L’arrivée à Yquem est toujours un moment émouvant. Il fait beau, la nature croule sous le poids d’un chaud soleil. Les roses embaument les allées. Je salue des personnes connues avec plaisir, et la visite va se faire avec Sandrine Garbay, tonique et compétente vinificatrice, maître de chai d’Yquem. Nous nous retrouvons avec joie. Mes amis entendent des propos structurés sur le plus grand vin du monde. Nous buvons le 1999, un Yquem classique, sans aspérité particulière, sans une once de folie, mais plus agréable que le dernier que j’ai bu. L’ambiance est à la gaieté, et l’émotion unique de ce temple pénètre chacun de mes amis américains, canadiens, suisses et allemands.
Sandrine Garbay explique le botrytis