Dîners et académie en mode couvre-feu lundi, 26 octobre 2020

Dîners de wine-dinners et académie en période de couvre-feu

Mon intention est de continuer ces activités ce qui suppose des comportements différents.

1 – académie des vins anciens

Il y a déjà une vingtaine d’inscrits à la prochaine séance du 26 novembre. Il faut que nous soyons plus nombreux.

La séance démarrera à 15 heures précises et elle se terminera impérativement à 19h30. Nous aurons des tables de 6 personnes. Chacun sera prévenu de son numéro de table et en arrivant se dirigera directement à sa table et y restera assis. Il n’y aura aucune discussion debout. On arrive avec son masque et on ne l’enlève que lorsque l’on est assis.

Seules les bouteilles d’avant 1950 pourront être livrées selon les préscriptions en vigueur sur le blog :

https://www.academiedesvinsanciens.org/regles-pour-la-34eme-seance-de-lacademie-des-vins-anciens-du-15-mai-2020/ (l’article a gardé comme lien celui du premier message enregistré pour la séance qui devait avoir lieu en mai 2020. Il a été mis à jour)

Pour toutes les autres bouteilles, il est demandé à ceux qui en apportent de venir avec leur bouteille au moins 20 minutes avant le début de la séance. Ils l’ouvriront et la bouteille rejoindra le groupe auquel elle est affectée.

Le paiement se fera uniquement par chèque, qui sera détruit si de nouvelles mesures empêchent notre réunion.

Un repas sera servi après l’apéritif pris assis. Il est donc conseillé de déjeuner léger avant de venir à la réunion. Pour toute question, merci de m’adresser un mail.

2 – dîners

Je vais préparer une offre nouvelle de dîners de 6 personnes. Ces dîners s’ils sont à Paris se tiendront de 16 heures à 19h30. La nouvelle offre sera lisible sur le site wine-dinners.com.

S’il y a une demande pour des dîners de dix personnes, j’envisage de les faire à Paris avec deux tables respectant la distance entre deux tables, soit de les faire à Reims dans l’un des deux grands restaurants de cette belle ville. On couchera sur place.

Le dîner du 29 octobre aura lieu à Paris. Il reste une place disponible.

Le dîner du 10 décembre aura lieu. Il est complet.

Une offre nouvelle sera bientôt disponible.

Il faut tout faire pour que la gastronomie française continue de briller et illuminer nos vies.

Très cordialement,

Déjeuner au restaurant Drouant vendredi, 23 octobre 2020

Le restaurant Drouant est un lieu chargé d’histoire car il abrite les travaux du jury du prix Goncourt ainsi que du prix Renaudot. Un salon est réservé aux membres de chaque jury et chaque membre dispose d’une chaise marquée à son nom. Ils se réunissent tous les mois et déjeunent d’un menu qui répond à des règles immuables. Je suis invité par le propriétaire des lieux, Laurent Gardinier, qui possède avec sa famille ce restaurant, le Taillevent, les caves Taillevent et l’hôtel Les Crayères, entre autres possessions.

Le rez-de-chaussée où nous déjeunons n’a pas le prestige des salons du haut et se situe plutôt comme une brasserie au cadre simple joliment décoré et agréable. La carte des menus affiche des prix doux pour des plats de qualité mis au point par le chef Émile Cotte en collaboration avec Philippe Mille, le chef deux étoiles des Crayères. Mon menu sera un jambon d’Auvergne, une tarte au caviar un peu façon pizza, des choux fleurs en entrée et un vol-au-vent.

J’ai pris un verre de Champagne Lanson Le Black Reserve sur base de vins de 2014 et dégorgé en 2019. Il est dosé à 7 grammes mais fait plus strict qu’un extra-brut. Ce champagne salin est sans concession. Il se marie très bien avec le jambon.

Laurent me donne la lourde tâche de choisir les vins dans une carte impressionnante par l’étendue des vins proposés à des prix raisonnables, et notamment une grande variété de vins du Rhône. Il faut dire que le groupe Gardinier gère dans leur ensemble toutes les caves de plusieurs centaines de milliers de bouteilles.

L’Hermitage blanc Jean-Louis Chave 2008 a une jolie couleur d’un or de miel clair. Il est d’une belle plénitude, généreux, souriant, et d’une extrême lisibilité. Il est facile à vivre toute en étant vif et gourmand. C’est un vin blanc racé de grand plaisir. La tarte au caviar se marie bien à ce vin.

Le Château Rayas Châteauneuf-du-Pape rouge 2005 est un vin que j’adore, lui aussi dans une plénitude absolue. Son attaque est bourguignonne et son finale inextinguible est résolument rhodanien. C’est son côté bourguignon de belle râpe qui me plait le plus. C’est un seigneur. Autant le Chave est confortable, facile à vivre, autant le Rayas est un cheval fou qui veut briser toutes les barrières. Ces deux vins sont superbes.

