Dîner avec famille et amis dimanche, 15 juillet 2018

Nouveau dîner avec famille et amis. L’apéritif consiste en olives vertes aillées, olives noires de Kalamata, anchoïade et tapenade avec des gressins et un gouda truffé. J’ai ouvert trois heures avant l’apéritif un Champagne Salon Magnum 1999. L’aération donne au champagne une largeur remarquable. Vif, vineux, mais aussi riche de fleurs et de fruits jaunes ce champagne est noble, puissant, large et de grand plaisir. On se régale sans se lasser avec ce beau champagne. L’effet magnum joue à plein, donnant de l’opulence à ce jeune Salon. Les plus beaux accords sont avec le gouda truffé très doux et avec l’anchoïade bien grasse et puissante. Mais le goût seul le plus enthousiasmant est celui de fines tranches de betteraves blanches cuites à la vapeur et ointes d’huile d’olive.

Pour le repas nous avons des côtelettes d’agneau épicées aux herbes de Provence, avec de merveilleuses petites pommes de terre. Le Vega Sicilia Unico 2004 a un nez intense qui annonce ses richesses. En bouche, deux mots s’imposent à moi : gloire et fraîcheur. Le vin est riche, typé, avec une belle profondeur sur des notes de cassis et de truffe. En même temps, comme on dit au sommet de l’Etat, il a une fraîcheur extrême avec des notes de fenouil et légèrement de menthe. La première bouteille de ce beau vin espagnol avait été ouverte à 17 heures et la deuxième à 20 heures, que nous buvons vers 23 heures. Pour moi, la seconde est plus agréable car plus fraîche mais mes enfants préfèrent la première. Des goûts et des couleurs…

Le dessert comporte un gâteau à la fraise apporté par un invité et un cake au citron fait par ma femme. Pour ces deux pistes gustatives très disparates, j’ouvre un Champagne Piper-Heidsieck Brut Extra 1962. Le bouchon vient facilement et entier. Le nez est discret et la bulle est bien active dans le verre. La couleur est très ambrée. Ce champagne est évidemment d’une maturité forte et se distingue par une superbe acidité qui va lui permettre de trouver un bel accord avec le cake au citron. Il faut être familier des champagnes anciens pour bien apprécier ce champagne. Mes enfants et moi l’adorons. Dans le classement final, on peut hésiter entre le champagne Salon et le Vega Sicilia Unico. J’aurai une petite préférence pour le champagne à la belle opulence. Les discussions se sont poursuivies bien tard dans la nuit.

betteraves aux couleurs pastel

légumes sur la plancha

Dîner avec trois beaux champagnes dimanche, 15 juillet 2018

La maison se remplit et par une conjonction appréciable, mes trois enfants sont présents avec cinq des six petits-enfants. Alors, évidemment, ça s’arrose. J’ouvre un Champagne Philipponnat Clos des Goisses 2000 qui a été dégorgé en juin 2010. Le champagne est un peu ambré ce qui est étonnant pour un champagne aussi jeune. Son parfum est d’une noblesse remarquable, très expressif. Ce qui frappe immédiatement, c’est que ce champagne s’impose. Il est là, conquérant, d’une personnalité forte. Nous adorons ce champagne pour sa vigueur expressive. Il me plait beaucoup.

Le repas est composé de restes du poulet de la veille et de restes de pizzas commandées pour un match de foot. J’ouvre un Champagne Charles Heidsieck La Royale Brut 1973 à la très originale bouteille. Le bouchon se brise dans le goulot et je l’enlève au tirebouchon. La bulle dans le verre est très active et le champagne n’est pas beaucoup plus ambré que le précédent, pourtant plus jeune de 27 ans. Dès le premier contact on est frappé par la richesse du fruit de ce champagne, beaucoup plus complexe et généreux que le Clos des Goisses. Nous sommes surpris par tant de générosité débordante. Le fruit est assez indéfinissable et on imaginerait la fusion entre de la confiture de melon avec des pêches fraîches. Mais il n’y a pas que des fruits. Il y a une belle opulence vineuse. Sa longueur est très grande. C’est un magnifique champagne qui montre à quel point l’âge profite aux beaux champagnes.

