J’ai entendu cette expression de la bouche (justement) de Michel Bettane, et aussi d’un ami proche, ce cuisinier amateur de génie, Jean-Philippe Durand.
J’avoue que j’ai énormément de mal avec cette expression. Je pense immédiatement à "toucher de balle", pour indiquer qu’un joueur de tennis est capable de faire des balles amorties bien ajustées.
Pour le vin, je comprends : "présence en bouche", "placement en bouche", "passage en bouche". Mais "toucher de bouche", je ne peux pas ni conceptualiser, ni accepter le vocable.
Ce n’est pas un problème planétaire, mais dès que j’entends "toucher de bouche", j’ai une immédiate réaction de recul.