Une belle assiette de fromage a permis de terminer le vin rouge passionnant. Au cours des discussions que nous avons eues, l’idée de reprendre le menu immuable de l’académie Goncourt et de le « revisiter » – comme on dit aujourd’hui – en fonction de vins que j’apporterais, est extrêmement excitante. Dans cette période où le couvre-feu est un calvaire pour les restaurants, lancer des idées dans toutes les directions est un moyen de faire vivre ce qu’il y a de plus précieux en France, la haute gastronomie.

la salle du Goncourt

des livres

une édition originale de Proust

Témoignages des participants au déjeuner au restaurant Pages jeudi, 22 octobre 2020

Témoignage d’un participant, Gauthier

Je vous envoie ce courriel pour vous remercier une nouvelle fois de l’incroyable repas auquel vous nous avez conviés Maximilien et moi hier midi. Votre approche humble, authentique et bienveillante transparait autant à table que dans vos écrits que j’avais pu glaner çà et là quelques semaines avant notre rencontre. Nous sommes bien loin d’une approche « industrieuse » comme vous le disiez si bien.

Le repas a été pour moi une suite de surprises. Qu’un vieux Pauillac soit sublimé par du citron changera ma façon de voir Bordeaux, qu’un risotto donne ses lettres de noblesse à un Clos de la Roche ne fera que confirmer la haute idée que je me fais de la Bourgogne. Le Rayne-Vigneau 1997, qui est un vin que j’ai eu la chance de goûter plusieurs fois cette année, ne m’avait jamais paru si noble et apaisé qu’avec ce dessert tout breton. Les financiers à la noisette en présentaient encore une image plus subtile. Je m’attendais à réentendre ce que j’avais lu. Au début du repas j’avais l’impression de devoir faire table rase de vos écrits précédents pour mieux écouter les vins et l’originalité de leur message. Et le temps passant, je comprends la cohérence de l’expérience que j’ai vécue et de celles que vous avez retranscrites sur votre site au fil des années.

Avec le recul, je suis frappé par l’écart, que je ne sondais qu’à peine, entre le Pibarnon que nous avons goûté et le Clos de la Roche que nous avons dégusté. Je pensais que le Pibarnon écraserait un vin fragilisé par le temps. Mais il n’en est rien, et je me surprends à repenser que le Clos de la Roche ne s’estompait pas l’espace d’un instant après une gorgée d’un Bandol, si érotique comme vous dites. C’était même l’occasion de constater quelque chose, qui ne me serait pas apparu sans la présence du 2016 : l’incroyable longueur et persistance d’un vin si travaillé par les années.

Sachez que Maximilien et moi serons ravis d’assister à l’académie des vins anciens fin novembre. Un autre ami, étudiant philosophe de l’ENS et sciences-piste à ses heures perdues, serait ravi de participer. C’est un bon vivant, et pour sûr un amoureux des bons vins !

En vous remerciant encore,

 

Témoignage d’un participant, Maximilien

Je tenais à vous remercier pour votre gentille invitation à ce déjeuner exceptionnel, et vous dire à quel point j’avais été ravi de ce moment passé avec vous. Grâce à vous interventions sur LPV (peut-être ne serait-ce qu’au moins pour cela que votre aventure sur ce forum en valait le coup : les écrits que vous y avez laissés, même si bien souvent dans la douleur, ont été énormément lus, et ont pu transmettre de nombreuses choses à beaucoup de lecteurs dont je fais partie !) et les billets dantesques écrits sur votre blog, j’avais découvert votre amour immense des vins anciens. Et n’étant jusqu’alors pas tout à fait convaincu par cette démarche, j’étais spécialement heureux de la tenter, et comment autrement mieux qu’avec l’ambassadeur mondial des vieux vins !

Cette rencontre était délicieuse également par ce merveilleux restaurant : ma première initiation à la gastronomie, et une belle découverte de ce qui peut se cuisiner de grand en France ! Et enfin bien évidemment, une découverte « coup de foudre » de ce que peut déceler d’exceptionnel un vin ancien : le souvenir de de Clos de la Roche 1953 restera impérissable, et doté d’une grande émotion que de l’avoir bu avec vous.

J’ai bien cherché à en identifier le producteur à partir du blason, mais ce n’est en fait que celui des Ducs de Bourgogne, ce qui n’aide malheureusement pas beaucoup.

 

C’est avec une joie dénuée du scepticisme qui aurait pu être présent avant ce déjeuner et cette découverte que je viendrai à l’Académie des Vins Anciens le 26 novembre. L’ami étudiant à l’EDHEC que j’avais mentionné est également emballé, et de son côté Gauthier devrait avoir trouvé quelques personnes, mais je lui laisse le soin de vous contacter directement.

Je vous remercie grandement pour cette somme de belles découvertes, humaine, gastronomique et œnologique, et vous dis à très bientôt !