Les discussions vont bon train, les coudes se lèvent à rythme soutenu aussi faut-il ouvrir un troisième champagne ce sera un Champagne Mumm Cuvée René Lalou 1976. Je souhaite en effet une belle variété dans ce que nous buvons. Comme pour le champagne précédent le bouchon se casse et ne sort qu’avec le tirebouchon. La couleur est assez claire, plus claire que le Charles Heidsieck. Le champagne est étonnant car il est très différent des deux précédents, de belle complexité, vineux, et beaucoup moins de fruit que le 1973. Pour lui aussi l’âge apporte de belles complexités. Je suis assez embarrassé de classer ces trois champagnes si différents. Le Charles Heidsieck s’impose par son fruit et sa générosité. Je mettrais ensuite ex-aequo le Clos des Goisses pour son impressionnante personnalité et le Cuvée René Lalou pour son originalité.

Le monde du champagne est d’une variété quasi infinie.

Déjeuner au restaurant BOR mercredi, 11 juillet 2018

Pour fêter un anniversaire, nous allons au restaurant BOR qui, comme l’indique sa phonétique est situé au bord de l’eau, face à l’île de Porquerolles et à Brégançon, dont on ne voit pas la piscine à cette distance. Nous sommes neuf dont cinq enfants. Nous sommes deux à partager une très grosse cigale de mer. Le Champagne Cristal Roederer 2009 est joyeux, plaisant, très consensuel. Il n’a peut-être pas la vibration de très grands champagnes, mais il est très adapté aux plats en toutes circonstances. On le boit avec plaisir.

Le Clos Mireille Domaine d’Ott Côtes de Provence blanc 2016 est extrêmement bien fait, avec une acidité bien dosée et un finale fait d’épices et de poivre. Mais il est très jeune, ce qui lui ôte (excusez-moi, je suis en vacances) toute largeur. Je me souviens que lors de ma visite au domaine d’Ott, accueilli par les membres de la famille Ott, nous avions fait une dégustation verticale de ce vin blanc et il apparaissait clairement qu’il fallait une douzaine d’année pour que ce vin devienne glorieux et spectaculairement brillant. A ma question « pourquoi ne pas mettre le vin plus tard sur le marché » il m’avait été répondu : si on ne propose pas le dernier millésime aux restaurateurs, on est rayé de la liste de fournisseurs. Quel dommage !

Dans l’atmosphère festive du repas nous avons apprécié le champagne et le vin blanc bien frais, mais c’est dommage de ne pas profiter du coup de baguette magique que le temps donne aux vins.

la cigale de mer

ce qui est étonnant, c’est de comparer deux bouchons de Cristal Roederer bus au même endroit

le disque de liège de bas de bouchon s’est soit élargi, soit rétréci !!!

Dîner de champagnes face à la mer dimanche, 8 juillet 2018

Mon fils est allé récupérer son fils après le stage de football et se présente dans notre maison du sud pour y faire séjour. Une ribambelle de petits enfants et de cousins animent le lieu avec force décibels. Après un bain collectif dans la piscine qui ressemble aux rives du Gange un jour de fête religieuse, c’est le temps de l’apéritif. J’ouvre un Champagne Heidsieck Cathédrale de Reims Brut sans année
qui est surprenant à plus d’un titre. D’abord c’est la première fois que je vois un Heidsieck qui n’est pas genré. Je connais Heidsieck Monopole, Charles Heidsieck et Piper-Heidsieck, mais je ne connais pas Heidsieck seul ou suivi de « Cie Champenoise successeurs ». La seconde surprise est la mise en valeur de la Cathédrale de Reims sur l’étiquette et sur la collerette. Il y a par ailleurs une abondance de fioritures dorées avec une typographie très 19ème siècle. Comment dater cette bouteille ? J’enlève la cape et la capsule en acier brut porte pour seule mention « Champagne ». C’est une capsule passepartout alors que la cape comporte clairement la mention Heidsieck. Le bouchon se brise quand je veux le tourner et c’est au tirebouchon que j’extirpe le bas du bouchon qui vient sans aucun pschitt. Le bouchon peut être daté dans les années 60 ou 70. Lorsque je verse le champagne la surprise est grande car dans le verre la bulle est très active. La couleur est très faiblement ambrée. Le parfum est très pur, précis et charmant. En bouche ce qui frappe, c’est l’équilibre des saveurs. Le champagne est manifestement mature mais il a un joli fruit suggéré, comme un coing. Très fluide il est agréable et sa sérénité est de grand confort. Il brille sur un jambon Pata Negra bien gras et sur un foie gras typé. Il est assez monolithique mais plaisant.

