’est sûr.
nous finirons avec deux bouteilles de cet excellent Maury
Très belle bouteille et aussi belle capsule de ce Petit Gravet que j’ai acheté directement à la famille Nouvel.
J’aime beaucoup ces petits sauternes aux couleurs extrêmement belles. J’ai acheté ce cru Lanére sans en savoir beaucoup.
Magnifique Doisy Daëne 1934 d’un académicien.
ce Phélan Ségur très ancien dans une bouteille elle-même très ancienne est de quelle année ?
Disons 1935 ?
Déjeuner chez ma fille cadette pour l’anniversaire de mon gendre. Sur de belles et rondes gougères, nous buvons un Château Laville Haut-Brion 1982. La couleur dorée est engageante. Le nez est serein, et en bouche, c’est une apothéose. Tout est parfait dans ce vin équilibré, mesuré mais profond, au charme insolent. On sent que c’est un vin de pure gastronomie. Je l’ai nettement préféré au récent Haut-Brion blanc 1992, peut-être un peu plus complexe mais nettement moins chaleureux et joyeux.
Mon gendre a déniché quelques vins anciens et c’est sans a priori qu’il nous soumet un vin qu’il a ouvert à 8h30 ce matin. La bouteille est de forme bourguignonne, bouteille soufflée à la main et au cul profond comme on en trouve pour les flacons du 19ème siècle. Or que dit l’étiquette : Château Laborde, Lalande Pomerol, Henri Lichtwitz jeune, négociant 1947. A cette époque, on embouteillait dans les flacons qui passaient à portée de main. Cette bouteille a certainement connu des dizaines de vins différents depuis son premier usage. Il est à noter que l’étiquette dit « Lalande Pomerol » et non pas « Lalande de Pomerol » comme on dit aujourd’hui. Le vin a fortement imprégné le verre qui est devenu opaque. Le nez est immédiatement charmant. Légèrement torréfié avec des notes de truffe, ce qui convient aux œufs brouillés à la truffe. En bouche, c’est charmant. N’attendons pas un ténor. Mais ça chante bien et le plaisir que nous avons de cette découverte est un plaisir franc, sincère, car le vin est bon. Nous remarquons qu’il s’affadit dans le verre alors qu’il ne s’affadit pas en bouteille. Il faut donc se servir très peu.
Sur de délicieux filets de rougets, la première gorgée de Château de Léoville las Cases 1970 est immédiatement décevante. Ce vin n’a rien, rien à dire, rien à chanter, il est d’une platitude gustative rare, or rien ne permet de penser qu’il s’agit d’une faiblesse de la bouteille. C’est le vin qui n’a aucun message à faire passer. On revient donc au 1947 qui devait être l’outsider et se retrouve en position de leader. Le grand Saint-Julien compte suffisamment d’autres belles années où il a excellé pour que nous gardions notre estime pour Léoville. De ce beau repas familial je retiens la perfection de ce Laville 1982 magistral.
Jacques Le Divellec me fait parfois l’honneur de me consulter sur divers sujets de son choix. C’est le prétexte à se retrouver à sa table pour déjeuner. Mes petites manies sont déjà connues aussi, dès que je m’assois, une assiette de crevettes grises m’est apportée. La dextérité de Jacques pour les décortiquer me fait apparaître bien gourd. Ce sont ensuite des bulots délicieux qui ont une trace de poivre qui convient à merveille au Châteauneuf-du-Pape Château de Beaucastel blanc Vieilles Vignes 2004 dont le fumé est légendaire et dont la petite pointe poivrée copule avec les bulots.
Lorsque l’on m’apporte des huîtres d’une provenance nouvelle choisie par Jacques, je suis surpris par l’intensité du goût d’une profondeur rare. J’ai une idée folle, d’associer ce goût nouveau pour moi avec de la Chartreuse. Mais ça ne va pas du tout car la Chartreuse verte, même sifflotée, est beaucoup trop tenace pour accepter l’huître. On ne progresse pas sans essais, même s’ils sont vains.