Déjeuner au restaurant Pages avec deux étudiants jeudi, 22 octobre 2020

J’avais reçu il y a bien longtemps, du temps où le mot coronavirus n’était pas dans mon vocabulaire, des mails d’un étudiant de l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm, qui fait partie du club d’œnologie de l’école, club qui s’exerce à la dégustation et fait même des concours inter-écoles de dégustation. Son message m’était apparu sympathique. Il souhaitait qu’avec un ami de son école nous bavardions de vin autour de bouteilles qu’ils apporteraient. Le temps a passé et quand j’ai repris son idée, j’ai proposé de nous retrouver à déjeuner ensemble au restaurant Pages.

La veille, l’élève, appelons-le Gauthier, m’appelle, gêné, et me dit qu’ayant consulté la carte du restaurant, le budget était hors de portée pour de jeunes élèves, fussent-ils d’une prestigieuse école. J’ai immédiatement répondu que je serais la puissance invitante.

Lorsque j’ai déménagé en 2012 ma cave qui était dans un local qui allait être exproprié, Grand Paris oblige, j’avais bénéficié de l’aide efficace d’une charmante jeune personne qui travaillait dans la société d’aciers que dirige mon fils. Elle avait regroupé dans des cases les bouteilles illisibles pour elle. Elles ne sont pas inventoriées. En vue de notre déjeuner je farfouille dans ces cases et tout-à-coup, oh surprise, je mets la main sur un magnum de Château Lafite 1869. Je savais que j’avais cette précieuse bouteille et je m’étais étonné qu’elle ne figure pas dans l’inventaire. Elle réapparaît, magnifique de niveau et de couleur. Rien que cela me fait bénir le déjeuner à venir. Je choisis dans ces cases deux bouteilles, l’une de Bordeaux l’autre de Bourgogne, avec l’idée derrière la tête de les faire goûter à l’aveugle à mes deux jeunes futurs convives.

Le matin du rendez-vous, je me présente vers 11 heures au restaurant Pages pour ouvrir mes apports. Les deux bouchons viennent assez facilement. Le bouchon du bordeaux me permet d’estimer l’âge probable du vin qui est un générique sans millésime. Les odeurs sont sympathiques, surtout celle du Bourgogne, qui me paraît très prometteuse. J’ai du temps devant moi aussi est-ce l’occasion de regarder la carte des vins que Matthieu le sommelier a profondément remaniée avec une grande intelligence. Il y a dans cette carte des vins pour tous les goûts et pour tous les budgets, sans que l’on subisse des coefficients incendiaires.

J’en profite pour commander au verre un Champagne Bérêche & Fils Rilly la Montagne 1er Cru Blanc de noirs 2015 dégorgé en 2019 et dosé à 3 grammes, ce qui en fait un Extra Brut. J’avais envie, étant seul, de confronter mon palais à un blanc de noirs. Ce champagne est vif, tranchant, avec un final salin. C’est manifestement un champagne de gastronomie plus qu’un champagne d’apéritif. Je l’aime, parce qu’il est sans concession. J’aime quand les goûts prennent des pistes aventurières.

Maximilien arrive en premier. Gauthier le rejoint et le déjeuner commence. Le menu préparé par Lumi et Ken et avec Yuki pour la pâtisserie est : betterave à la bavaroise, citron caviar / velouté de Kabocha / maquereau mariné et fumé au foin / chips de pomme de terre et patate douce / couteaux poêlés, cédrat, yuzu vert, jus de coquillage monté au beurre / risotto de riz gluant, encornet snacké, bouillon corsé de céleri-rave / daurade royale de Saint-Jean de Luz, sauce « umami » à l’orange et livèche, coques d’Utah Beach, fenouil / pigeon façon pékinoise, sauce salmis, navet et poireaux / dégustations de bœufs maturés huit semaines : Limousine et Simmental / tuile et glace au sarrasin, pommes sautées, mousse au caramel beurre salé / financiers aux noisettes.

Les amuse-bouches se prennent avec le champagne Bérêche qui montre ses qualités d’adaptation. Il est viril, cinglant, et je l’adore dans cette forme provocante.

Mes jeunes convives ne connaissent pas le menu et vont aller de surprise en surprise, tant pour la qualité des plats que pour l’audace des accords.

Car le premier accord est particulièrement osé. Il se trouve que j’avais dit à Ken il y a quelque temps que j’adore les couteaux. Il a réussi à en trouver et les a traités de façon remarquable. Et le Pauillac générique rouge Barons de Rothschild vers 1978 est magnifiquement adapté au plat. Qui dirait que couteaux et vin rouge s’associent ? Les étudiants, à l’aveugle, ont réussi à trouver la rive gauche de Bordeaux et ont estimé Saint-Julien. On peut dire que c’est une bonne réponse. Ils ont pensé le vin plus vieux. Je l’ai personnellement daté de la deuxième moitié des années 70 à cause de son bouchon que j’étais le seul à avoir vu. Matthieu qui a goûté le vin a eu la bonne estimation à l’aveugle.