Pour suivre dans la continuité j’ouvre un Champagne Dom Pérignon 1970. Lui aussi n’a pas le moindre pschitt et le bouchon vient très facilement. Le champagne est beaucoup plus ambré que le précédent. Ce qui est immédiatement évident, c’est que ce Dom Pérignon offre une longueur et une complexité qui transcendent le champagne précédent. Mais il montre aussi que le Heidsieck n’a pas démérité, le confortant même. Nous avons maintenant un champagne long, complexe avec une myriade de fruits d’été. On sent que ce champagne est à un stade d’accomplissement abouti. Il restait de ce midi un peu de la tarte aux abricots. L’acidité des abricots avec ce Dom Pérignon est un rare bonheur. Sous un ciel étoilé nous avons devisé face à la mer en finissant par petites gorgées ce champagne accompli.

Déjeuner chez un cousin près d’Orange mardi, 3 juillet 2018

Notre petit-fils fait un stage de football à Cavaillon. C’est le prétexte pour aller déjeuner chez un cousin qui vit près d’Orange. Il a prévu pour un déjeuner très simple mais goûteux un Minervois Les Fontanilles Domaine Anne Gros et Jean-Paul Tollot 2015. Le repas commence par une salade avec du fromage car mon cousin estime que le fromage après le plat est souvent ignoré.

Le vin est d’une grande douceur et d’un bel équilibre. Il est très consensuel, car on ne peut pas lui trouver de défaut. On sent un travail bien fait mais que l’on pourrait trouver à l’identique dans d’autres régions, puisque c’est une tendance générale actuelle. Il titre 14,5° et à l’aveugle beaucoup d’amateurs seraient bien perdus. Il donne beaucoup de plaisir sur un registre assez limité.

Sur une pintade nous buvons le vin que j’ai apporté, un Châteauneuf-du-Pape Domaine du Vieux Télégraphe 1999 dont l’étiquette est tamponnée du sigle de la Tour d’Argent, avec une tour à créneaux stylisée qui ressemble à s’y méprendre à la tour de Châteauneuf dessinée sur l’étiquette. Au premier contact olfactif ou gustatif on mesure la différence entre le minervois bien travaillé et le Châteauneuf d’une complexité très supérieure. Il y a un fruit et un juteux qui signent un grand vin riche, gouleyant dont on ne croira jamais qu’il ne fait que les 14° annoncés sur l’étiquette.

Le vin est frais, au finale rafraîchissant mais le temps est si chaud, avec plus de 30°, que le vin est lourd sur le palais. Globalement je le trouve très bon, riche et dense, avec beaucoup de rayons de soleil et de fraîcheur finale. Le repas de famille fort agréable s’est terminé à l’eau sur un clafoutis aux pêches et framboises absolument délicieux.

c’est amusant de voir la similitude entre la tour de Chateauneuf du Pape et la tour qui symbolise la Tour d’Argent, dans le poinçon du célèbre restaurant.

Une cigale au restaurant BOR dimanche, 1 juillet 2018

Le restaurant de l’hôtel BOR est situé au bord de l’eau, non loin du port d’Hyères. Nous aimons nous y rendre car l’ambiance est sympathique. Le patron, Jean-Luc, est souriant et commerçant. A peine sommes-nous assis, ma femme, deux petits-enfants et moi qu’apparaît un grand plateau porteur de langoustes vivantes. Il me glisse à l’oreille qu’il a une magnifique cigale de mer. Je me laisse tenter, pendant que ma femme commande des camerones et que les enfants prennent des plats plus conventionnels. La cigale est d’une chair que j’adore, goûteuse et ferme en même temps. Des spaghettis sont préparés avec une sauce aux crabes pilés.

