Samedi 2 décembre 2017
Dans toutes les histoires bien ficelées, il y a des rebondissements, même quand on croit avoir trouvé l’énigme. Etant dans le premier bus qui a quitté la réception pour retourner à l’hôtel, je m’étais accordé du temps pour écrire mon compte-rendu. Vers 23h30 il est temps de me laver et de me coucher. Le robinet du lavabo fait le bruit d’une cocotte-minute lorsque l’eau bout. Pas un gramme d’eau. Il est exclu de faire ma toilette et de me brosser les dents. Un signe indien me poursuit.
Je mets mon réveil à 5h30 pour un départ à 8h45 et un petit-déjeuner à partir de 7 heures. Je devrais donc avoir peu de concurrence pour la douche et les ablutions du matin. C’est ce qui se passe. Je jette un œil sur l’extérieur. Une belle couche de neige recouvre le sol.
Si jamais l’aéroport est fermé et retarde notre départ, je vais faire un long travail de recherche pour savoir quel est le dieu qui me poursuit de sa colère divine et j’entrerai en repentance. En attendant l’heure du petit-déjeuner, je trie quelques photos. Au petit-déjeuner on entend les péripéties des étages qui n’ont pas d’eau. Il faut faire la queue pour obtenir une mini-tasse de café. Ça sent les fins de voyage.
Ayant récupéré ma carte d’embarquement dans les premiers j’arrive en tête à l’aéroport où le seul avion présent est le nôtre. Les formalités de douane prennent un temps considérable. Il faut ensuite charger les bagages. Nous entrons enfin dans l’avion, avec un délai extrêmement long entre les groupes. Une fois assis, et c’est seulement à ce moment-là, on nous annonce qu’on va dégivrer l’avion. Nous sommes partis avec deux heures de retard, dont nous compenserons la moitié.
Dans l’avion nous avons eu droit à une nouvelle séance d’autocongratulation à la gloire du voyagiste. Encore une fois, c’est la loi du genre. Depuis trois jours, dans les bus et dans l’avion ce fut une surenchère de toux, plus fortes les unes que les autres. Comme le français a peu l’habitude de mettre la main devant sa bouche, ce fut le grand partage des microbes.
A l’arrivée sur le macadam de Roissy, c’est un ouf de soulagement. Ça y est, on est de retour au pays. L’attente des bagages est un grand classique des aéroports français. Je n’ai pas eu la moindre attente pour prendre un taxi. Vite au nid.
dernière photo de Tamerlan de mon bus et sous la neige
à l’aéroport
je ne sais pas pour quelle raison j’ai photographié une barre chocolatée marquée Samarkand !