Le bordeaux Pauillac appellation contrôlée est un vin de début de gamme mais je trouve qu’il a bénéficié de son âge. Il est précis, simple, de bonne longueur, et pourrait figurer sur des tables sans que l’on se plaigne de sa roturière extraction. Une petite trace de café dans le goût pourrait être gênante, mais pas trop. Le vin a continué au fil du repas à offrir de belles sensations.

Mon deuxième apport, dégusté à l’aveugle est un Bonnes Mares négociant illisible 1953 de la cave du restaurant La Bourgogne. Pour mon goût, c’est la Bourgogne que j’aime, celle qui ne cherche pas à plaire, avec notamment une belle râpe en fin de bouche. Le vin est en pleine maturité, expressif, à l’attaque vive, au milieu de bouche charmeur et velouté et au finale de belle râpe. Programme parfait. Mes jeunes amis ont trouvé Côtes de Nuits, et pour les âges se sont gentiment fourvoyés. C’est sur le pigeon délicieux que ce vin s’est révélé glorieux.

Maximilien a apporté un Château de Pibarnon Bandol 2016. Ce vin riche est tout en suggestions voluptueuses. Il est fort bien sûr mais suave en même temps. Maximilien avait peur que je le trouve trop jeune, mais je l’ai adoré, vin de pur plaisir et racé à la fois. Le vin est absolument parfait sur les deux viandes de bœuf cuites à la perfection.

Gauthier a apporté un Château Rayne-Vigneau 1997 d’une année jeune, magique pour les sauternes. Quel régal. C’est la perfection du sauternes jeune, car il a un gras superbe et une longueur inextinguible. C’est le vin sans défaut. Avant le repas, j’avais demandé à Yuki si elle pouvait faire des financiers. Ses financiers sont à se damner et forment avec le sauternes un accord prodigieux.

Si l’on regarde les accords de ce repas, les plus beaux sont le maquereau avec le champagne Bérêche, les couteaux avec le Pauillac, le pigeon avec le Clos de la Roche, les bœufs avec le Pibarnon et les financiers avec le Rayne-Vigneau. Nous sommes tombés d’accord pour classer les vins ainsi : 1 – Clos de la Roche 1953, 2 – Rayne-Vigneau 1997, 3 – Pauillac vers 1978, 4 – Pibarnon 2016.

Si le Pibarnon est classé après le Pauillac c’est parce qu’il y a une prime au vin le plus surprenant. Je reverrai mes deux complices lors de l’académie des vins anciens. Ils vont essayer d’entraîner d’autres élèves à les accompagner. Je suis très heureux de ce beau déjeuner sur une cuisine toujours aussi pertinente.

Some Ports mardi, 20 octobre 2020

Some Ports

I have no inventory for alcohols and wines like Ports and Madeira. But wandering in the cellar I saw these bottles.

The years : 1815 – 1834 – 1887 – 1895 – 1900 – 1910 – 1917 – 1917 – 1931 – 1943 – 1950 – 1963.

So nice to see, to dream at, and to drink…

Some pictures of the cellar dimanche, 18 octobre 2020

Some pictures of the cellar

For a long time I have kept the empty bottles of wines that I have loved. In the room to have an idea, there are approximately 7000 to 8000 bottles.

I was photographed in the middle of this room

here I made a picture of wines of Domaine de la Romanée Conti, presented as if it was a photo of pupils in a school

But I have also kept the corks and the capsules as they are objects of memory. What will be their use, I do not know but this is an existing memory.

Memories of capsules of Yquem, Romanée Conti and other precious wines.

Some pictures of the cellar of full bottles, which shows how I store bottles with a great efficiency in density of storage, but also with exposition of very old bottles.

when such old wines of the 19th century are drunk, they are kept in a special part of the room for empty bottles

Storage of bottles

some specific bottles that I have drunk

I consider the form of this bottle of Tokay 1819 as one of the nicest

Lafite 1844 is the oldest Lafite that I have drunk. and it is the greatest Lafite that I have drunk. It is a prephylloxeric wine.

Cyprus wine 1845 is my beloved wine. Probably the longest memory in mouth of all what I have drunk

Yquem 1861 photographed with Yquem 1961 drunk in the same dinner in Chateau d’Yquem. 1861 is my oldest and greatest Yquem.

Chateau Margaux 1881 not yet drunk.

This Blanc Vieux d’Arlay 1888 is the greatest white wine of Jura that I have drunk.

Lafite 1898 was drunk at the 200th dinner in Pavillon Ledoyen. Immense wine

Musigny Coron Père et Fils 1899 is a special wine that I have served on December 31, 1999 at 11:40 pm, in order that we go from 31/12/1999 to 01/01/2000 with a wine of 100 years. The one on the picture was drunk in Chateau d’Yquem during the 135th dinner

Lafite 1900 is a legend. Here one bottle with the year engraved in the glass and one with a label.

