Ma fille cadette nous rend visite pour le déjeuner dominical. Avec mon fils nous avions ouvert plusieurs bouteilles pour deux repas aussi il y aura suffisamment à boire, sauf le champagne d’apéritif.
J’ouvre un Champagne Pol Roger 1973 qui offre un pschitt discret mais réel. La couleur est joliment ambrée de peau de pêche. Le champagne est riche, large et joyeux, un peu comme le Moët 1959, généreux. Avec une rillette, c’est un accord idéal.
Le plat est un osso-buco avec des champignons qui s’accorde très bien avec les vins. Le Pétrus 1969 est encore magnifique et charpenté, ouvert il y a deux jours. Ma fille buvant les vins à l’aveugle reconnait la Romanée Conti dans le parfum du Richebourg Domaine de la Romanée Conti 1978. Elle est plus hésitante pour le Vougeot 1929 qui devient de plus en plus algérien. Les trois repas partagés avec mon fils dont le dernier avec ma fille nous ont permis d’explorer des vins inhabituels et magnifiques. Ressortent du lot le Richebourg Domaine de la Romanée Conti 1978 et le Pétrus 1969. Ce furent de grands moments.
trois repas :