C’est à la Porte Champerret, sur trois jours.
Je reviens du salon, et c’est extrêmement plaisant.
Il y a des centaines de vignerons, et l’on voit bien que des stands sont très sollicités pendant que d’autres se morfondent.
Il y a suffisamment de beaux domaines pour satisfaire la curiosité de chacun.
Je suis surtout passé pour dire un petit bonjour à des gens que j’apprécie :
– Bernard Cazes au Rivesaltes Cazes
– Paule de Volontat à la Coume du Roy en Maury toujours aussi charmante
– Olivier Decelle à Mas Amiel (pas là, mais j’ai vu ses équipes)
– les gentils propriétaires de Caillou à Barsac
– la famille Médeville propriétaire de Gilette (sans doute le vin le plus prestigieux du salon) et de Justices, dont la qualité mérite d’être connue
– le domaine Tissot
– Philippe Chatillon au Domaine de la Pinte
– René Monbouché à Theulet Marsalet en Monbazillac (son 2003, c’est de la bombe)
– Cauhapé avec sa quintessence de petit Menseng (absolument délicieux, même si ça fait boum boum)
– et l’incontournable Dupasquier où, comme les fauves qui se retrouvent au point d’eau, j’ai retrouvé deux autres amateurs de mes relations pour goûter Altesse et Marestel 2004 (et je dois dire que j’ai aimé les deux, même si le Marestel est plus taillé pour la garde).
J’ai goûté Chateau Tournefeuille 2004 que j’ai trouvé intéressant.
Et chez Tissot on m’a fait goûter un rosé de saignée 2003 que j’ai trouvé assez bluffant (dans sa catégorie)
J’ai goûté le Chateau Jean Faure 2004 St Emilion que vient de racheter Olivier Decelle. C’est un peu simple, mais ça va progresser.
J’ai goûté le Chateauneuf-du-Pape Janasse Vieilles Vignes 2005 très boisé, mais qui va faire un grand vin.
Mon seul achat, car je n’étais pas venu pour acheter : un cognac extrêmement vieux, mélange de 1929 et 1947, de la maison Estève. Achat impulsif, car j’ai déjà trop d’alcool. Mais c’est sacrément bon.
Un ami m’a fait goûter les vins d’un domaine d’Alsace qui est remarquable et que je ne connaissais pas, Stentz Buecher. Le pinot blanc 2002 vieilles vignes est extrêmement intense et me plait plus que le Gewurz SGN 2001 qui, même bien fait, ressemble beaucoup à d’autres.
Il y avait donc de quoi satisfaire tous les palais dans ce salon très riche en possibilités de découvertes. Car je n’ai effleuré qu’une infime partie de ce qui était visitable.