Mouton 1900 and Mouton 1945 are the greatest Mouton that I have had the chance to drink. When Mouton is great, it is immense.

Mouton, since 1945 has had labels designed by great artists, different every year. But for me the nicest is the Carlu design. This 1914 was served with a 1945 Mouton at the 86th dinner in Chateau d’Yquem, representing years of end of world wars. This label is put at the top of the front page of my blog.

Yquem 1921 is condidered as the greatest Yquem of the 20th century. I have drunk it several times.

I have drunk many prephylloxeric Romanée Conti. This 1922 was highly emotional.

Dom Pérignon 1929 is the oldest Dom Pérignon that I have drunk and it is also the greatest Dom Pérignon that I have drunk. Coming from my cellar, I have shared it with Richard Geoffroy, the « maitre de chais » of Dom Pérignon.

Les Gaudichots Domaine de la Romanée Conti 1929 is a pure legend. I bought it with my friend Tomo and we shared it with Aubert de Villaine, co-owner of Romanée Conti. It is the greatest wine of Romanée Conti that I have drunk.

Jerez 1859. Such wines have incredible complexities

Hermitage La Chapelle Paul Jaboulet Aîné can be considered as the greatest red wine that I have ever drunk. I was paralysed when I drank it, patalysed by its absolute perfection. It is for this reason that I put it in a large picture.

The Constantia of South Africa were, in the 18th century, the wines of the Kings and of the Princes. Even Napoleon was fond of this prestigious wine. I have the chance to have drunk an incredible 1791. These Constantias are myths.

The bottle in front was found in a boat which sunk in the sea in 1739. It could be from circa 1730. I was told that the taste is probably ugly due to the salt which went through the cork.

The bottle behind is the oldest of my cellar, evaluated circa 1690. I have drunk one third and the rest remains in the bottle. It was plain but drinkable. What an emotion to drink a wine which was made when Louis XIV was the King in France.

 

Dîner au restaurant L’Écu de France avec un vin de légende samedi, 17 octobre 2020

L’aggravation de la propagation du virus a entraîné le gouvernement à décider un couvre-feu dans les régions à risque, dont l’Île de France. Ma femme et moi avons envie d’aller dîner au restaurant pour le dernier soir où l’on peut encore être servi jusqu’à minuit. Ce sera notre dîner « Cendrillon ». Nous choisissons le restaurant L’Écu de France où nous avons d’innombrables souvenirs.

Je demande la carte des vins, si bien constituée et à des prix qui me font penser aux prix du Bern’s Steak House de Tampa en Floride où il fut un temps, on pouvait se rembourser fictivement le prix du voyage en avion en prenant des bouteilles chères en France à des prix dérisoires là-bas.

Prenant pour prétexte d’aider la restauration, cause nationale, je commande la bouteille qui me semble la plus emblématique de ce restaurant, un mythe : un Musigny Georges Roumier 2009. En attendant cette bouteille, je demande un champagne au verre. Ce sera un Champagne Bollinger sans année qui aura le mérite de préparer le palais, accompagné d’une terrine de poisson absolument délicieuse.

Peter Delaboss, l’exubérant chef d’origine haïtienne, a l’habitude de faire des créations volcaniques. Il sait qu’il faudra adoucir ses ardeurs pour ce vin de légende. Je choisis le demi-homard bleu que le très compétent maître d’hôtel me suggère de commander sans le ragoût de févettes. Il n’aurait sans doute pas choisi ce plat mais je persiste et j’aurai raison.

Le plat principal sera la poularde de Culoiseau cuite à basse température, avec des langoustines rôties, du beurre d’estragon et de la poudre de parmesan.

Le vin est ouvert, le bouchon est beau et la verrerie est idéale pour mettre en valeur de parfum de ce vin. Ce parfum est extraordinaire de finesse, de délicatesse et de précision. La première gorgée a les mêmes caractéristiques. Le vin est délicat, précis, fin et particulièrement romantique. Il pianote ses suggestions et je pense immédiatement à la première Gymnopédie d’Erik Satie. Une autre image qui pourrait venir à l’esprit est l’extraterrestre E.T. lorsqu’il se promène dans les airs, posé sur le porte-bagage d’une bicyclette. Car en ce vin tout est aérien.

Je pense alors aux vins de la Romanée-Conti et ce qui me vient à l’esprit est que les vins de la Romanée Conti sont terriens, racontant avec raffinement l’histoire de leurs climats, alors que ce Musigny est un vin de poète, qui raconte des rêves. Chaque gorgée est un émerveillement.

Le homard est superbe et accompagné de coquilles Saint-Jacques poêlées à la perfection. L’accord est d’une justesse certaine, naturellement, mais aussi parce que je le veux, adaptant mon palais pour qu’il se crée.

