la photo n’est pas très nette. Mais on voit bien notre tableau de chasse.
Le compte-rendu sera étoffé ci-après. Le petit nuage sur lequel je me trouve est XXXL
Les Dom Pérignon bus ce jour :
Dom Pérignon : 1999, 1998, 1996, 1995,
Dom Pérignon Oenothèque : 1993, 1992, 1973, 1976, 1966, 1962, 1959
Pour le 1959, j’ai ouvert la bouteille que j’avais apportée : Chateau Chalon Jean Bourdy 1947
Le choc gustatif de la juxtaposition des deux est tellement grandiose que je me sens obligé de mettre ici le poème de Charles Baudelaire : "Correspondances", car c’est exactement ce que j’ai ressenti en ce moment magique qui a pétrifié de bonheur Richard Geoffroy, Vincent Chaperon et moi.
La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l’expansion des choses infinies,
Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.
Au déjeuner :
Dom Pérignon 1999 sur :
Le caviar et la crème d’avocat
La petite huître au jus de gingembre
Le risotto à l’encre de seiche
La langoustine, Molé noir
Magnum de Dom Pérignon rosé 1990
Saumon et truffe noire en cuisson lente, petite salade Tetsuya
Dom Pérignon Oenothèque 1992
Figues rôties, glace au lait de coco, virgule pâte sésame Néri-Goma et sésame toasté.