Etant un amoureux des vins préphylloxériques, je suis sensible par nature à l’avenir du vin sur une planète qui évolue. Aussi, pour ceux qui pensent à l’avenir de la vigne, je conseille ce livre « Le Jour où il n’y aura plus de vin », qui pose de bonnes questions et explore les solutions.
Voici le texte de présentation :
« La vigne se meurt. Chaque année, son espérance de vie diminue. Autrefois on plantait pour cent ans, demain ce sera à peine pour vingt-cinq.
Le coupable ? Le réchauffement climatique bien sûr, mais aussi l’homme et les techniques de culture. Si rien n’est fait, dans cinquante ans, le vin tel que nous le connaissons et l’aimons – avec ses terroirs prestigieux, ses grands crus et ses coteaux qui s’ombrent à l’automne d’un grenat antique – aura disparu…
Lilian Bérillon était un pépiniériste comme les autres. Longtemps il a considéré le cep comme une marchandise : rendement et productivité régissaient son travail. Jusqu’au jour où il a compris qu’il risquait de penser à courte vue ….
Aujourd’hui, les propriétés soucieuses d’implanter des vignobles durables s’arrachent ses conseils et lui acheter ses plants. Son secret ? Une métamorphose radicale dans la conception de la vigne. Fini les plants hors-sol, issus du clonage et des éprouvettes, Lilian Bérillon parcourt le monde, à la recherche des sarments qui donneront les raisins de demain, taillés pour affronter le temps qui passe et le climat qui change. Il s’agit avant tout de restituer au vignoble son histoire biologique et de revenir à des méthodes de culture fiable. Car le vin n’est pas une affaire de chimistes ou de pépinières au goutte à goutte, mais le fruit du mariage entre l’homme et la nature : le sang de la terre. »
Par Laure Gasparotto et Lilian Bérillon
Editions Grasset