On revient de vacances. Sur son bureau, une pile de journaux. Les Echos, qu’on ne s’est pas fait envoyer sur le lieu de villégiature (une petite pause sur les Greenspan, Trichet et autres plans sociaux ou tribulations du CAC 40). Les Echos « week-end » du 14 juillet, ça parait obsolète quand on rentre. Mais l’oeil est attiré par un article sur Mas Amiel, cette si délicieuse propriété qui fait des vins magiques. Ce vignoble au grand potentiel fera des merveilles. Il en fait déjà. Je mettrai peut-être les produits du domaine d’Olivier Decelle au centre d’un dîner. Ce serait une bonne manière pour un vin qui a dans le passé été boudé par des amateurs ou restaurateurs un peu oublieux. Et l’équipe d’Olivier Decelle, authentique amoureux, même s’il est aussi investisseur, mérite une reconnaissance ou un encouragement. On feuillette encore, et un nouveau signal attire l’œil : un article sur le champagne Salon que l’on a servi récemment et qui fut tant apprécié. Et là, on découvre des mots aimables sur wine-dinners écrits par Jean Francis Pécresse dont les papiers sont marqués de tant de pertinence, dans une analyse sereine, hors des modes. Quelle joie d’avoir trouvé complètement par hasard cette allusion sympathique à nos dîners. Il nous appelle les « lofteurs » du vin, voulant sans doute dire que lorsque nous sommes ensemble à dîner, nous n’avons plus aucune envie de quitter la pièce où nous nous sommes enfermés !