La carte des vins est limitée et je prends traditionnellement le seul vin emblématique. Le Champagne Cristal Roederer 2009 est d’une belle couleur de jeunes blés. Sa bulle est active et le champagne marie élégamment subtilité et personnalité. Il n’est peut-être pas porteur du meilleur accord possible avec la cigale, qui flirterait bien avec un vin rouge, mais je me régale de ce beau champagne accueillant. Face à la mer, on se sent vraiment en vacances dans cet agréable et simple restaurant.

La gigantesque cigale

Déjeuner dans ma maison du sud vendredi, 29 juin 2018

Des amis de Sainte-Maxime viennent déjeuner chez nous. Pour l’apéritif ma femme présente des petites sardines, de l’houmous agrémenté de grains de grenade et du boudin blanc à la truffe noire. Pour une fois, j’ai ouvert les champagnes trois heures à l’avance, comme le vin rouge.

Le Champagne Salon 1997 avait une petite odeur désagréable sur le bouchon mais pas sur le goulot et aucune odeur désagréable n’est présente au moment du service. Le bouchon est déjà chevillé et la différence est très grande avec le bouchon du Salon 2002 bu récemment qui semble avoir vingt ans d’écart et pas cinq. La couleur du 1997 est déjà légèrement ambrée. Le nez n’est pas tonitruant, mais en bouche, le champagne est glorieux. Il est puissant, affirmé, et a tout ce que l’on attend d’un Salon, de la personnalité et des fleurs blanches romantiques. Ce 1997 est maintenant d’une belle maturité. C’est avec le boudin blanc qu’il s’exprime le mieux, formant un accord idéal.

Alors que notre ami a été l’un des plus grands vendeurs de foie gras de France, c’était prendre un risque que de commencer le repas avec une tranche de foie gras. L’ami a complimenté la qualité des lobes ainsi que la préparation. Bonne nouvelle ! Le Champagne Moët & Chandon Brut Impérial 1971 au bouchon et au dégorgement d’origine a une bulle particulièrement active. Sa couleur est ambrée mais modérément. La bouche est belle et mes amis ne sont pas habitués à de tels champagnes. Il est très doux, presque comme un sauternes pétillant. J’aime ce champagne mais il souffre un peu d’apparaître après le Salon 1997. Je m’attendais à une plus grande prestation de ce champagne qui s’accorde très bien au foie gras.

De délicieuses côtes d’agneau à l’ail et au persil accompagnent un Vega Sicilia Unico 1996. Ce vin a presque 22 ans et le niveau dans la bouteille est à moins d’un centimètre du bouchon. Le nez à l’ouverture était intense et riche, d’une folle jeunesse. Quatre heures plus tard, le nez est d’une immense énergie avec des fruits noirs et une grande fraîcheur évoquant le fenouil. En bouche le vin est gourmand, puissant, riche et noble et il montre ce que j’adore, une fraîcheur presque mentholée dans le finale. C’est un vin de pur plaisir. L’accord avec la viande est divin.

Aucun sommelier ne recommanderait du vin rouge sur du camembert mais cela fait longtemps que j’avais remarqué la surprenante symbiose de Vega Sicilia Unico avec le camembert Jort. Et c’est étonnant de constater que le camembert Jort s’accorde mieux avec le vin rouge qu’avec le Moët 1971.

Le déjeuner s’est conclu sur une compote d’abricots joyeuse et au sommet de la saison de l’abricot. Seule l’eau peut accompagner une saveur si intensément imprégnante.

Nous avions des milliers de choses à nous dire et ce déjeuner fut joyeux, illuminé par un Vega Sicilia Unico 1996 exceptionnel que mon ami découvrait pour la première fois.

Il faut toujours écouter les jours d’après. Le lendemain de ce repas, le Moët & Chandon 1971 s’est montré brillant, exactement au niveau que j’attendais de lui la veille. Epanoui, large il a apporté sa joie de vivre que j’aime particulièrement.

les deux bouchons qui ont 26 ans d’écart

Bulletins du premier semestre 2018 du n° 760 à 785 lundi, 25 juin 2018

(bulletin WD N° 785 180626)   Le bulletin n° 785 raconte : la 30ème séance de l’académie des vins anciens au restaurant Macéo avec 41 participants et environ 70 vins.