Malgré la cuisson à basse température, la poularde est un peu lourde parce que les morceaux sont épais. Les langoustines sont parfaitement adaptées à ce plat et au vin. Pour finir le vin j’ai demandé un brie de Meaux aux brisures de truffes et un comté affiné.

Peter Delaboss au sourire contagieux est venu nous saluer. Nous l’avons félicité pour la belle cohérence de sa cuisine qui d’habitude danse la zumba des saveurs.

Il me semble que ce Musigny est l’un des plus grands bourgognes que j’aie bus, car il est en permanente émotion, fou de poésie. Une fois de plus j’ai constaté que je préfère le premier tiers de la bouteille, encore frais de cave et fragile comme un puceau. Le reste de la bouteille est plus bourgeois, même si, comme pour ce vin, le pouvoir émotionnel reste entier. Il est rare de trouver autant de politesse, de justesse et de finesse en un vin.

J’ai bu la dernière bouteille de Musigny 2009 du restaurant, encouragé par une politique tarifaire qui n’existe nulle part ailleurs. Grand merci à la famille Brousse qui grâce à des allocations ancestrales met à disposition d’amateurs des vins inaccessibles. Je voulais témoigner à un restaurant que j’aime, mon soutien à la restauration. J’ai pu le faire en m’offrant un plaisir unique et en profitant avec ma femme d’une belle soirée.

Si le couvre-feu continue, nous pourrons dire à nos enfants et petits-enfants : vous savez, un soir, nous avons pu dîner jusqu’à 23 heures. Si, si, jusqu’à 23 heures, en ce temps-là, on pouvait encore…

Déjeuner dont un Pétrus récompensait une énigme sur Instagram jeudi, 15 octobre 2020

Il y a cinq mois, j’avais publié sur Instagram une photo d’un vin « le sang du peuple » cuvée spéciale avec une Marianne au bonnet phrygien. Je n’avais aucun souvenir de ce qui avait pu me pousser à acquérir ce vin dit « vin de table ». Sans chercher plus, j’ai annoncé sur Instagram que si quelqu’un montrait une photo de la même étiquette, j’ouvrirais avec lui une bouteille de Pétrus. Deux personnes avaient envoyé des photos de cette étiquette et après la période des vacances d’été, nous avons choisi de déjeuner ensemble et de partager une bouteille de Pétrus.

Le déjeuner est prévu au restaurant Pages et j’ai demandé que l’on prévoie du rouget pour accompagner le Pétrus. La veille, Lumi, directrice du restaurant Pages m’écrit qu’elle a trouvé des rougets. Peu après je reçois un mail de l’un des gagnants du jeu, vivant à Monaco, disant qu’il fait partie d’un groupe de personnes interdites de circulation pour cause de Covid. Pour être en nombre suffisant compte tenu des vins, la table s’élargit. Ce n’est pas très compliqué quand on annonce qu’il y a un Pétrus.

J’arrive avant 11 heures au restaurant Pages pour ouvrir Le Pétrus 1973 au niveau dans le goulot, qui n’a pas perdu le moindre volume en 47 ans. Le bouchon vient entier et facilement car il n’était pas fortement collé au goulot. C’est assez étrange que parfois des bouchons fortement collés au goulot ont laissé s’évaporer du vin alors que ce bouchon qui pouvait presque tourner sans effort dans le goulot n’a laissé échapper aucun liquide. Vinicius, le gagnant de ce jeu est arrivé très peu de temps après moi et j’ouvre l’un de ses apports, un vin rouge grec Orgion, pentes d’Aenos, Produit par E. Sklavos Kechrionas, Cephalonia 2012, qui titre 13°. Vinicius a apporté ce vin car il a participé aux vendanges de ce millésime et veut me le faire goûter.

Il a aussi un autre apport, un Champagne Krug Grande Cuvée 164ème édition dont la base comporte de façon significative des vins de 2008. Ce champagne a une maturité bien affirmée. Il est superbe, large et raffiné. C’est un très grand champagne qui va accompagner les amuse-bouches : velouté de Kabocha / chou au parmesan et noisette / maquereau fumé au foin.

Il se trouve que la veille, je venais d’acheter six demi-bouteilles de Champagne Bollinger 1943. Parmi les six l’une est vide, car son contenu s’est évaporé et une autre a un niveau à moitié de bouteille et une couleur franchement sombre. C’est celle-ci que j’ai ajoutée à mon apport. Quand je l’ouvre, le bouchon se cisaille à mi-hauteur et il me faut un tirebouchon pour sortir le bas du bouchon. Le liquide est franchement gris et rebutant. Mais le nez est prometteur. En bouche l’acidité est belle et l’amertume agréable. J’apprécie ce champagne d’autant plus que des amateurs n’auraient probablement pas daigné le goûter. Les vieux champagnes ont une solidité extrême. J’aime les rescapés.

