Miami est assez fascinant. Si l’on décidait de recenser les cent plus beaux hôtels particuliers de Paris et Neuilly-sur-Seine, et si l’on comptait à Miami les maisons qui ont un luxe au moins égal, on en trouverait facilement plus de cent fois plus. Et en incluant Palm Beach ce serait peut-être cinq cent fois plus. L’opulence est inimaginable. Les rues sont d’une propreté extrême, les jardins ont un entretien de rêve, les haies sont toutes taillées par des artistes. Dans les rues, pas d’encombrement. On se gare presque partout où l’on veut, et la ville regorge de lieux de loisirs, stades, parcs, plages, sports nautiques. Dans les zones où nous nous rendons, on est loin de sentir la crise. Les hôtels sont luxueux, décorés avec goût et avant-garde. Où est donc la crise ? Par ailleurs, le message écologiste n’est pas parvenu jusqu’ici, car les tailles des pickups sont monstrueuses. Des gouffres à pétrole. Mais comme il n’y a pas d’encombrement et comme on roule doucement, sans agressivité, rien ne dit qu’ils consomment plus que les voitures parisiennes paralysées dans les encombrements. Cette ville est attachante, sereine, facile d’usage. Bien sûr, il y a des faces cachées que nous ne voyons pas. Mais la vie ici est calme, sereine, assumée. Par rapport au stress parisien teinté de pessimisme, ça fait du bien.
Voici quelques photos glanées de-ci-delà :
Les voitures sont souvent gigantesques
Et parfois amusantes
Le phare de la pointe de la plage de Key Biscane
Le bateau en pierre de la Villa Vizcaya
Une belle prend la pose à la Villa Vizcya
La piscine de l’hôtel Raleigh
Promenade en vélo. Au fond on aperçoit Miami Beach
A 7h du matin en bas de notre chambre des pom-pom girls encouragent des marathoniens de leurs cris
Les marathoniens avec un policier pour la sécurité
L’arbre aux vœux dans le parc de la fondation Fairchild
Art et nature à la fondation Fairchild
Hôtel Mondrian la piscine donne sur le bras de mer entre Miami Beach et le continent
L’entrée décorée par Starck de l’hôtel Mondrian
Des policiers font une pause casse-croûte. Leurs pistolets sont imposants
On ne peut pas ne pas finir sur un mythique camion américain.
Nous quittons Miami avec le regret d’avoir écourté notre visite de deux jours du fait de la grève d’Air France, et avec l’angoisse de devoir affronter trente degrés d’écart de température entre Miami et Paris. Miami nous a conquis, car ici, le plus souvent, l’esprit positif domine. Au moment où j’écris, la « marche des gueux » occupe le vignoble d’Yquem pour demander un meilleur partage des richesses. Il n’y a pas que le choc des températures qu’il va falloir supporter à notre retour en France !