(bulletin WD N° 784 180619)    Le bulletin n° 784 raconte : déjeuner à l’hôtel de Crillon pour préparer un futur dîner, au restaurant Pages dîner de la « Wagyu Mafia », autre dîner au restaurant Pages.

(bulletin WD N° 783 180612)    Le bulletin n° 783 raconte : dîner dans le restaurant gastronomique de l’Auberge du Père Bise Jean Sulpice, déjeuner au restaurant Pages.

(bulletin WD N° 782 180605)   Le bulletin n° 782 raconte : Déjeuner à l’Auberge du Père Bise Jean Sulpice, dîner au Bistrot 1903 de l’Auberge du Père Bise Jean Sulpice, déjeuner sur la terrasse de l’Auberge du Père Bise Jean Sulpice.

(bulletin WD N° 781 180529)   Le bulletin n° 781 raconte : dîner du vrai jour de mon anniversaire, dernier dîner du séjour de mon fils, déjeuner au restaurant Le Petit Sommelier, déjeuner au Restaurant de Yoann Conte à Veyrier-du-Lac, dîner au restaurant Le Clos des Sens à Annecy-le-Vieux.

(bulletin WD N° 780 180522)   Le bulletin n° 780 raconte : dîner d’anniversaire de mariage au restaurant l’Ecu de France, déjeuner impromptu au restaurant Pages, deux dîners avec mon fils, déjeuner d’anniversaire en famille avec de grands vins inattendus.

(bulletin WD N° 779 180515)   Le bulletin n° 779 raconte : le 224ème dîner de wine-dinners à la Manufacture Kaviari où vieux champagnes, vieux alcools inconnus et caviars jouent à se séduire.

(bulletin WD N° 778 180508)   Le bulletin n° 778 raconte : Déjeuner au restaurant Taillevent, 29ème séance de l’académie des vins anciens au restaurant Macéo.

(bulletin WD N° 777 180502)   Le bulletin n° 777 raconte : apéritif à la maison puis déjeuner au restaurant l’Ecu de France, déjeuner à Ollioules au restaurant ‘Promis !’ de Valérie Costa, 223ème dîner de wine-dinners au restaurant Le Laurent.

(bulletin WD N° 776 180424)   Le bulletin n° 776 raconte : rendez-vous de travail et déjeuner de préparation du 222ème dîner au restaurant Pierre Gagnaire et deux jours plus tard, 222ème dîner au restaurant Pierre Gagnaire.

(bulletin WD N° 775 180417)   Le bulletin n° 775 raconte : déjeuner d’essai à la manufacture des caviars Kaviari en vue d’un prochain dîner, huîtres et Dom Pérignon, dîner au restaurant L’Oiseau Blanc de l’hôtel Peninsula, dégustation des 2015 des « Domaines Familiaux de Bourgogne ».

(bulletin WD N° 774 180410)   Le bulletin n° 774 raconte : dîner avec mon fils et un sublime Dom Pérignon 1969, déjeuner au restaurant Le Petit Sommelier pour découvrir le Salon 2007 avec le président de Salon, déjeuner au Cercle Interallié, déjeuner au restaurant de l’Hôtel Saint-James.

(bulletin WD N° 773 180403)   Le bulletin n° 773 raconte : dîner avec mon fils pour découvrir un vin inconnu préphylloxérique extraordinaire, déjeuner au restaurant La Cagouille, nouveau dîner avec mon fils et un vin de Chypre 1869.

(bulletin WD N° 772 180327)   Le bulletin n° 772 raconte : dîner chez des amis près de Grasse avec des vins de 1904, dîner impromptu chez ma sœur où j’apporte des vins, déjeuner de conscrits au Bistrot du Sommelier avec des vins de ma cave.

(bulletin WD N° 771 180320)   Le bulletin n° 771 raconte : déjeuner au restaurant Michel Rostang avec des vins de légende, dîner au restaurant Akrame avec des accords remarquables sur un Royal Kebir 1947.