Le menu que nous allons suivre est le « grand » menu prévu pour ce jour : caviar Daurenki, mousseline de pomme de terre, esturgeon fumé, céleri / cannelloni de homard et de daïkon, consommé de crustacés, Kalamansi / risotto, seiche, céleri rave / rouget, sauce civet / canard de Challans façon Apicius, sauce au foie gras, salsifis et oignons / dégustation de bœufs de maturation, normande et charolaise 7 semaines, wagyu / Opéra de la pâtissière Yuki Hayato / mignardises.

Le Krug et le Bollinger cohabitent bien avec le caviar, le Bollinger profitant bien de la présence de l’esturgeon. Ayant senti le plat de homard et son consommé, j’ai l’intuition que le vin grec sera le plus approprié. Et c’est le cas. Le Orgion, pentes d’Aenos, Produit par E. Sklavos Kechrionas, Cephalonia 2012 est une très agréable surprise. Si on devait situer son goût en France, son grain très dense le mettrait parmi les bordeaux de la rive droite, saint-émilion par exemple. C’est un très bon vin et l’accord avec le homard surprend Vinicius par sa pertinence.

Le risotto appelle plutôt le Krug et c’est le tour du Pétrus 1973 sur le rouget. A l’ouverture, son parfum était superbe. Il est servi un peu chaud et dès qu’il retrouve de la fraîcheur, son caractère brillant apparaît. Il a une puissance très supérieure à ce que l’on attend de ce millésime timide. Il est grand, profond et plus lisible que d’autres millésimes de Pétrus, car sa cohérence est extrême. L’accord avec le rouget est toujours aussi pertinent. Ce Pétrus est noble, d’une grande élégance. La sauce, faite avec un grand bordeaux de 1982 est un peu trop réduite. Une sauce plus légère eût été opportune. Pour les deux plats qui suivront les deux vins rouges sont également appropriés mais sont rapidement bus, au point que nous commandons au verre de la carte du restaurant un Chambolle-Musigny 1er Cru Les Baudes Sérafin Père & Fils 2010 qui joue honnêtement son rôle.

Le dessert Opéra est le même que celui que nous avions aimé chez mon ami Tomo. Il est de très haute qualité et forme un accord parfait avec le Tokaji Aszu Eszencia Disznoko 1988 extrêmement charmeur, doux et aérien que j’ai apporté.

C’est assez difficile de classer les vins. Je mettrai en premier le prétexte de ce repas, le Pétrus 1973, suivi du Krug Grande Cuvée, puis le Bollinger 1943 et le vin grec 2012. Ce repas fut amical, décontracté et riche en émotions gustatives.

Voici l’objet du jeu que j’avais lancé sur Instagram

la récompense

Déjeuner au restaurant Le Récamier mercredi, 14 octobre 2020

Trois fois par an mon frère ma sœur et moi déjeunons ensemble à l’invitation de chacun à son tour. Nous sommes quatre avec mon beau-frère et j’invite au restaurant Le Récamier qui vient juste de perdre son talentueux créateur, Gérard Idoux. J’avais le souvenir d’un superbe déjeuner en ce restaurant aussi ai-je entraîné toute la table à choisir le même menu : jambon persillé « maison Vérot » / soufflé au champignon et sa sauce / soufflé façon Rothschild et sa glace plombière servi avec du Grand Marnier.

Le Champagne Veuve Clicquot La Grande Dame 2008 est très agréable et très consensuel. Facile à comprendre, orthodoxe, il n’apporte que du plaisir. Il sera agréable associé à chacun des plats en offrant à chaque fois des facettes pertinentes.

Il restait du champagne de la deuxième bouteille servie aussi me suis-je laissé tenter par une tartelette amandine aux poires qui a tracé un coup de canif délicieux mais terrible dans mon régime.

Cette table est à vivement recommander. Nous avons déjeuné en plein air, ce qui ajoutait une sécurité supplémentaire par rapport au sournois virus.

le grand chef Gérard Idoux nous a quittés. Ses recettes subsistent.

Déjeuner en famille avec des vins de repas précédents lundi, 12 octobre 2020

Le lendemain nous avons à la maison le déjeuner dominical où nous aurons la chance inouïe de recevoir nos deux filles ainsi que ma belle-fille que nous n’avons pas vue en cette maison depuis son départ aux USA il y a douze ans. Nous ne l’avons retrouvée que lors de nos voyages à Miami ou dans notre maison du sud. Ce déjeuner sera l’occasion d’ouvrir tous les vins que j’ai bus au château de Saran il y a quatre jours qui ont été rebouchés à mon intention avec un soin remarquable.