La langoustine à la truffe est aussi très prononcée. C’est la sauce joyeuse qui se marie avec le puissant blanc typé du Rhône. En ce temple de la cuisine traditionnelle, et avec le sourire de Jacques, je me sens bien.
Ma femme et moi sommes invités chez mon fils et ma bru. Un champagne Charles Heidsieck Blanc des Millénaires 1995 est plaisant à boire. Mon fils est plus sévère que moi sur ce champagne dont il attendait plus du fait de la spécificité de sa cuvée. Il manque un peu de longueur mais se boit bien quand on est en famille, sur un Pata Negra, exhausteur des talents les plus cachés des champagnes.
Le Gevrey Chambertin premier cru Clos Saint-Jacques domaine Armand Rousseau 2001 est un bourgogne aérien, fluide, primesautier, qui chante en bouche des balades régionales. On est loin de la puissance des chambertins d’Armand Rousseau, mais cette églogue printanière est délicieusement bucolique. Et c’est amusant de voir que le contraste avec le vin que j’ai apporté ne nuit à aucun des deux.
La Côte Rôtie La Landonne Guigal 1993 me fait penser à cet énervement qui vous prend et que vous avez sans doute connu. Vous chaussez vos patins pour aller sur la glace. Les deux premiers pas sont hésitants. Et soudain vous entendez « pftt ». Et un insolent patineur passe devant vous avec une grâce certaine et une efficacité agaçante, car il donne l’impression de ne fournir aucun effort pour atteindre cette fluidité dont vous rêvez. La Landonne, c’est ça. C’est le vin parfait sans aucun effort apparent. Je connais les goûts de ma bru et cette Landonne est exactement cela. Un vin qui s’installe en bouche comme un passager prioritaire, qui s’y sent bien et donne un bonheur sans mélange, sans histoire. C’est un plaisir premier. Sur la cuisine réussie de ma bru, un gigot d’agneau et pommes de terre rissolées, on se dit que la vie est belle.
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La plus fidèle participante des dîners de wine-dinners se faisait muette depuis plusieurs mois. Avais-je commis un impair justifiant ce silence ? Tous les messages que j’envoyais n’avaient pas de réponse, ce qui confortait ma crainte. Je lance un nouvel appel et surprise, elle répond. J’apprends avec plaisir qu’il n’y a aucun problème entre nous, et nous décidons instantanément que je la rejoindrai au déjeuner qu’elle a prévu avec son fils et un ami au restaurant Alain Senderens. J’arrive en avance ce qui me permet de bavarder avec Alain Senderens des aventures à El Bulli, et quand mes amis arrivent, je décide de prendre en charge les vins. Sur la suggestion du sommelier nous commençons par Château Haut-Brion blanc 1992. Le liquide est d’un or cuivré léger, le nez est subtil comme un parfum et en bouche, c’est un vin dense d’une grande complexité. Ce vin a besoin d’un plat pour s’exprimer totalement et la cuisine délicieuse de ce restaurant est idéale. J’ai pris un plat à base de crabe qui rebondit sur le vin. Ce Haut-Brion, comme me l’avait suggéré le sommelier, est beaucoup plus généreux que ce que son millésime suggérerait. C’est un grand vin de gastronomie. L’Hermitage Chave rouge 1996 est séduisant à souhait. Contrairement au blanc, tout en lui est simple, facile à comprendre. Tout est proportionné, sans une once d’excès. Ce vin rend joyeux. Sur un agneau goûteux à souhait et généreux, le vin est délectable. S’il est un restaurant où il faut courir, c’est celui-là.
Après un parcours sinueux dans des paysages lunaires cette crique donne envie d’arriver par bateau
une jolie villa toute simple
C’est bien ici !
Nous longeons les cuisines où le maître pense ou donne ses consignes.
des sofas confortables pour l’arès-dîner sans doute
L’aspect rustique de la grande salle est assez reposant
Le Christ va veiller sur notre repas mais n’empêchera pas de vilaines bactéries ou bacilles…