Le séjour continue, plus en douceur. Nous allons déjeuner au restaurant universitaire de l’Université de Miami, gigantesque campus. L’immersion au sein d’une jeunesse prometteuse est toujours rafraîchissante quand on vient d’un pays qui peine à motiver ses élites.
Le soir, dîner chez mon fils avec un Champagne Laurent-Perrier Grand Siècle que j’avais acheté dans un magasin proche. Fort heureusement, le magasin ne devait pas en vendre souvent et le bouchon chevillé indique que le champagne a une bonne dizaine d’années. Et cela lui va bien. Il a cette beauté florale qui fait son charme et sa délicatesse. Un Bandol L’Hermitage 2007 est très agréable, mais j’ai du mal à reconnaître un Bandol, car je ne sens pas l’olive noire, le genêt et le romarin. Les cigales ne chantent pas dans mon palais. Mais il se boit bien.
Nouvelle journée de farniente autour de la belle piscine de l’hôtel Biltmore. Le soir, dîner au restaurant italien Fontana de l’hôtel. La cuisine est de qualité moyenne. Le service est de bonne volonté, sans plus. Le Champagne Cristal Roederer 2004 se présente sous son meilleur jour. Beaucoup de vivacité et d’ampleur. Mais étant seul à le boire, je me lasse assez rapidement. Est-ce mon palais, est-ce le champagne, je ne sais, mais il est devenu plus plat. Ce doit être moi.
Ambiance du campus de l’Université de Miami
le patio du Biltmore, de nuit