L’apéritif consiste en des sablés au parmesan confectionnés de bon matin par ma femme et qui ont embaumé la cuisine, des têtes de moines, des chips à la truffe blanche, du Cecina de Lèon, du Pata Negra qui a conservé son gras contrairement à ce qu’avait préparé Lumi chez Tomo. Le Champagne Dom Pérignon 2010 a perdu de sa bulle. Il est très clair et s’est un peu assagi alors que le Champagne Dom Pérignon 2008 est beaucoup plus solaire, large et a gardé sa bulle. Ils jouaient jeu égal au château de Saran et aujourd’hui, le 2008 a deux longueurs d’avance.

Le Champagne Dom Pérignon P2 1996 est comme il y a quatre jours brillantissime. Il combine avec grâce une folle jeunesse avec une belle maturité.

Le Champagne Dom Pérignon P3 1982 est tellement énergique que lorsque j’ai ouvert la bouteille rebouchée à Saran, le bouchon m’a échappé des mains et a failli éborgner le compagnon de ma fille. Son énergie est incroyable et alors que j’avais trouvé le Champagne Dom Pérignon P3 1990 très largement au-dessus du 1982, aujourd’hui, c’est l’inverse.

Nous passons à table et le menu composé par ma femme est : coquilles Saint-Jacques crues au caviar osciètre prestige de Kaviari / lait fumé en émulsion, anguille fumée, œufs de saumon, pomme de terre / dos de saumon / coraux de coquilles Saint-Jacques / fromages / reine de Saba et glace vanille fumée au bois de hêtre.

Le Champagne Pol Roger Cuvée Winston Churchill 1996 est large et puissant, solaire, solide et magnifique. Il est superbe sur le sucré de la coquille Saint-Jacques. Il restait un fond de la bouteille du Vin du Jura, vin de l’Etoile 1929 qui est extrêmement sombre puisqu’il ne reste que la lie. Il y en a suffisamment pour que j’en fasse profiter mes filles. Le goût est transcendantal. C’est une quintessence de perfection, racée, vive, d’une personnalité infinie. Il est fugace car il en reste très peu mais laisse une trace indélébile dans nos palais et nos cerveaux.

Le plat au lait fumé est subtil et raffiné. Le Ciclopi Vino Etna Bianco 1968 que j’avais ouvert au château de Saran a toujours ce goût étrange de vin jaune. Je l’aime beaucoup, même s’il est difficile à apprécier pour beaucoup autour de la table. Il est parfait sur ce plat. Il cohabite bien avec le Champagne Dom Pérignon Œnothèque 1966 qui a perdu un peu de sa vigueur mais garde une belle subtilité développée par sa maturité.

J’avais dans ma cave une bouteille énigmatique. C’est un Château Haut-Brion 1961 dont l’étiquette indique bien l’année mais dont un propriétaire antérieur avait inscrit sur l’année 1961 au crayon : 67. Ma fille aînée étant de cette année j’ai voulu que l’on puisse vérifier si le millésime est bien l’officiel, celui de l’étiquette, ou celui rajouté. A l’ouverture il y a quatre heures le parfum était trop incertain pour que je puisse juger. Maintenant, le doute n’est plus permis, il s’agit du brillantissime et légendaire Château Haut-Brion 1961. En regardant plus attentivement l’étiquette on peut imaginer que le 7 est en fait un 1 qui aurait prolongé sa barre verticale plus bas que la base d’un 1, créant l’équivoque sur 1 ou 7. Avec les coraux, le Haut-Brion est sublime, riche complet, équilibré, le seigneur absolu.

Mais c’est compter sans le Château Trotanoy 1945 que l’on avait bu chez Tomo et dont j’avais conservé la bouteille. Ma fille aînée et moi le trouvons beaucoup plus grand que le Haut-Brion alors que ma fille cadette est en faveur du vin de Graves. Le Trotanoy est très au-dessus de ce qu’il offrait la nuit dernière. L’aération lui a particulièrement profité.

Il en est de même pour le Champagne Dom Pérignon rosé 2006 qui est beaucoup plus large et racé qu’à Saran. Il accompagne le gâteau au chocolat et la diabolique glace à la vanille d’agréable façon.

Nous avons fait au cours de ce repas un voyage de douze vins dont deux seulement étaient nouvellement ouverts, le Pol Roger Winston Churchill 1996 et le Haut-Brion 1961. Le classement des vins est aussi difficile qu’hier. Je le ferais ainsi : 1 – Trotanoy 1945, 2 – Haut-brion 1961, 3 – Dom Pérignon 1982, Dom Pérignon 1996, Pol Roger Winston Churchill 1996, Dom Pérignon 2008, sachant qu’il convient de mettre hors catégorie les reliques du Vin de l’Etoile 1929.

Cette réunion familiale fut un grand bonheur.

l’énigme du 61 surchargé de 67 ou un imprécis 61 ?

la couleur du Dom Pérignon 2006 rosé

les champagnes du déjeuner à Saran et le TRotanoy 1945 du dîner chez Tomo s’ajoutent aux nouveaux vins