La semaine prochaine, le 249ème dîner se tiendra à la Maison Belle Epoque de Perrier-Jouët à Epernay où j’ai déjà eu la chance d’organiser le 236ème dîner. Ma visite de ce jour a deux objectifs : livrer les vins qui seront ouverts la semaine prochaine et mettre au point le menu avec le chef Sébastien Morellon.
Nous en avons déjà parlé au téléphone et Sébastien, qui a travaillé dans de grandes maisons et notamment avec Pierre Gagnaire, a préparé quelques plats dont je vais apprécier la pertinence avec les vins.
Avant de déjeuner avec Alexander, le responsable des opérations de prestige de son groupe, nous prenons, dans le bar joliment décoré, une (ou deux) coupes du Champagne Perrier-Jouët Belle Epoque 2013. Son attaque est extrêmement virile et puissante. Il devient beaucoup plus civil lorsque l’on croque de petites bouchées au parmesan. Il est encore trop jeune, mais promet de devenir un champagne expressif.
Nous déjeunons dans la cuisine pour pouvoir partager nos commentaires à tout moment avec le chef. Les langoustines sont superbes. La sole fourrée est d’une force extrême, comme je le souhaitais. Un des champagnes en intermezzo sera accompagné d’une galette de macaronis percutante. Le foie gras poché est remarquablement exécuté. Le ris de veau est gourmand.
Le repas a été accompagné aussi d’un Champagne Perrier-Jouët rosé 2013 dont le rose est particulièrement pâle. Sa jeunesse empêche de le trouver gourmand mais je pense qu’il le deviendra.
Dans une atmosphère extrêmement positive nous avons conçu un repas qui, je l’espère, mettra les vins en valeur. Sébastien m’a annoncé la venue « en renfort » d’un des chefs MOF qui seconde Pierre Gagnaire pour réaliser le repas. Quelle belle idée.
j’adore l’annotation d’Yvette Guilbert sur un tableau d’elle fait par Toulouse-Lautrec : « Petit monstre !! Mais vous avez fait une horreur !! »