(bulletin WD N° 770 180313)   Le bulletin n° 770 raconte : dîner avec mon fils, présentation des vins récents du groupe Vega Sicilia, nouveau dîner avec mon fils avec un Vega Sicilia Unico 1961, déjeuner pantagruélique au restaurant l’Arpège.

(bulletin WD N° 769 180306)   Le bulletin n° 769 raconte : déjeuner impromptu avec ma fille, dîner de la Saint-Valentin au restaurant l’Ecu de France, de belles surprises lors de deux repas avec mon fils, avec des vins de ‘bas niveaux’.

(bulletin WD N° 768 180227)   Le bulletin n° 768 raconte : repas de famille avec ma fille et dîner d’amis avec des vins rares er anciens au restaurant Pages.

(bulletin WD N° 767 180220)   Le bulletin n° 767 raconte : Déjeuner au restaurant A Mère et déjeuner au restaurant Laurent avec les gagnants de l’énigme lancée lors de la parution du bulletin 762.

(bulletin WD N° 766 180213)   Le bulletin n° 766 raconte : dîner chez des amis avec deux alcools du 19ème siècle, déjeuner du lendemain avec trois vins et alcools du 19ème siècle et « repas de chef » à la Manufacture Kaviari avec la cuisine d’un chef étoilé.

(bulletin WD N° 765 180206)   Le bulletin n° 765 raconte : réveillon de la Saint Sylvestre dans le sud avec une incroyable surprise, visite chez un ami et préparatifs d’un grand dîner.

(bulletin WD N° 764 180130)   Le bulletin n° 764 raconte : Dîner deux jours avant la Saint-Sylvestre, déjeuner et dîner la veille de la Saint-Sylvestre, déjeuner et ouverture des vins puis préparatifs du réveillon.

(bulletin WD N° 763 180123)   Le bulletin n° 763 raconte : dernier dîner avant Noël avec mon fils, dîners d’avant et de Noêl et déjeuners avec mes filles et leurs enfants. Préparatifs du dîner de Saint-Sylvestre dans le sud.

(bulletin WD N° 762 180116)   Le bulletin n° 762 raconte : la 28ème séance de l’académie des vins anciens au restaurant Macéo.

(bulletin WD N° 761 180110)   Le bulletin n° 761 raconte : dîner avec mon fils, déjeuner et dîner avec mes enfants, déjeuner au restaurant La Réserve à Paris et dîner impromptu avec mon fils présent en France.

(bulletin WD N° 760 180103)   Le bulletin n° 760 raconte : déjeuner de conscrits au Yacht Club de France, déjeuner au restaurant Pages en l’honneur du gagnant de l’énigme sur la Vénus de Milo, avec des vins spectaculaires.

Votes of the consensus compared to my votes for 186 dinners dimanche, 24 juin 2018

Of the 226 dinners, there were 186 dinners where there were votes, concerning 2065 wines or 11.1 wines per meal. I have kept the votes of the participants and for each dinner I have the vote of consensus and my vote. We voted generally for four wines and 26 dinners had five votes. For consensus I sometimes counted on more votes than the number of wines voted by each.


The table shows the distribution of votes between my vote and the vote of consensus. This sheet reads as follows: out of 186 wines that I have classified in 2, there are 37 that are first for the consensus, 59 voted second also by the consensus and 23 that do not appear in the vote of the consensus.
Thus, only 91 wines out of 186 dinners are at the same time first for me and for the consensus, ie only half. If we consider the wines that are in the first three for me and are in the top three of the consensus, there are 380 out of 558 possible wines, which makes 68% of consistency betwwen the consensus and me.
The wines of the 186 dinners have an average age of 51 years. The 1061 wines that are neither in my vote nor in the consensus vote have an average age of 44.3 years whereas the 91 wines which are first for the consensus and for me are 73.3 years old. In my dinners, the oldest wines are the stars.

If we take the wines of Romanée Conti, there were 113 in 186 dinners. 67 are in my vote and 87 are in the consensus vote. And if 23 are first for me, 30 are first for consensus. For many guests, the novelty effect of Romanée Conti’s discovery plays. It is the same for Yquem, present 122 times in these dinners, 47 times in my votes and 70 times in the votes of the consensus. The magic of the labels plays.